Rapport d'information n° 174 (2010-2011) de M. Michel BOUTANT et Mme Joëlle GARRIAUD-MAYLAM , fait au nom de la commission des affaires étrangères, déposé le 14 décembre 2010
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LES PRINCIPALES CONCLUSIONS DU RAPPORT
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INTRODUCTION
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PREMIÈRE PARTIE LA FRANCE DOIT SE
PRÉPARER À DES SCÉNARIOS DE CRISES MAJEURES
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DEUXIÈME PARTIE : LA GESTION DES
CRISES REPOSE D'ABORD SUR LES FORCES D'ACTIVE DES ARMÉES, DES SERVICES
DE SÉCURITÉ ET DE SECOURS
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I. LE RECOURS AUX FORCES D'ACTIVE COMME AUX
RÉSERVES S'INSCRIT DANS LES DISPOSITIFS DE GESTION DES CRISES
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A. L'ARCHITECTURE DE LA DIRECTION POLITIQUE ET
STRATÉGIQUE DE CRISE A ÉTÉ RÉCEMMENT
PRÉCISÉE
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1. La direction politique et stratégique de
crise
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2. La conduite interministérielle de crise
sur le territoire national
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3. La conduite des opérations militaires en
dehors du territoire national
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a) Au plan politique, un processus
interministériel placé sous l'égide du Président de
la République et désormais contrôlé par le Parlement
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b) Au niveau militaire, un commandement
opérationnel centralisé, confié au chef
d'état-major des armées et exercé par le centre de
conduite et de planification des opérations (CPCO)
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a) Au plan politique, un processus
interministériel placé sous l'égide du Président de
la République et désormais contrôlé par le Parlement
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1. La direction politique et stratégique de
crise
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B. LA PRÉPARATION DES CRISES S'APPUIE SUR UN
EFFORT DE PLANIFICATION EN COURS
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A. L'ARCHITECTURE DE LA DIRECTION POLITIQUE ET
STRATÉGIQUE DE CRISE A ÉTÉ RÉCEMMENT
PRÉCISÉE
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II. DES FORCES D'ACTIVE DES ARMÉES, DES
SERVICES DE SÉCURITÉ ET DE SECOURS CALIBRÉS POUR FAIRE
FACE À DES CRISES MAJEURES
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I. LE RECOURS AUX FORCES D'ACTIVE COMME AUX
RÉSERVES S'INSCRIT DANS LES DISPOSITIFS DE GESTION DES CRISES
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TROISIÈME PARTIE : LES FORCES
D'ACTIVE DOIVENT CEPENDANT POUVOIR COMPTER SUR LE RENFORT DES RÉSERVES
MILITAIRES ET CIVILES
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I. UNE RÉSERVE MILITAIRE
PROFONDÉMENT REMANIÉE
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A. DE LA RÉSERVE DE MASSE À LA
RÉSERVE D'EMPLOI INTÉGRÉE AUX FORCES D'ACTIVES
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1. Une mutation profonde
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2. Une réserve intégrée aux
forces actives
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a) Les mobilisables, les disponibles et les
réservistes citoyens
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(1) Les mobilisables sous ESR, le coeur de la
réserve militaire
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(2) Les disponibles
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b) La réserve citoyenne
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c) Un renfort au coeur des forces actives
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(1) Des militaires à part
entière
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(2) Des missions de renfort des forces
actives
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(a) Un renfort intérimaire et
programmé pour contribuer à la continuité de la mission
des forces armées dans des périodes de pic d'activités
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(b) Un apport de compétences et d'expertise
dans des spécialités peu communes
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(c) Un relais de l'institution militaire
auprès de la société civile
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d) Des institutions spécifiques
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(1) La formation militaire initiale du
réserviste
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(2) La fonction de délégué
aux réserves
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(3) Un conseil supérieur de la
réserve militaire
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(4) Le comité directeur de la
réserve militaire
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(5) La Journée Nationale du
Réserviste (JNR)
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(6) Les associations de réservistes
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a) Les mobilisables, les disponibles et les
réservistes citoyens
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3. Un engagement volontaire et par nature
fragile
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a) Un engagement volontaire
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(1) Le volontariat : force et faiblesse des
réserves
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(2) Un renfort qui doit constamment être
fidélisé
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(a) S'assurer le bon emploi des
réservistes
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(b) L'insuffisante prise en compte des
compétences
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(c) Le niveau de rémunération
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(d) La lourdeur de la gestion administrative de la
réserve
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(e) L'attribution des grades et de
l'avancement
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b) Un engagement peu contraignant
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(1) Un contrat hybride
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(2) Un cadre juridique fondé sur un double
volontariat
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(3) Des réservistes discrets voire
« clandestins ».
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(4) Les tentatives pour faire des entreprises des
partenaires
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a) Un engagement volontaire
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1. Une mutation profonde
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B. UN FORMAT CALIBRÉ POUR LA GESTION DE
CRISE MAIS UNE MONTÉE EN PUISSANCE FREINÉE PAR LES CONTRAINTES
BUDGÉTAIRES
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1. Un format formellement établi en
fonction d'un scénario de crise
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a) Une montée en puissance rapide
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b) Un niveau d'activité ajusté en
fonction des contraintes budgétaires
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c) Une composition qui s'est modifiée avec
la fin du service militaire
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(1) Une surreprésentation des officiers en
voie de diminution.
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(2) Une augmentation de la part des
réservistes issus directement de la société civile qui
impose un effort accru de formation et de fidélisation
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a) Une montée en puissance rapide
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2. Un budget contraint pour un coût global
mal évalué
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1. Un format formellement établi en
fonction d'un scénario de crise
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C. DES MISSIONS DIFFÉRENTES SELON LES
DIFFÉRENTES ARMÉES ET SERVICES
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1. La réserve de la gendarmerie
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2. La réserve opérationnelle de
l'armée de terre
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3. La réserve opérationnelle de la
marine nationale
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4. Les réservistes opérationnels de
l'armée de l'air
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5. Service de santé des
armées
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6. Direction Générale pour
l'Armement (DGA)
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7. Service des Essences des Armées
(SEA)
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1. La réserve de la gendarmerie
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D. UNE RÉSERVE CITOYENNE À LA
CROISÉE DES CHEMINS
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A. DE LA RÉSERVE DE MASSE À LA
RÉSERVE D'EMPLOI INTÉGRÉE AUX FORCES D'ACTIVES
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II. L'ÉMERGENCE DE RÉSERVES CIVILES
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A. LA RÉSERVE CIVILE DE LA POLICE NATIONALE
EN DÉVELOPPEMENT
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1. Une réserve civile de la police
nationale inspirée de celle de la gendarmerie
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a) L'organisation de la réserve civile de
la police nationale
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(1) Les missions de la réserve civile de la
police nationale
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(2) Une réserve statutaire
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(3) Une réserve contractuelle
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(4) La réserve de la police nationale en
passe de s'ouvrir à la société civile, sur le
modèle de la réserve opérationnelle militaire
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b) Le statut du réserviste de la police
nationale
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(1) La rémunération
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(2) Le réserviste salarié et son
entreprise
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(3) Le statut du réserviste au sein de la
police nationale
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(4) La protection sociale du
réserviste
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c) L'état de la réserve civile de la
police nationale
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(1) La montée en puissance relative des
effectifs de la réserve de la police nationale
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(2) L'activité de la réserve de la
police nationale
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(3) Budget alloué au corps de
réserve de la police nationale
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a) L'organisation de la réserve civile de
la police nationale
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2. Un service volontaire citoyen de la police
nationale qui ressemble à la réserve citoyenne des
armées
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1. Une réserve civile de la police
nationale inspirée de celle de la gendarmerie
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B. LES RÉSERVES COMMUNALES DE
SÉCURITÉ CIVILE ENCORE EMBRYONNAIRES
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C. UN CORPS DE RÉSERVE CIVILE SANITAIRE QUI
COMMENCE À SE DÉVELOPPER
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D. UNE RÉSERVE PÉNITENTIAIRE EN
COURS DE FORMATION
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A. LA RÉSERVE CIVILE DE LA POLICE NATIONALE
EN DÉVELOPPEMENT
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III. D'AUTRES FORMES DE VOLONTARIAT CONCOURENT
À LA SÉCURITÉ NATIONALE
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IV. DES DISPOSITIFS DE RÉSERVES
HÉTÉROGÈNES QUI DÉPENDENT DE LA FIDÉLISATION
DES RÉSERVISTES
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I. UNE RÉSERVE MILITAIRE
PROFONDÉMENT REMANIÉE
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QUATRIÈME PARTIE : CES
RÉSERVES PEUVENT CONSTITUER UN RENFORT UTILE À LA BONNE GESTION
DES CRISES
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CINQUIÈME PARTIE : LES CONDITIONS DE
PARTICIPATION DES RÉSERVISTES À LA GESTION DES CRISES MAJEURES
DOIVENT ÊTRE AMÉLIORÉES
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I. DES EFFECTIFS DE RÉSERVISTES TRÈS
THÉORIQUES
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II. UNE DISPONIBILITÉ RÉELLE NON
VÉRIFIÉE
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A. LA PRÉSENCE DE PROFESSIONNELS DE LA
SÉCURITÉ OU DU SECOURS DANS LES RÉSERVES POSE LE
PROBLÈME DE LEUR DISPONIBILITÉ EN CAS DE CRISE
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B. LES CAS DE DOUBLE APPARTENANCE À DES
RÉSERVES NE SONT PAS EXCEPTIONNELS
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C. LA MOBILISATION DE RÉSERVISTES
PARTICIPANT À DES PLANS DE CONTINUITÉ D'ACTIVITÉ AU SEIN
D'OPÉRATEURS D'INTÉRÊT VITAL EST ÉGALEMENT
PROBLÉMATIQUE
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A. LA PRÉSENCE DE PROFESSIONNELS DE LA
SÉCURITÉ OU DU SECOURS DANS LES RÉSERVES POSE LE
PROBLÈME DE LEUR DISPONIBILITÉ EN CAS DE CRISE
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III. UNE RÉACTIVITÉ INSUFFISANTE
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IV. UN BESOIN ET UNE DOCTRINE D'EMPLOI QUI N'ONT
PAS ÉTÉ CLAIREMENT DÉFINIS
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V. UNE SITUATION QUI CONTRASTE AVEC CERTAINS
DISPOSITIFS ÉTRANGERS
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I. DES EFFECTIFS DE RÉSERVISTES TRÈS
THÉORIQUES
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CONCLUSION : FACILITER L'ENGAGEMENT DES
RÉSERVISTES EN CAS DE CRISE MAJEURE SUR LE TERRITOIRE NATIONAL
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I. FACILITER LA MOBILISATION DES
RÉSERVISTES EN CAS DE CRISE
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II. ASSURER UN ÉQUILIBRE ENTRE LES
RÉSERVES MILITAIRES ET CIVILES
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A. PRÉSERVER L'AUTONOMIE DE GESTION DE
CHAQUE RÉSERVE
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B. HARMONISER LES RÈGLES RELATIVES AUX
RELATIONS ENTRE LES RÉSERVISTES ET LEUR EMPLOYEUR
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C. RENFORCER LES RÉSERVES CIVILES
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A. PRÉSERVER L'AUTONOMIE DE GESTION DE
CHAQUE RÉSERVE
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III. REPENSER LE RÔLE DES
RÉSERVISTES EN CAS DE CRISE
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IV. AMÉLIORER LA GESTION QUOTIDIENNE DES
RÉSERVES
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I. FACILITER LA MOBILISATION DES
RÉSERVISTES EN CAS DE CRISE
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PROPOSITION DE LOI TENDANT À FACILITER
L'UTILISATION DES RÉSERVES MILITAIRES ET CIVILES EN CAS DE CRISE
MAJEURE
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EXAMEN EN COMMISSION
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ANNEXE 1 - COMPTES RENDUS DES AUDITIONS
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Audition de M. Hubert FALCO, Secrétaire
d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, le
9 février 2010
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Audition de M. Francis DELON, Secrétaire
Général de la Défense et de la Sécurité
Nationale, le 23 février 2010
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Audition du Général de Corps
d'Armées André de SAINT SALVY, le 24 février 2010
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Audition du vice-amiral Bernard ROGEL, sous chef
Opérations à l'état-major des armées, le
9 mars 2010
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Audition du Général de division Guy
CROUVIZIER, Délégué aux réserves de la Gendarmerie
nationale, le 10 mars 2010
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Audition du Médecin-Chef des services Luc
GUILLOU, Délégué aux réserves du service de
santé des armées, le 16 mars 2010
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Audition de l'Amiral François de LASTIC,
Délégué aux réserves de la marine nationale, le 24
mars 2010
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Audition de M. Henri-Michel COMET,
Secrétaire général du Ministère de
l'Intérieur, Haut fonctionnaire de défense et du Préfet
Yann JOUNOT, Haut fonctionnaire de défense adjoint Directeur de la
Direction de la Planification de Sécurité Nationale (DPSN), le 31
mars 2010
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Audition du général de brigade
aérienne Pascal HAMET, Délégué aux réserves
opérationnelles de l'Armée de l'air, le 7 avril 2010
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Audition du Préfet François LUCAS,
Directeur de la protection et de la sécurité de l'État au
SGDSN, le 5 mai 2010
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Audition au Centre de planification et de conduite
des opérations (CPCO), 11 mai 2010
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Visite de travail sur l'emploi des réserves
dans un scénario de crise à l'hôtel de commandement de
l'officier général de la zone de défense Sud-Ouest, le 19
mai 2010
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Audition du général d'armée
Elrick IRASTORZA, Chef d'état-major de l'armée de terre, le 25
mai 2010
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Audition de M. Cédric FONTAINE, Pôle
réserve sanitaire, Responsable de la Formation, Établissement de
Préparation et de Réponse aux Urgences Sanitaires (EPRUS), Le 2
juin 2010
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Audition du Préfet honoraire Gabriel
AUBERT, le 8 juin 2010
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Audition des représentants du Conseil
supérieur des réserves militaires : Colonel Jacques
VITROLLES, Président de L'UNOR, Premier Maitre Philippe COGAN,
Adjudant-chef Jean BISCH de la FNASOR, en présence du Colonel Luc
GRASSET, Secrétaire général par intérim du CRSM, le
15 juin 2010
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Audition de M. Jean BENET, sous directeur des
sapeurs pompiers et des acteurs du secours en présence du colonel Pierre
LAVILLAUREIX, le 6 juillet 2010
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Audition de M. Francis DELON, Secrétaire
général de la Défense et de la Sécurité
Nationale, le 6 juillet 2010
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Audition du Commandant échelon fonctionnel
Martine DELAPORTE, Chef de la mission nationale pour la réserve civile
à la Direction de l'administration de la Police nationale et du
Commandant de police Catherine DUPUY-DEMADRE de la Direction
générale de la Police nationale, le 7 juillet 2010
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Audition de M. Martin HIRSCH Président de
l'Agence du service civique, le 12 octobre 2010
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Audition de M. Xavier GUILHOU, Président du
Comité de Liaison Défense du MEDEF, en présence de M.
Loïck VIAOUËT, Directeur général de l'Union des
Industries et Métiers de la Métallurgie rhodanienne et du Colonel
Bernard HUARTE, Secrétaire général Comité de
Liaison «Défense-MEDEF», le 13 octobre 2010
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Audition de M. Hubert FALCO, Secrétaire
d'Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, le
9 février 2010
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ANNEXE 2 - COMPARAISON DES RÉSERVES
CIVILES ET MILITAIRES
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ANNEXE 3 - COMPARAISONS INTERNATIONALES
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ANNEXE 4 - TEXTES DE LOI DE
RÉFÉRENCE
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ANNEXE 5 - GLOSSAIRE