Appartenance politique :
Membre du Groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants
État civil :
Né le 9 août 1922
Décédé le 25 avril 2006
Profession :
Agriculteur
Département :
Ain
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

LA VERPILLIÈRE (Guy de)

Né le 9 août 1922 à Lagnieu (Ain)

Décédé le 25 avril 2006 à Lagnieu (Ain)

Député de l'Ain de 1967 à 1980

Sénateur de l'Ain de 1980 à 1989

Guy de La Verpillière voit le jour le 9 août 1922 à Lagnieu, au sud de Bourg-en-Bresse. Exploitant agricole et meunier, il est élu maire de Proulieu en 1953. En 1963, à la suite du rattachement de Proulieu à sa commune natale, il devient premier magistrat de Lagnieu. Président de l'association des maires de l'Ain de 1977 à 1995, il est également conseiller général du canton de Lagnieu. Il siège ainsi, de 1958 à 1988, à l'assemblée départementale de l'Ain et en exerce la vice-présidence.

Il sollicite en outre, à plusieurs reprises, un mandat parlementaire. Candidat indépendant dans la troisième circonscription de l'Ain aux élections législatives du 23 novembre 1958, il est éliminé dès le premier tour avec 8 387 des 42 109 suffrages exprimés. Tête de liste des Indépendants et Paysans, il échoue ensuite deux fois à conquérir un siège sénatorial. Le 26 avril 1959, après avoir réuni au premier tour 263 des 991 suffrages exprimés, il est battu de vingt voix au second tour par le radical Joseph Brayard, élu avec 425 des 987 suffrages exprimés. Joseph Brayard le défait encore le 23 septembre 1962 : il obtient 549 des 989 suffrages exprimés contre 440 pour le maire de Proulieu.

Guy de La Verpillière est finalement élu député aux élections législatives des 5 et 12 mars 1967. Candidat républicain indépendant dans la troisième circonscription de l'Ain, il arrive en tête au premier tour avec 15 907 des 50 783 suffrages exprimés. Il remporte ensuite la triangulaire du second tour avec 20 247 des 53 141 suffrages exprimés contre 19 592 à Régis Berlioz, candidat de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS), et 13 302 au député sortant du Centre démocrate, Émile Dubuis.

Il est réélu à trois reprises au second tour. En juin 1968, il est reconduit avec 31 842 des 49 632 suffrages exprimés contre 17 790 au candidat de la FGDS, Marcel Viénot. En mars 1973, candidat de l'Union des républicains de progrès, il est réélu avec 25 872 des 49 955 suffrages exprimés contre 24 083 au candidat du Mouvement des radicaux de gauche, Louis Lamarche. Enfin, en mars 1978, sous l'étiquette de la Majorité présidentielle, avec 34 287 des 64 247 suffrages exprimés, il défait de nouveau Louis Lamarche qui ne réunit que 29 960 voix.

Au Palais Bourbon, il s'inscrit au groupe des Républicains indépendants en 1967, avant de rejoindre, en 1978, celui de l'Union pour la démocratie française.

Membre de la commission des affaires culturelles de 1967 à 1973, il appartient ensuite à celle de la production et des échanges de 1973 à 1980. Il est également nommé membre du Conseil supérieur du service social en 1967.

De 1970 à 1973, il est nommé rapporteur pour avis des crédits consacrés aux affaires culturelles lors de l'examen des projets de loi de finances. Auteur, en 1971, d'une proposition de loi sur l'organisation des associations communales et intercommunales de chasses agréées, il intervient régulièrement en séance publique lorsqu'il s'agit de défendre les intérêt de son département. Il prend ainsi la parole sur la modification des limites de l'Ain (1967), les centrales nucléaires de la vallée du Rhône (1974 et 1975) et l'autoroute A42 reliant Lyon à Genève (1975).

Le premier édile de Lagnieu se montre également soucieux des ressources des collectivités locales : il prend la parole sur la suppression de la patente et la création d'une taxe professionnelle (1975), la dotation globale de fonctionnement versée par l'État (1978) et l'aménagement de la fiscalité directe locale (1979). Il s'exprime aussi, en 1969, sur les assurances maladie et maternité des travailleurs non salariés des professions non agricoles et, en 1972, sur l'organisation des professions médicales.

Il vote la loi portant création et organisation des régions en 1972, la loi Royer d'orientation du commerce et de l'artisanat en 1973, la loi portant réforme du divorce en 1975 et la loi Peyrefitte renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes en 1980. Il se prononce en revanche contre la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse en 1974.

Quatorze ans après son entrée à l'Assemblée nationale, il brigue un mandat sénatorial le 28 septembre 1980. Candidat sur la liste d'Union de la majorité conduite par le président du Conseil général de l'Ain, Roland Ruet, réélu dès le premier tour, il obtient 467 des 1 129 suffrages exprimés. Il est élu sénateur au second tour avec 591 des 1 132 suffrages exprimés contre 541 au candidat du MRG, Louis Jannel. Il abandonne ainsi les bancs du Palais Bourbon.

Au Palais du Luxembourg, il rejoint le groupe de l'Union des Républicains et des indépendants. Membre de la commission des affaires économiques, il appartient aussi à la délégation parlementaire pour les problèmes démographiques de 1983 à 1989.

Comme à l'Assemblée nationale, il intervient au Sénat sur les sujets qui intéressent les collectivités locales : la loi Deferre relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions qu'il vote en 1982, la fonction publique territoriale (1983), la taxe professionnelle (1984), la dotation globale d'équipement (1986), la participation des collectivités locales à la prévention des risques majeurs et à la protection de la forêt contre l'incendie (1987) et l'amélioration de la décentralisation (1987).

Élu d'un département où est implantée la centrale nucléaire du Bugey, il prend également la parole sur la part de l'énergie nucléaire dans les ressources énergétiques nationales (1980) et la réduction des importations énergétiques (1985). Il plaide, en 1980 et 1983, en faveur de l'instauration d'une prime abaissant la tarification de l'électricité pour les régions qui accueillent des centrales nucléaires.

Il s'exprime par ailleurs à la Chambre haute sur des sujets variés : l'organisation et la promotion des activités physiques et sportives en 1983, la pêche en eau douce et la gestion des ressources piscicoles en 1984 et la liberté de communication en 1986.

Après avoir voté contre la loi portant abolition de la peine de mort en 1981, il approuve la loi relative aux prestations de vieillesse, d'invalidité et de veuvage en 1982, et la loi relative au revenu minimum d'insertion en 1988.

En 1989, il choisit de mettre fin à sa carrière parlementaire en ne se représentant pas aux élections sénatoriales du 24 septembre. S'il quitte le Palais du Luxembourg - il avait déjà renoncé à son mandat de conseiller général en 1988 - il conserve néanmoins son fauteuil de maire de Lagnieu jusqu'en 1995. C'est son fils, Charles, qui lui succède alors, après avoir déjà pris sa suite au Conseil général de l'Ain.

Chevalier de l'ordre national du Mérite, il s'éteint le 25 avril 2006 à l'âge de quatre-vingt-trois ans, des suites d'une grave maladie.

Elu le 28 septembre 1980
Fin de mandat le 1er octobre 1989 (ne se représente pas)

Député de l'Ain

Membre de la commission des affaires économiques
Membre du Groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants
Membre de la délégation parlementaire pour les problèmes démographiques

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Guy DE LA VERPILLIERE

Avertissement : les extraits de tables nominatives et biographies sont issus d'une reconnaissance automatisée des caractères ; merci de nous signaler toute erreur ou coquille.

Page mise à jour le

Pour toute remarque relative à cette page, veuillez contacter : anciens-senateurs@senat.fr