B. DES FLUX D'INVESTISSEMENTS QUI DOIVENT SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS.
1. Des investissements français diversifiés mais globalement insuffisants, malgré de nombreuses initiatives.
a) Un montant total inférieur à 3 % des investissements étrangers au Mexique.
Selon
les statistiques françaises, le
flux
de nos investissements au
Mexique a atteint, pour l'année 1997, 600 millions de dollars, ce qui
porterait, en termes de
stocks
, à près de
2 milliards
de dollars
les investissements français dans ce pays. Ce chiffre
n'est pas négligeable et représente
3 % du total des
investissements étrangers
réalisés au Mexique. Les
principaux investissements ont concerné en 1997 la sous-traitance
automobile (à hauteur de 300 millions de dollars) et la grande
distribution (pour 130 millions de dollars). Un flux d'investissements
supplémentaires comparable a été constaté en 1998.
Ces données statistiques sont toutefois plus flatteuses que celles des
autorités mexicaines, qui n'enregistrent pas les
investissements
indirects
transitant par des pays tiers. Selon elles, les investissements
français ne se sont élevés, de 1994 à 1997,
qu'à 330 millions de dollars, soit
1 % du total
des
investissements étrangers au Mexique durant cette période. A
titre de comparaison, les investissements américains représentent
57 % de l'ensemble, ceux du Royaume-Uni 8 %, ceux des Pays-Bas 5,9 %, et ceux
de l'Allemagne 4 %...
Même en s'en tenant aux données françaises -qui paraissent
économiquement mieux fondées-, force est de constater qu'avec
3 % des investissements étrangers
, la France -sans même
parler des Etats-Unis (60 % du stock des investissements au Mexique)-
n'occupe que le
septième rang
au Mexique, loin
derrière nos deux voisins européens, le Royaume-Uni et
l'Allemagne (5 à 6 % des investissements étrangers), mais aussi
après le Japon, les Pays-Bas et la Suisse. L'Union européenne
dans son ensemble ne représente ainsi que 20 % du stock des
investissements étrangers au Mexique.