- Appartenance politique :
- Groupe Socialiste
- État civil :
- Né le 24 octobre 1893
Décédé le 15 juillet 1972 - Profession :
- Ingénieur de travaux publics
- Département :
- Togo
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 23 décembre 1946
Elu le 14 novembre 1948
Fin de mandat le 18 mai 1952 (Non réélu(e))
1940-1958
GUSTAVE (Lucius-Duquesne)
Né le 24 septembre 1893 à Sainte-Anne (Guadeloupe)
Décédé le 15 juillet 1972 à Sainte-Anne (Guadeloupe)
Conseiller de la République, puis Sénateur du Togo de 1946 à 1952
Au terme d'études secondaires couronnées par le baccalauréat, Lucius-Duquesne Gustave s'engage, en 1917, comme commis-auxiliaire des travaux publics en Guadeloupe.
Il obtient ultérieurement le diplôme de l'Ecole spéciale des travaux publics de Paris, et devient conducteur de travaux, puis ingénieur des travaux publics des Colonies en 1933. Il est alors promu chef d'arrondissement, à Basse-Terre, puis chef de service pour la Guadeloupe de 1935 à 1939.
Parallèlement à cette ascension professionnelle, il milite au sein de la Ligue des droits de l'homme de Basse-Terre, et accède à sa présidence.
C'est en 1942 qu'il quitte son département natal, avec son affectation à Dakar, comme chef du service de la production industrielle de cette circonscription.
Puis, il est nommé au Togo, comme adjoint au directeur des Travaux publics.
C'est alors qu'il se présente avec l'étiquette SFIO, au Conseil de la République, lors de l'élection du 23 décembre 1946, dans le deuxième collège du Togo.
Seul candidat, il recueille les 23 suffrages exprimés. La situation est identique le 14 décembre 1948, et il est réélu dans les mêmes conditions.
Il rejoint le groupe socialiste, et siège aux commissions de la France d'outre-mer, et de la production industrielle.
Ses interventions publiques portent, pour l'essentiel, sur l'outre-mer, et les questions économiques : il est ainsi rapporteur de la Commission de la production sur la proposition de loi portant organisation de la sécurité sociale dans les mines, en 1947, puis intervient l'année suivante sur le statut juridique des centres techniques industriels, la rémunération des fonctionnaires outre-mer, les boursiers de la France d'outre-mer, ainsi que sur l'application de la Constitution dans les territoires d'outre-mer. De même s'exprime-t-il, en 1949, sur la politique économique dans les départements et territoires d'outre-mer, les circonscriptions électorales de ces départements, et la création d'une radiodiffusion de l'Union française.
En 1950, il participe aux débats sur le fonds d'investissement pour le développement économique et social outre-mer, sur l'extension au Togo de la réglementation des transports automobiles en Afrique Occidentale Française, et l'application aux territoires d'outre-mer d'un article du code pénal.
La Commission de la France d'outre-mer le charge également du rapport sur la protection des câbles sous-marins.
L'année suivante, il s'exprime sur le renouvellement de l'Assemblée nationale, l'élection des députés dans les territoires d'outre-mer, ainsi que sur les assemblées locales dans ces territoires.
Le scrutin du 18 mai 1952 se déroule, au Togo, non plus dans deux collèges distincts, mais par un scrutin de liste, et c'est celle du Parti Togolais du Progrès qui remporte alors les deux sièges à pourvoir.
Lucius-Duquesne Gustave, qui s'est présenté comme candidat isolé, ne recueille qu'onze voix sur 30 suffrages exprimés.
Il se retire alors de la vie politique nationale.
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Ve République
GUSTAVE (Lucius-Duquesne)
Né le 24 octobre 1893 à Sainte-Anne (Guadeloupe)
Décédé le 15 juillet 1972 à Sainte-Anne
Sénateur du Togo de 1946 à 1952
(Voir première partie de la biographie dans le Dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome 4, p. 288-289)
Représentant le Togo au Conseil de la République depuis 1946, Lucius-Duquesne Gustave sollicite le renouvellement de son mandat aux élections sénatoriales du 18 mai 1952. Mais il ne réunit alors que 11 voix sur 30 suffrages exprimés contre les candidats de la liste du Parti togolais du progrès, Jacques Zèle et Robert Ajavon, qui sont élus respectivement avec 18 et 17 voix.
Après ce revers électoral, L.-D. Gustave se retire de la vie politique. Cet ancien ingénieur des travaux publics affecté en Afrique depuis 1942, d'abord à Dakar puis au Togo, retourne alors en Guadeloupe.
C'est sur cette île, le 15 juillet 1972, qu'il s'éteint, à l'âge de soixante-dix-huit ans.
Il était chevalier du Nichan Iftikar et du Dragon d'Annam.
Sources
Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Lucius-Duquesnes GUSTAVE
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