- Appartenance politique :
- Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
- État civil :
- Né le 4 août 1895
Décédé le 24 mai 1964 - Profession :
- Exploitant agricole
- Département :
- Alger
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu du 8 décembre 1946 au 7 novembre 1948
Réélu du 7 novembre 1948 au 19 juin 1955 ( Fin de mandat )
Réélu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 31 mai 1959 (Non réélu(e))
1940-1958
BORGEAUD (Henri)
Né le 4 août 1895 à Alger
Décédé le 24 mai 1964 à Paris
Conseiller de la République, puis Sénateur d'Alger de 1946 à 1958
Henri Borgeaud est issu d'une famille d'origine suisse établie, lors de sa naissance, depuis trois générations en Algérie, et qui avait acquis, au moment de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, le domaine de la Trappe de Staouéli.
Henri Borgeaud souhaite gérer l'entreprise agricole familiale et il obtient dans ce but le diplôme de l'Institut national agronomique de Paris.
Engagé volontaire en 1914, il est titulaire de la croix de guerre.
A la fin de la guerre, il se consacre à l'administration de son domaine et fait montre d'un vif esprit d'entreprise : propriétaire viticulteur, il est également administrateur des tabacs Bastos, des ciments Lafarge pour l'Afrique du Nord et des établissements Vinson, qui représentent la firme Peugeot. Il acquiert également la Dépêche quotidienne.
Elu maire de la commune de Chéragas, dans le canton d'Alger, en 1930 - fonction qu'il conserve jusqu'en 1962 -, conseiller général d'Alger de 1933 à 1960, rapporteur du budget départemental à partir de 1933, il est délégué financier de 1938 à 1940, puis membre de l'Assemblée financière de l'Algérie à partir de 1945. Sa forte implantation locale le conduit à se présenter en 1946 au Conseil de la République en première position de la liste de Rassemblement républicain et d'Union algérienne, qui obtient dans le 1er collège d'Alger 552 voix sur 809 suffrages exprimés ; cette liste obtient deux élus sur les trois sièges à pourvoir.
Candidat de la liste d'Union algérienne et du Rassemblement du Peuple Français le 8 novembre 1948, il est réélu avec le plus grand nombre de suffrages (429 sur 587 exprimés).
En juin 1955, il est réélu en troisième position de la liste pour la Défense des départements français d'Algérie, qui remporte les trois sièges à pourvoir ; il obtient alors 390 voix sur 597 suffrages exprimés.
Membre du groupe du RGR, qu'il préside de 1951 à 1958, il appartient aux Commissions de l'intérieur, de la défense nationale et de la presse. L'essentiel de ses interventions en séance publique portent sur la défense de son département natal, qui se fait plus intransigeante à partir des troubles surgis en novembre 1954. Il échappe d'ailleurs de peu à un attentat le 31 octobre 1957.
Aussi prend-il part à la discussion du projet de loi portant statut organique de l'Algérie en 1947, aux débats sur la justice de paix et la création de postes à la cour d'appel d'Alger en 1949, sur l'application à l'Algérie de la proposition de loi sur la dévolution des biens des entreprises de presse en 1952, sur les mesures prises par le Gouvernement en Algérie en 1954, sur la politique du Gouvernement en Méditerranée et en Afrique du Nord en 1956, et sur les institutions en Algérie en 1958.
Il intervient également sur l'application de la Constitution dans les TOM, l'immigration de main-d'oeuvre qualifiée (1948), la prolongation à dix-huit mois du service militaire actif (1950), l'application de la légalité républicaine en AOF, et le délai-congé (1957). Les 2 et 3 juin 1958, il vote pour les pleins pouvoirs, et pour la révision constitutionnelle.
Parallèlement à l'exercice de son mandat national, il occupe la présidence du conseil général d'Alger de 1951 à 1952 et développe ses responsabilités économiques et financières puisqu'il devient président directeur général de la Banque Borgeaud et Cie, et de la Raffinerie française, administrateur du Nord-Africain commercial à Alger et vice-président du Comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agriculture. Il est également vice-président de la section de l'Algérie au comité central de la France d'outre-mer.
La diversité de ses responsabilités fait d'Henri Borgeaud l'un des Français d'Algérie parmi les plus influents.
Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire, en 1936, il est promu officier en 1949.
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Ve République
BORGEAUD (Henri)
Né le 4 août 1895 à Alger
Décédé le 24 mai 1964 à Paris
Conseiller de la République, puis sénateur d'Alger de 1946 à 1959
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome II, pp. 441-442)
Battu aux élections sénatoriales de 1959, Henri Borgeaud conserve ses mandats de maire et de conseiller général de Chéragasse (canton d'Alger). Il poursuit également sa carrière d'administrateur de sociétés à la Compagnie des phosphates de Constantine, à la Manufacture de tabacs, cigares et cigarettes « J. Bastos », à la Compagnie nord-africaine des ciments Lafarge, et aux Etablissements Vinson.
Président d'honneur de la fédération des maires du département d'Alger, il décède à Paris, cinq ans après la fin de sa carrière sénatoriale.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Henri BORGEAUD
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