- Appartenance politique :
- Groupe Socialiste
- État civil :
- Né le 7 mai 1900
Décédé le 6 mars 1962 - Profession :
- Instituteur
- Département :
- Allier
-
Ancien sénateur de la IVe République
Accéder à la notice de Fernand AUBERGER sous la Ve République
Elu le 7 novembre 1948
Elu le 19 juin 1955
Fin de mandat le 26 avril 1959 (Elu(e) sénateur de la cinquième République)
Ve République (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)
1940-1958
AUBERGER (Fernand)
Né le 7 mai 1900 à Rocles (Allier)
Décédé le 6 mars 1962 à Chamalières (Puy de dôme)
Sénateur de l'Allier de 1948 à 1958
Fils d'ouvriers agricoles, Fernand Auberger, à sa sortie de l'Ecole normale d'instituteurs de l'Allier, en 1919, occupe différents postes dans ce département, avant d'être nommé à Bellerive-sur-Allier, en 1929. Adhérent de la SFIO, où il fait partie de la tendance « gauche révolutionnaire », militant syndicaliste dès 1928, il devient, en 1939, secrétaire départemental de la section de l'Allier du Syndicat national des instituteurs. Mobilisé en septembre 1939, il est réformé temporairement pour maladie. En septembre 1940, Fernand Auberger réunit clandestinement le Syndicat des instituteurs de l'Allier et tente de faire paraître un bulletin de ce syndicat, en liaison avec le réseau « Alliance ». Il est alors déplacé d'office de Bellerive au Bouchaud, interné en novembre au camp de Mons dans le Puy de dôme, puis transféré quelques mois plus tard au camp de Nexon dans la Haute-Vienne, avant d'être placé en résidence surveillée au Bleymard en Lozère et révoqué. A sa libération, il parvient à pénétrer, durant quelques mois, dans un service du ministère de l'Intérieur, à Vichy, où il travaille pour la Résistance. Dénoncé, il est obligé de quitter son domicile et échappe à une arrestation de la Gestapo.
Au départ des occupants, le comité local de la Libération le désigne pour administrer la ville de Bellerive-sur-Allier. Le 22 juillet 1945, après une première élection annulée, il en est élu maire ; il le restera jusqu'à sa mort, faisant la preuve de ses qualités d'administrateur par de très nombreuses réalisations. Le 23 septembre 1945, Fernand Auberger est également élu conseiller général du canton d'Escurolles et sera réélu à chaque renouvellement, dès le premier tour de scrutin. Il fait preuve, au conseil général, d'une grande activité, tour à tour ou simultanément vice-président du conseil général, président ou rapporteur de la Commission des finances. Il fonde également l'Association amicale des maires de l'Allier, dont il assure la présidence.
Il est élu conseiller de la République de ce département, le 7 novembre 1948, sur la liste du parti socialiste SFIO, et réélu, le 19 juin 1955, sur la liste d'action socialiste et républicaine pour la défense des libertés, présentée par la SFIO. Membre de la Commission des finances et des pensions, de 1949 à 1958, rapporteur, à plusieurs reprises, du budget de l'Education nationale, Fernand Auberger consacre la plus grande partie de ses nombreuses interventions à la défense des intérêts des anciens combattants et déportés, et aux grands problèmes de l'enseignement. Il est titulaire de la médaille de la reconnaissance française, de la médaille du courage et du dévouement, de la médaille du combattant volontaire de la Résistance, et chevalier des Palmes académiques.
Ve République
AUBERGER (Fernand)
Né le 7 mai 1900 à Rocles (Allier)
Décédé le 6 mars 1962 à Chamalières (Puy-de-Dôme)
Sénateur de l'Allier de 1948 à 1962
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome I, p. 414)
Après avoir voté contre le projet de loi relatif aux pleins pouvoirs, et contre le projet de loi relatif à la révision constitutionnelle de 1958, Fernand Auberger est réélu sénateur le 26 avril 1959. Membre du groupe socialiste du Sénat, il est nommé à la commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation. Il est choisi comme rapporteur spécial du budget de l'éducation nationale, et établit chaque année des rapports précis et documentés dans ce domaine. A l'occasion de l'examen des projets de loi de finances pour 1960, 1961 et 1962, il intervient également sur l'industrie et le commerce, les prestations sociales agricoles, la santé publique et les anciens combattants. Le 3 février 1960, il se prononce en faveur du projet de loi autorisant le gouvernement à prendre certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie.
Réélu maire de Bellerive-sur-Allier et conseiller général du canton d'Escurolles, il s'effondre, le 6 mars 1962, victime d'une hémorragie cérébrale, alors qu'il s'adressait à la jeunesse d'une société locale qu'il avait fondée. Gaston Monnerville, président du Sénat, prononce son éloge funèbre en séance publique le 20 mars suivant.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Fernand AUBERGER
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