Rapport d'information n° 233 (2003-2004) de M. Serge LEPELTIER , fait au nom de la délégation du Sénat pour la planification, déposé le 3 mars 2004
Disponible en une seule page HTML (621 Koctets)
Disponible au format Acrobat (1 Moctet)
- INTRODUCTION
-
PREMIÈRE PARTIE :
LA MONDIALISATION DE L'ÉCONOMIE :
MONTÉE DES INTERDÉPENDANCES ET ÉMERGENCE
DE PROBLÈMES GLOBAUX - I. LA MONTÉE DES INTERDÉPENDANCES
- A. LA CROISSANCE SPECTACULAIRE DES FLUX D'ÉCHANGES
- 1. L'expansion rapide du commerce international
- 2. La globalisation financière
- a) La croissance spectaculaire des flux financiers
- b) Globalisation financière et stratégies productives : le cas des investissements directs à l'étranger (IDE)
- 3. Les firmes multinationales jouent un rôle central dans la croissance de ces flux
- B. UNE INTÉGRATION CROISSANTE DE L'ÉCONOMIE MONDIALE
- C. LES « MOTEURS » DE LA MONDIALISATION
- 1. De puissantes logiques économiques
- a) Avantages comparatifs et spécialisation
- b) Les économies d'échelle et la recherche de la taille optimale pour les entreprises
- 2. Le rôle des facteurs technologiques
- 3. La mondialisation, un choix politique
- D. LA MONDIALISATION, UN PROCESSUS INACHEVÉ
- 1. La libéralisation n'est pas absolue
- a) Le niveau réel des protections douanières
- b) Des considérations politiques s'opposent à ce que le libre-échange soit généralisé à tous les domaines.
- 2. La volatilité des taux de change freine la croissance du commerce international
- 3. Une mondialisation géographiquement différenciée
- II. L'ÉMERGENCE DES BIENS PUBLICS MONDIAUX
-
DEUXIÈME PARTIE :
LES CONSÉQUENCES DE LA MONDIALISATION
DES ÉCHANGES SUR L'ENVIRONNEMENT - I. LA MONDIALISATION DONNE-T-ELLE UN AVANTAGE COMPÉTITIF AUX PAYS LES MOINS EXIGEANTS EN MATIÈRE D'ENVIRONNEMENT ?
- A. LE RISQUE DU « DUMPING ENVIRONNEMENTAL »
- B. LES DONNÉES EMPIRIQUES DISPONIBLES CONDUISENT À RELATIVISER L'AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE
- 1. Des exemples de délocalisation ou de recul des normes environnementales sont bien observés dans certains secteurs et dans certains pays du Sud
- 2. Les données macroéconomiques ne traduisent pas une spécialisation des pays en développement dans les activités polluantes
- 3. L'approfondissement de la mondialisation au cours des dernières décennies a été concomitant à un renforcement des normes environnementales dans les pays développés
- C. LES DIFFÉRENCES DE RÉGLEMENTATION ENVIRONNEMENTALE NE SONT GÉNÉRALEMENT PAS UN FACTEUR DÉTERMINANT DES CHOIX D'IMPLANTATION DES ENTREPRISES
- 1. Les coûts de mise en oeuvre des normes environnementales semblent relativement modestes
- 2. Les facteurs classiques de l'avantage comparatif dominent les considérations relatives aux normes environnementales
- 3. Des facteurs techniques ou de réputation peuvent dissuader les entreprises ou les Etats d'exploiter les écarts de normes environnementales
- II. LA CROISSANCE FAIT ELLE PARTIE DU PROBLÈME OU DE LA SOLUTION ?
-
TROISIÈME PARTIE
AMÉLIORER LA GOUVERNANCE MONDIALE ENVIRONNEMENTALE - I. LA GOUVERNANCE INTERNATIONALE DE L'ENVIRONNEMENT AUJOURD'HUI : DES DISPOSITIFS ÉCLATÉS AUX MOYENS RÉDUITS
- A. L'ACTION INTERNATIONALE EN FAVEUR DE L'ENVIRONNEMENT : FAIBLESSE ET DISPERSION DES MOYENS
- 1. Le Programme des Nations-Unies pour l'Environnement
- 2. Les accords multilatéraux environnementaux (AME)
- 3. Le Fonds pour l'environnement mondial
- B. LA PRISE EN COMPTE DE L'ENVIRONNEMENT PAR LES AUTRES ORGANISATIONS INTERNATIONALES : DES PROGRÈS À CONSOLIDER
- 1. Développement et environnement
- 2. Commerce et environnement
- a) L'exception environnementale dans les traités
- (1) L'article XX de l'accord GATT
- (2) L'Accord GATS (General agreement on Trade of services, ou Accord général sur le commerce des services) et l'Accord SPS (accord sur l'application des mesures sanitaires et phytosanitaires)
- (3) L'Accord OTC (Obstacles techniques au commerce)
- b) L'interprétation jurisprudentielle : des conditions d'application strictes
- (1) De strictes conditions d'application de l'article XX du GATT
- (2) Interprétation de l'article 5 de l'Accord SPS : réaffirmation de l'exigence de preuve scientifique
- c) Incertitudes autour de l'articulation entre AME et accords de l'OMC
- II. RÉÉQUILIBRER LA GOUVERNANCE MONDIALE EN FAVEUR DE L'ENVIRONNEMENT
- A. POUR UNE ORGANISATION MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT
- B. POUR L'ÉLABORATION DE NOUVELLES CONVENTIONS ENVIRONNEMENTALES
- C. DÉFENDRE LE PROJET D'UNE ÉCOTAXE INTERNATIONALE
- D. POUR UNE MEILLEURE PRISE EN COMPTE DE L'ENVIRONNEMENT PAR L'OMC
- E. CONTRIBUTION DE L'UNION EUROPÉENNE À LA GOUVERNANCE DE LA MONDIALISATION
- F. CONTRIBUTION NATIONALE À LA MAÎTRISE DE LA MONDIALISATION
- 1. Améliorer le diagnostic par la création d'un Observatoire national des effets de la mondialisation
- 2. Faire de l'aide publique au développement un levier de la préservation de l'environnement dans les pays du Sud
- 3. Préciser les règles de transparence pour les grands groupes
- 4. Renforcer la prise de conscience des enjeux liés à l'environnement et à la mondialisation dans toutes les administrations
- CONCLUSION
- ANNEXES
- COMPTES RENDUS D'AUDITIONS
- Audition de M. Dominique Plihon, professeur à l'université Paris XIII, président du conseil scientifique d'ATTAC FRANCE, le 12 mars 2003
-
Audition de Mme Laurence Tubiana, directrice de
l'Institut du développement durable et des relations internationales
(IDDRI),
le 1er avril 2003 -
Audition de M. Tom Jones, chef de division
à l'Organisation de développement et de coopération
économiques (OCDE)
le 1er avril 2003 -
Audition de Mme Jacqueline Aloisi de Larderel,
directrice de la Division du Commerce, de l'Industrie, et de l'Economie du
Programme des Nations-Unies pour l'Environnement,
le 8 avril 2003 -
Audition de M. Patrick Messerlin, professeur
d'économie à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris,
et directeur du Groupe d'Economie Mondiale (GEM),
le 8 avril 2003 -
Audition de M. Antoine Jeancourt-Galignani,
président de Gécina et de M. Philippe Trainar, directeur des
affaires économiques, financières, et internationales à la
Fédération française des sociétés
d'assurance,
le 13 mai 2003 -
Audition de M. Denys Gauer, ambassadeur
délégué à l'environnement, et
de
M. Philippe Lacoste, sous-directeur de l'environnement au Ministère des Affaires étrangères,
le 27 mai 2003 -
Audition de M. Dominique Bureau, directeur des
études économiques et de l'évaluation environnementale, de
Mme Sylviane Gastaldo, sous-directeur de l'environnement, des
régulations économiques, et du développement durable, et
de M. François Nass, chef du bureau des régulations
internationales, au Ministère de l'Ecologie et du Développement
durable,
le 3 juin 2003 - Audition de M. Dominique Carreau, professeur de droit international économique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne, le 26 juin 2003
-
Audition de M. Jean Salmon, vice-président
de la Commission économique,
de M. Guillaume Baugin, chargé des affaires parlementaires, et de M. Guillaume Brulé, économiste, de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture, le 2 juillet 2003 -
Audition de M. Michel Mousel, ancien
président de la Mission interministérielle de l'effet de serre
(MIES),
le 2 octobre 2003 -
Audition de M. Francis Stephan, sous-directeur du
développement économique et de l'environnement au
Ministère des Affaires étrangères,
le 22 octobre 2003. -
Audition de MM. Jean-Pierre Bompard,
secrétaire confédéral en charge des questions
internationales,
et Pierre Bobe, secrétaire confédéral en charge de l'énergie, de l'environnement, et du développement durable, à la Confédération française démocratique du Travail (CFDT),
le 22 octobre 2003. -
Audition de M. Yannick Jadot,
directeur des campagnes de Greenpeace France,
le 17 décembre 2003 -
LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES AU COURS
DE LA MISSION À GENÈVE
DE M. SERGE LEPELTIER DU 4 JUIN 2003 -
LISTE DES PERSONNES RENCONTRÉES AU COURS
DE LA MISSION À BRUXELLES
DE M. SERGE LEPELTIER DU 8 OCTOBRE 2003