Rapport n° 73 - Tome I - Financement de la Sécurité sociale - Equilibres généraux et assurance maladie
M. Charles DESCOURS, Sénateur
Commission des Affaires sociales - Rapport n° 73 - Tome I - 1997-1998
Table des matières
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PREMIÈRE PARTIE
ÉQUILIBRES FINANCIERS GÉNÉRAUX-
I. UN BILAN ENCORE LACUNAIRE DE L'APPLICATION DE LA LOI DE FINANCEMENT POUR
1997
- A. LES OBSERVATIONS DE LA COUR DES COMPTES DANS SON DERNIER RAPPORT SUR LA SÉCURITÉ SOCIALE RESTENT LIMITÉES AU CADRE JURIDIQUE ET COMPTABLE DES LOIS DE FINANCEMENT
- B. LE RAPPORT DE LA COMMISSION DES COMPTES DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET L'ANNEXE B DU PROJET DE LOI DRESSENT UN PREMIER BILAN PLUS PRÉCIS MAIS ENCORE INCOMPLET DE L'APPLICATION DE LA PREMIÈRE LOI DE FINANCEMENT
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II. LE PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE POUR 1998 :
OBJECTIFS ET PRÉVISIONS
- A. LES CONDITIONS GÉNÉRALES DE L'ÉQUILIBRE : UN EXERCICE ENCORE IMPARFAIT
- B. LA NOUVELLE OPÉRATION D'APUREMENT DE LA DETTE : UN CONTEXTE INQUIÉTANT
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III. L'ÉQUILIBRE FINANCIER DU RÉGIME GÉNÉRAL : UNE FORTE AGGRAVATION DES
PRÉLÈVEMENTS, UNE ÉVOLUTION DES DÉPENSES SIMPLEMENT CONSTATÉE
- A. LES ÉVOLUTIONS TENDANCIELLES : UN DÉSÉQUILIBRE ENCORE PRÉOCCUPANT
- B. LES MESURES PROPOSÉES PAR LE GOUVERNEMENT : UNE AGGRAVATION DES PRÉLÈVEMENTS
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IV. LES ORIENTATIONS DE LA COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES
- A. SAUVEGARDER LA POLITIQUE FAMILIALE
- B. PRÉSERVER LA COHÉRENCE DU FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET CONTENIR LES PRÉLÈVEMENTS
- C. RÉTABLIR UN VÉRITABLE OBJECTIF DE MAÎTRISE DES DÉPENSES
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I. UN BILAN ENCORE LACUNAIRE DE L'APPLICATION DE LA LOI DE FINANCEMENT POUR
1997
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DEUXIÈME PARTIE
ASSURANCE MALADIE-
I. LA PREMIÈRE ANNÉE D'APPLICATION DU PLAN JUPPÉ : LES BASES D'UNE
INDISPENSABLE RÉFORME DE L'OFFRE DE SOINS ET UN SUCCÈS FINANCIER NOTABLE
- A. LA MISE EN OEUVRE DES ORDONNANCES : LES DÉBUTS, FRAGILES, D'UNE RÉFORME EN PROFONDEUR DE L'OFFRE DE SOINS ET DE L'ASSURANCE MALADIE
- B. UN BILAN FINANCIER TRÈS POSITIF, OBTENU SANS RATIONNEMENT DES SOINS ET SANS DEREMBOURSEMENT
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II. LA POLITIQUE DU NOUVEAU GOUVERNEMENT : UN ATTENTISME CERTAIN DANS LA MISE
EN OEUVRE DES RÉFORMES, UNE AUGMENTATION DES DÉPENSES ET DES PRÉLÈVEMENTS, ET
DÉJÀ DE PREMIERS DÉRAPAGES
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A. ENCORE DU TEMPS PERDU POUR LES RÉFORMES
- 1. La réforme hospitalière : beaucoup de retard pour l'installation de l'ANAES, une critique voilée des agences régionales de l'hospitalisation, un report des restructurations jusqu'en 1999
- 2. La réforme des soins de ville : la tenue d'états généraux de la santé toujours reportée, de longues hésitations avant d'approuver un avenant très contestable, l'informatisation des cabinets et la politique du médicament en panne
- 3. Les premières conséquences de la politique gouvernementale : une augmentation des dépenses d'assurance maladie depuis l'été
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B. LE DÉFICIT DE L'ASSURANCE MALADIE POUR 1998 N'EST RÉDUIT QUE GRÂCE A DE
NOUVEAUX PRÉLÈVEMENTS
- 1. Sur la forme : la réduction réelle du déficit est inférieure d'au moins 40 % à celle qui est affichée par le Gouvernement
- 2. Sur le fond : une réduction du déficit qui repose exlusivement sur de nouvelles taxes ou augmentations de prélèvements, à l'exclusion de mesures de maîtrise des dépenses
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3. L'objectif national d'évolution des dépenses d'assurance maladie pour 1998
: un objectif contestable en ce qu'il permet de financer l'offre de soins
hospitalière à périmètre constant et qu'il comporte encore 10 % de
dépenses non encadrées
- a) La croissance retrouvée ne saurait à elle seule jusifier une progression des dépenses
- b) La nécessaire récompense des professionnels de santé pourrait être réalisée avec un objectif inférieur
- c) L'objectif des dépenses hospitalières cautionne le gel des restructurations
- d) Votre commission propose de poursuivre la maîtrise des dépenses : dans un souci de répartition équitable de l'effort, elle propose de placer sous un mécanisme de régulation les quelque 10 % de l'ONDAM qui en sont dépourvus.
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A. ENCORE DU TEMPS PERDU POUR LES RÉFORMES
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III. LES DIX RECOMMANDATIONS DE VOTRE COMMISSION POUR L'ASSURANCE
MALADIE
- 1. Le Gouvernement doit rapidement clarifier les objectifs et le calendrier de sa politique de santé et d'assurance maladie
- 2. Le financement de l'assurance maladie ne saurait faire l'objet d'un basculement massif des cotisations sociales sur la CSG
- 3. L'adaptation du tissu hospitalier est une nécessité et ne saurait tolérer de pause en 1998
- 4. L'effort demandé aux professionnels doit être équitablement réparti
- 5. A l'avenir, des passerelles devront être reconnues entre les différentes enveloppes d'assurance maladie
- 6. La question de la démographie médicale doit être traitée dans les meilleurs délais
- 7. Les carrières et le statut des praticiens hospitaliers doivent être rendus plus attractifs
- 8. Le Gouvernement doit rapidement remettre en chantier la politique du médicament sans compromettre la crédibilité de la politique conventionnelle
- 9. L'informatisation des cabinets médicaux doit être menée sans retard
- 10. La Conférence nationale de santé doit poursuivre ses utiles travaux et donner aux parlementaires les éléments pour choisir
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I. LA PREMIÈRE ANNÉE D'APPLICATION DU PLAN JUPPÉ : LES BASES D'UNE
INDISPENSABLE RÉFORME DE L'OFFRE DE SOINS ET UN SUCCÈS FINANCIER NOTABLE