2. La structure des échanges commerciaux

a) Une balance commerciale très favorable

En dépit de l'évolution irrégulière de ces dernières années, la balance commerciale franco-mexicaine est demeurée constamment très favorable à la France. Le Mexique joue ainsi un rôle non négligeable dans la bonne santé de notre commerce extérieur.

Comme l'illustre le tableau ci-dessus, les importations françaises de produits mexicains -de l'ordre de trois milliards de francs par an- ont été, au cours des dernières années, plus régulières que nos exportations malgré la contraction des années 1995-1996. Elles ont été surtout en permanence très inférieures aux exportations françaises vers le Mexique.

Le solde commercial bilatéral , toujours favorable à la France, a ainsi été, au minimum, de 1 800 millions de francs en 1996. Il a dépassé, en 1994, 4 500 millions et un niveau comparable a été atteint, selon les derniers chiffres disponibles, en 1998. Le taux de couverture du commerce franco-mexicain dépasse ainsi 200 %, même s'il va de soi que la signification de ce résultat doit être relativisée par le montant global, trop limité, des échanges commerciaux bilatéraux.

b) Un commerce bilatéral dominé par les biens d'équipement

- La structure des exportations françaises vers le Mexique reste dominée par les biens d'équipement professionnel : ceux-ci représentent en effet, en 1997, 2 600 millions de francs (sur 6 310 millions d'exportations totales, soit 43 % de l'ensemble). Cette proportion est toutefois en diminution puisque les biens d'équipement professionnel représentaient jusqu'en 1995 plus de 50 % de l'ensemble de nos exportations.

Pour le reste, les principaux postes d'exportations françaises sont constitués par :

- Les produits chimiques (855 millions de francs), qui représentent 14 % de l'ensemble,

- les pièces détachées automobiles (721 millions, soit 11 %),

- les biens de consommation courante (709 millions, soit 11 %),

- les produits agroalimentaires (673 millions),

- les produits métallurgiques (590 millions),

- et l'électroménager (155 millions).

- De son côté, la structure de nos importations de produits mexicains a été marquée au cours de la dernière période par la disparition du poste pétrole , du fait de l'arrêt de nos importations pétrolières. Il en est résulté un accroissement du poids des biens manufacturés (85 %) en 1997. Dans ce cadre, une autre évolution notable concerne les biens d'équipement professionnel -et notamment les matériels d'électronique professionnelle- qui deviennent, en lieu et place des moteurs d'automobiles Renault, le premier poste de nos importations.

Celles-ci se sont ainsi, pour l'essentiel, réparties comme suit en 1997 :

- biens d'équipement professionnel : 885 millions de francs,

- moteurs Renault : 600 millions,

- produits agroalimentaires : 540 millions,

- biens de consommation courante : 300 millions,

- et produits chimiques : 295 millions.

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