B. DES RÉSULTATS NON DÉFINITIFS

• Les résultats issus du compte sont des estimations réalisées à l'aide de toutes les statistiques disponibles, la plus importante étant l'EAE auprès des entreprises de services réalisé par l'INSEE en relation avec le CNC et le SJTI. Les sources administratives du CNC sont également utilisées.

• Toutes ces sources sont plus ou moins biaisées ou lacunaires de sorte que de nombreux redressements et évaluations ont du être effectués. Des recoupements ont néanmoins été possibles entre les diverses sources statistiques. La qualité statistique des divers postes du compte est donc très variable selon les secteurs et doit encore progresser.

• Par ailleurs, le compte reste relativement incomplet, notamment pour tout ce qui concerne les opérations en capital.

• Fin avril 1998, le CNC et le SJTI estimaient que ces statistiques devaient être considérées comme provisoires, tant que des experts du secteur ne les avaient pas examinés, afin qu'ils soient vérifiés confrontés et au cas complétés.

• Au terme de cette phase de contrôle, le CNC et le SJTI pensent que les grands agrégats que compte seront peu affectés; en revanche, certains postes élémentaires pourraient faire l'objet de révisions plus ou moins fortes : en particulier, les variations annuelles et les soldes finaux (résultats brut courant, ressources en capital et investissements, solde des échanges extérieurs) pourront être sensiblement modifiés.

C. LE LECTEUR DOIT DONC CONSIDÉRER LES DONNÉES FINANCIÈRES SUR LES DIFFÉRENTS SOUS-SECTEURS DE L'INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE FRANÇAISE, AVEC PRÉCAUTION

• A ces incertitudes, le BIPE en a rajouté une en procédant à un agrégation des trois comptes de gestion de la production, de la distribution et de l'exploitation cinématographiques.

• En effet, dans le compte macro-économique, le compte de l'activité de distribution concerne à la fois l'activité de distribution des longs métrages et celle des programmes audiovisuels.

• Afin de considérer de manière assez juste les contours de la filière cinématographique française, le BIPE a estimé les données financières de l'activité de distribution cinématographique au prorata de son poids dans le chiffre d'affaires total du secteur (environ 80% pour toutes les années étudiées)

• Cela correspond donc à une hypothèse forte, étant donné les différences dans la méthode de gestion qui peuvent exister entre les deux activités de distribution.

• Cela était cependant le seul moyen de fournir un agrégat de la filière cinématographique.

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