En finir avec le mensonge budgétaire : enquête sur la transparence très relative des comptes de l'Etat
LAMBERT (Alain) ; MARINI (Philippe)
RAPPORT D'INFORMATION 485 tome 1 (2000-2001) - COMMISSION DES FINANCES
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Table des matières
- AVANT-PROPOS
- INTRODUCTION
-
CHAPITRE PREMIER :
LE SOLDE DU BUDGET, OBJECTIF CENTRAL DE LA LOI DE FINANCES.
REFLET D'UN CHOIX OU RÉSULTAT DE CONTRAINTES ?-
I. LA FIXATION DU NIVEAU DE
L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE : UN ACTE POLITIQUE MAJEUR
- A. UNE DONNÉE SOUS CONTRAINTES MULTIPLES
- B. UNE CIBLE DIFFICILE À ATTEINDRE
- C. LES DIFFICULTÉS SE CONCENTRENT EN FIN D'EXERCICE
-
II. LE SUIVI DE L'EXÉCUTION, MONOPOLE DU
POUVOIR EXÉCUTIF
- A. LES INSTRUMENTS DE SUIVI DE L'EXÉCUTION
- B. UNE ADMINISTRATION COMPÉTENTE ET LOYALE, DONT LE MODE DE FONCTIONNEMENT N'EST PAS EXEMPT DE TRAVERS
- C. LE PARLEMENT TENU A L'ÉCART
-
III. UNE EXÉCUTION BUDGÉTAIRE
SOUS FORTES CONTRAINTES TECHNIQUES
-
A. LES CONTRAINTES INTERNES DE
CALENDRIER
-
1. Février-octobre :
l'articulation entre la préparation du budget " n+1 " et
l'exécution du budget " n "
- a) Février : fin de l'exercice interne à la direction du budget des " perspectives budgétaires " et premier regard sur l'exécution en cours
- b) Avril : début des conférences budgétaires et première note de la direction du budget sur l'exécution
- c) Juillet : réunion d'arbitrages, envoi des lettres-plafonds et deuxième note de la direction du budget
- d) Octobre : début de l'examen du projet de loi de finances et troisième note de la direction du budget
- 2. Octobre-décembre : ne pas faire du collectif de fin d'année un exercice purement formel déconnecté de la réalité budgétaire
-
1. Février-octobre :
l'articulation entre la préparation du budget " n+1 " et
l'exécution du budget " n "
- B. LES CONTRAINTES EXTERNES D'HARMONISATION AVEC LES AUTRES INSTRUMENTS DE SUIVI DES FINANCES PUBLIQUES
-
A. LES CONTRAINTES INTERNES DE
CALENDRIER
-
IV. UN SUIVI DE L'EXÉCUTION SOUS
CONTRÔLE POLITIQUE : L'EXEMPLE DE 1999
-
A. UNE SITUATION DE BONNE
EXÉCUTION BUDGÉTAIRE ANALYSÉE EN DÉTAIL PAR LA
DIRECTION DU BUDGET DÈS LE 13 JUILLET 1999
- 1. La note du 7 avril 1999 : une exécution globalement en phase avec les prévisions de la loi de finances initiale
- 2. La note du 13 juillet 1999 : une amélioration du déficit budgétaire de 25,9 milliards de francs imputable pour les deux tiers aux plus-values de recettes
- 3. La note du 26 octobre 1999 : une exécution qui se rapproche en 1999 du niveau prévu pour 2000 mais qui ne se retrouve pas dans le projet de collectif budgétaire
- 4. La note du 14 décembre 1999 : comment contenir l'amélioration du solde budgétaire ?
- B. UN PROGRAMME DE FINANCEMENT FACILITÉ DÈS LE 10 JUIN 1999 POUR LA DIRECTION DU TRÉSOR
- C. LES BUDGETS ÉCONOMIQUES DE LA DIRECTION DE LA PRÉVISION : EN FÉVRIER, L'OBJECTIF DE DÉFICIT BUDGÉTAIRE EST JUGÉ ATTEIGNABLE
- D. UNE DISSIMULATION VOLONTAIRE PAR LE GOUVERNEMENT JUSQU'À LA FIN DE L'ANNÉE
-
E. LE PARLEMENT, ET NOTAMMENT
L'ASSEMBLÉE NATIONALE, TENU À L'ÉCART DE CES
INFORMATIONS
- 1. Le 19 novembre 1999, le ministre de l'économie réfute officiellement le chiffrage de votre commission des finances sur la " cagnotte "
- 2. Un projet de collectif présenté le 24 novembre 1999 au Parlement dont les recettes étaient notoirement sous-évaluées
- 3. Le " coup de théâtre " du 20 décembre 1999 devant le Sénat
-
A. UNE SITUATION DE BONNE
EXÉCUTION BUDGÉTAIRE ANALYSÉE EN DÉTAIL PAR LA
DIRECTION DU BUDGET DÈS LE 13 JUILLET 1999
-
I. LA FIXATION DU NIVEAU DE
L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE : UN ACTE POLITIQUE MAJEUR
-
CHAPITRE II :
LES RECETTES : UNE VARIABLE ALÉATOIRE DIFFICILE À PRÉVOIR- I. LA PRÉPARATION DE LA LOI DE FINANCES EN RECETTES : UN EXERCICE DÉLICAT
-
II. LE SUIVI DE L'EXÉCUTION DES
RECETTES : UNE MÉTHODE EFFICACE
- A. UNE MÉTHODE BIEN RODÉE
-
B. UNE MÉTHODE QUI A FAIT SES PREUVES EN
1999 : DES SURPLUS DE RECETTES FISCALES CONNUS DÈS JUILLET
- 1. Un début d'année dominé par l'incertitude
- 2. Des inquiétudes dissipées à partir des résultats du mois d'avril
- 3. Un excédent arbitré à 20 milliards de francs début juillet
- 4. Un excédent volontairement minoré fin août
- 5. Un écart croissant d'octobre à décembre entre les révisions officielles et les prévisions d'exécution
- 6. La " surprise " de fin d'année
- C. LES RECETTES NON FISCALES : UN PILOTAGE À VUE PAR LE POUVOIR POLITIQUE
-
III. DE NOMBREUSES OPÉRATIONS
COMPTABLES ONT AFFECTÉ LES EXERCICES 1998, 1999 ET 2000
- A. LES REPORTS DE RECETTES PURS ET SIMPLES
- B. LES CHANGEMENTS DE MÉTHODES COMPTABLES AUX FINS DE REPORTS
-
CHAPITRE III :
LES DÉPENSES : LA VOLONTÉ DE MAÎTRISE ET LA TENDANCE AU DÉRAPAGE-
I. L'EXÉCUTION DES
DÉPENSES : UNE PRÉSENTATION EN FONCTION DU BESOIN D'EN
DÉMONTRER LA MAÎTRISE
-
A. UN DÉRAPAGE TRADITIONNEL DES
DÉPENSES
- 1. Un mauvais calibrage des crédits inscrits en loi de finances peu favorable à la maîtrise des dépenses
-
2. Les notes d'exécution de la direction
du budget : un dérapage des dépenses récurrent
- a) La première note sur l'exécution du budget 1997 en date du 8 avril 1997
- b) La première note sur l'exécution du budget 1999 en date du 7 avril 1999
- c) La deuxième note sur l'exécution en date du 13 juillet 1999
- d) La troisième note sur l'exécution en date du 26 octobre 1999
- e) La dernière note sur l'exécution en date du 14 décembre 1999
- 3. Un dérapage des dépenses confirmé par la direction de la prévision
- 4. La norme de progression des dépenses fixée a priori n'est respectée qu'au prix d'économies forfaitaires
- B. L'IMPÉRATIF SUR LES DÉPENSES : TOUT FAIRE POUR AFFICHER LE RESPECT DES ENGAGEMENTS PRIS
-
A. UN DÉRAPAGE TRADITIONNEL DES
DÉPENSES
-
II. L'ÉLABORATION DU BUDGET :
L'INSUFFISANTE REMISE EN CAUSE DE L'EXISTANT POUSSE LES DÉPENSES
À LA HAUSSE
- A. UNE PROCÉDURE BUDGÉTAIRE DE NATURE PRESQUE EXCLUSIVEMENT ADMINISTRATIVE
- B. DES INFORMATIONS BUDGÉTAIRES ET FINANCIÈRES NOMBREUSES MAIS DE MAUVAISE QUALITÉ
-
I. L'EXÉCUTION DES
DÉPENSES : UNE PRÉSENTATION EN FONCTION DU BESOIN D'EN
DÉMONTRER LA MAÎTRISE
-
CONCLUSION :
LA NÉCESSAIRE MATURATION DU DÉBAT BUDGÉTAIRE EN FRANCE - CONTRIBUTION DE BERNARD ANGELS, SÉNATEUR DU VAL D'OISE ET DE PAUL LORIDANT, SÉNATEUR DE L'ESSONNE, AU RAPPORT DE LA MISSION D'ENQUÊTE CHARGÉE DE RECUEILLIR DES ÉLÉMENTS D'INFORMATION SUR L'ÉLABORATION ET L'EXÉCUTION DES LOIS DE FINANCES
- EXAMEN EN COMMISSION
- ANNEXES
-
ANNEXE N° 1 :
PROGRAMME DE TRAVAIL -
ANNEXE N° 2 :
LISTE DES DOCUMENTS DE SERVICE OBTENUS PAR LA COMMISSION -
ANNEXE N° 3 :
DOCUMENTS DE SERVICE REPRODUITS -
ANNEXE N° 4 :
LES GRANDES ÉTAPES DE LA PROCÉDURE BUDGÉTAIRE -
ANNEXE N° 5 :
COMMENT MIEUX CONNAÎTRE LA SITUATION BUDGÉTAIRE ET FINANCIÈRE DE L'ÉTAT -
ANNEXE N° 6 :
RÉPONSES DE LA DIRECTION DU BUDGET AU QUESTIONNAIRE " DONNÉES BUDGÉTAIRES SUR DIX ANS DE FINANCES PUBLIQUES (1989-1999) "