Projet de loi, relatif à la réduction négociée du temps de travail
SOUVET (Louis)
RAPPORT 30 (1999-2000) - Commission des Affaires sociales
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Table des matières
-
TRAVAUX DE LA COMMISSION
- I. AUDITION DE MME MARTINE AUBRY, MINISTRE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ
-
II. AUDITIONS DU MERCREDI 29 SEPTEMBRE
1999
- A. AUDITION DE M. ADRIEN BEDOSSA, VICE-PRÉSIDENT DE L'UNION NATIONALE DES PROFESSIONS LIBÉRALES (UNAPL)
- B. AUDITION DE M. MICHEL COQUILLON, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT DE LA CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DES TRAVAILLEURS CHRÉTIENS (CFTC)
- C. AUDITION DE M. ARNOLD BRUM, CHEF DU SERVICE DES AFFAIRES SOCIALES DE LA FÉDÉRATION NATINALE DES SYNDICATS D'EXPLOITANTS AGRICOLES (FNSEA)
-
III. AUDITIONS DU MARDI 5 OCTOBRE 1999
- A. AUDITION DE M. GEORGES RIFFARD, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA FÉDÉRATION DES ÉTABLISSEMENTS HOSPITALIERS DE L'ASSISTANCE PRIVÉE (FEHAP)
- B. AUDITION DE M. MICHEL JALMAIN, SECRÉTAIRE NATIONAL DE LA CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DÉMOCRATIQUE DU TRAVAIL (CFDT)
- C. AUDITION DE MME MICHELLE BIAGGI, SECRÉTAIRE CONFÉDÉRAL DE LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL-FORCE OUVRIÈRE (CGT-FO), ACCOMPAGNÉE DE M. JEAN-CLAUDE MAILLY, ASSISTANT DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
-
IV. AUDITIONS DU MERCREDI 6 OCTOBRE 1999
- A. AUDITION DE MME MARYSE DUMAS, SECRÉTAIRE CONFÉDÉRALE DE LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DU TRAVAIL (CGT) DE M. ROLAND METZ, ANIMATEUR DU SECTEUR GARANTIES COLLECTIVES, ET DE M. MICHEL DONEDDU, SECRÉTAIRE NATIONAL DE L'UNION GÉNÉRALE DES INGÉNIEURS, CADRES ET TECHNICIENS DE LA CGT (UGICT-CGT)
- B. AUDITION DE M. JEAN DELMAS, PRÉSIDENT DE L'UNION PROFESSIONNELLE ARTISANALE (UPA)
- C. AUDITION DE M. DENIS KESSLER, VICE-PRÉSIDENT DU MOUVEMENT DES ENTREPRISES DE FRANCE (MEDEF) ET DE M. BERNARD BOISSON, DIRECTEUR DES AFFAIRES SOCIALES
- D. AUDITION DE M. JEAN-FRANÇOIS VEYSSET, MEMBRE DU BUREAU ET PRÉSIDENT DE LA COMMISSION SOCIALE DE LA CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES (CGPME) ET DE M. GEORGES TISSIÉ, DIRECTEUR DES AFFAIRES SOCIALES
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V. AUDITIONS DU MARDI 12 OCTOBRE 1999
- A. AUDITION DE M. JEAN-MARC ICARD, SECRÉTAIRE NATIONAL CHARGÉ DE L'EMPLOI À LA CONFÉDÉRATION FRANÇAISE DE L'ENCADREMENT-CONFÉDÉRATION GÉNÉRALE DES CADRES (CFE-CGC)
- B. AUDITION DE M. DENIS GAUTIER-SAUVAGNAC, PRÉSIDENT DE L'UNION NATIONALE POUR L'EMPLOI DANS L'INDUSTRIE ET LE COMMERCE (UNEDIC), ACCOMPAGNÉ DE M. DOMINIQUE CHERTIER, DIRECTEUR GÉNÉRAL
- C. AUDITION DE M. EMILE ZUCCARELLI, MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DE LA RÉFORME DE L'ETAT ET DE LA DÉCENTRALISATION
- VI. EXAMEN DU RAPPORT
-
AVANT-PROPOS
- I. LES FRANÇAIS CONTINUENT À DOUTER DU BIEN-FONDÉ DES 35 HEURES
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II. LES PARTENAIRES SOCIAUX ET LE
GOUVERNEMENT NE S'ACCORDENT
PAS SUR LE BILAN DE LA PREMIÈRE LOI
- A. LE PREMIER MINISTRE CONSIDÈRE QUE " L'ENGAGEMENT PRIS SERA TENU "22 Intervention de M. Lionel Jospin, Premier ministre, aux journées parlementaires du groupe socialiste, Strasbourg, 27 septembre 1999.
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B. LES ORGANISATIONS D'EMPLOYEURS
DÉNONCENT LE BILAN DE LA LOI
DU 13 JUIN 1998 DE MANIÈRE UNANIME
- 1. Le MEDEF reste résolument opposé à la loi du 13 juin 1998
- 2. La CGPME et le CJD mettent en avant les difficultés rencontrées par les PME pour s'adapter à cette loi
- 3. L'UPA et le SDI considèrent que la loi du 13 juin 1998 n'encourage pas l'emploi dans les très petites entreprises
- 4. La FNSEA considère que les modalités d'application des 35 heures sont peu adaptées au monde agricole
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C. LES SYNDICATS DE SALARIÉS SONT
DIVISÉS SUR LE BILAN DES
35 HEURES ET DUBITATIFS QUANT AUX OBJECTIFS RÉELS DU SECOND
PROJET DE LOI
- 1. La CFDT est globalement favorable à la loi du 13 juin 1998 mais émet des réserves substantielles sur le nouveau texte
- 2. La CGT dénonce une " remise en cause des acquis sociaux "
- 3. FO considère que le bilan de la loi n'est " pas fameux "
- 4. La CFTC craint que ce projet de loi remette en cause son existence
- 5. La CGC-CFE estime que le projet de loi rétablit " le servage des cadres "
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III. LE GOUVERNEMENT PROCÈDE À UN AMALGAME
ENTRE LES EMPLOIS
CRÉÉS PAR LA CROISSANCE ET LES RÉSULTATS DES 35 HEURES
- A. COMME PRÉVU, LES " 35 HEURES " SE METTENT EN PLACE SANS BEAUCOUP D'EMBAUCHES5555 " Les 35 heures se mettent en place sans beaucoup d'embauche ", article de M. Alain Faujas, in " Le Monde " du 21 septembre 1999.
- B. DEPUIS DEUX ANS LA FRANCE FAIT MOINS BIEN QUE SES PARTENAIRES EUROPÉENS EN TERMES DE CRÉATION D'EMPLOIS
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IV. LES 35 HEURES ONT ROUVERT L'ÉPINEUX
DÉBAT SUR LA
REPRÉSENTATIVITÉ DES SYNDICATS
- A. LA MULTIPLICATION DES ACCORDS " DONNANT-DONNANT " DANS LE CADRE DES 35 HEURES POSE LE PROBLÈME DE LA REPRÉSENTATIVITÉ DES SIGNATAIRES
- B. LES PARTENAIRES SOCIAUX SONT MAJORITAIREMENT OPPOSÉS AU RECOURS AU RÉFÉRENDUM
- C. LES PARTENAIRES SOCIAUX DEMANDENT LA VALIDATION LÉGISLATIVE DE LA RECONDUCTION DU MANDATEMENT PRÉVU PAR L'ACCORD DE 1995
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V. LES ACCORDS CONCLUS ENTRE LES PARTENAIRES
SOCIAUX SONT REMIS
EN CAUSE PAR LE GOUVERNEMENT
- A. LA LOI DU 13 JUIN 1998 A MODIFIÉ UNE RÉGLEMENTATION DÉJÀ ABONDANTE ET COMPLEXE SUR LE TEMPS DE TRAVAIL
- B. LA MISE EN OEUVRE DE LA LOI DU 13 JUIN 1998 ET LA PRÉPARATION DE LA SECONDE LOI ONT JETÉ LE DOUTE SUR LA VALIDITÉ DE CERTAINS ACCORDS COLLECTIFS ET INDIVIDUELS
-
VI. LES 35 HEURES DANS LA FONCTION PUBLIQUE
SE HEURTENT AUX
QUESTIONS DE LA FLEXIBILITÉ ET DE L'EMPLOI
-
A. " L'AMÉNAGEMENT ET LA
RÉDUCTION DU TEMPS
DE TRAVAIL (...) DOIVENT ÊTRE SAISIS COMME UNE OPPORTUNITÉ
D'AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DU
SERVICE PUBLIC "133133 Le temps de travail dans les trois
fonctions publiques,
rapport au ministre de la fonction publique, de la réforme de
l'Etat et de la
décentralisation, M. Jacques Roché, rapporteur, la documentation
française, collection
des rapports officiels, février 1999, p. 99.
-
1. Les cinq constats du
rapport Roché
- a) Une réglementation inadaptée à la fois rigide, incomplète et complexe.
- b) Une mesure hebdomadaire de la durée du travail qui n'est plus pertinente
- c) Une absence d'instrument de mesure uniforme
- d) Des aménagements du temps de travail réalisés au détriment des usagers du service public
- e) Une absence de réflexion globale sur l'organisation du travail
- 2. Le rapport Roché prône des modifications de la réglementation et une large concertation à l'occasion de la mise en oeuvre de la réduction du temps de travail
-
1. Les cinq constats du
rapport Roché
- B. LE GOUVERNEMENT EST INCAPABLE D'ESTIMER LES COÛTS GÉNÉRÉS PAR LE PASSAGE AUX 35 HEURES DANS LES FONCTIONS PUBLIQUES
-
A. " L'AMÉNAGEMENT ET LA
RÉDUCTION DU TEMPS
DE TRAVAIL (...) DOIVENT ÊTRE SAISIS COMME UNE OPPORTUNITÉ
D'AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DU
SERVICE PUBLIC "133133 Le temps de travail dans les trois
fonctions publiques,
rapport au ministre de la fonction publique, de la réforme de
l'Etat et de la
décentralisation, M. Jacques Roché, rapporteur, la documentation
française, collection
des rapports officiels, février 1999, p. 99.
- VII. LES 35 HEURES SÈMENT LE TROUBLE DANS LE SECTEUR MÉDICAL ET SOCIAL
-
VIII. UN PROJET DE LOI AU CARACTÈRE
IDÉOLOGIQUE
EXACERBÉ QUI RENONCE À PRIVILÉGIER L'EMPLOI
- A. LE SÉNAT, LORS DE LA DISCUSSION DE LA PREMIÈRE LOI " AUBRY ", S'ÉTAIT MONTRÉ FAVORABLE À UN DISPOSITIF SOUPLE ET NÉGOCIÉ DE RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL
- B. LE PROJET DE LOI PRIVILÉGIE LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL À LA CRÉATION D'EMPLOIS
- C. LES MODIFICATIONS ADOPTÉES PAR L'ASSEMBLÉE NATIONALE ONT RENFORCÉ LE CARACTÈRE IDÉOLOGIQUE DU PROJET DE LOI
-
REGIME DES HEURES SUPPLEMENTAIRES
-
I. UN PROJET DE LOI NON
FINANCÉ
- A. LES ALLÉGEMENTS DE CHARGES SUR LES BAS SALAIRES ÉTAIENT CRITIQUÉS PAR LE GOUVERNEMENT
- B. LE GOUVERNEMENT A CHOISI DE RECOURIR AUX ALLÉGEMENTS DE CHARGES POUR " SAUVER " LES 35 HEURES
- C. LE FONDS DE FINANCEMENT DE LA RÉFORME DES COTISATIONS PATRONALES : UN DISPOSITIF COMPROMIS
-
II. LES PROPOSITIONS DE VOTRE COMMISSION
- 1. Supprimer les dispositions relatives à l'abaissement de la durée légale du travail
- 2. Corriger les dispositions adoptées à l'Assemblée nationale qui durcissent le texte
- 3. Privilégier le recours à la négociation collective pour les dispositions non liées à l'abaissement de la durée légale du travail
- 4. Développer la négociation collective et garantir l'application des accords
-
I. UN PROJET DE LOI NON
FINANCÉ
- EXAMEN DES ARTICLES
-
CHAPITRE PREMIER
-
Durée légale du travail et régime des heures supplémentaires -
CHAPITRE II
-
Répartition et aménagement du temps de travail -
CHAPITRE III
-
Dispositions relatives aux cadres -
CHAPITRE IV
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Travail à temps partiel et contrat intermittent -
CHAPITRE V
-
Dispositions relatives aux congés -
CHAPITRE VI
-
Compte épargne-temps -
CHAPITRE VII
--
Formation et réduction du temps de travail -
CHAPITRE VIII
-
Développement de la négociation des allégements de cotisations sociales -
CHAPITRE IX
-
Sécurisation juridique -
CHAPITRE X
-
Rémunération -
CHAPITRE XI
-
Application dans les professions agricoles -
CHAPITRE XII
-
Bilan pour l'emploi - TABLEAU COMPARATIF
- ANNEXES
-
ANNEXE N° 1
-
TABLEAU COMPARATIF DES ACCORDS 35 HEURES
DANS LES BRANCHES PROFESSIONNELLES
DES PLUS DE 100.000 SALARIÉS -
ANNEXE N° 2
-
HISTORIQUE DES ALLÉGEMENTS
DE CHARGES SOCIALES -
ANNEXE N° 3
-
DIRECTIVE N° 97/81/CE DU CONSEIL
DU 15 DÉCEMBRE 1997 CONCERNANT L'ACCORD-CADRE SUR LE TRAVAIL À TEMPS PARTIEL
CONCLU PAR L'UNICE, LE CEEP ET LA CES -
ANNEXE N° 4
-
RÉPONSES DE MME MARTINE AUBRY,
MINISTRE DE L'EMPLOI ET DE LA SOLIDARITÉ,
À UN QUESTIONNAIRE ÉCRIT
DE M. LOUIS SOUVET, RAPPORTEUR