B. POUR LES DIFFUSEURS, L'ENJEU DEVIENT LA RÉDUCTION DES DÉLAIS DE DIFFUSION
•
Actuellement, les délais de diffusion d'un film après sa sortie
en salle sont les suivants : 9 mois pour une cassette vidéo, un an
pour Canal+, 3 ans pour les chaînes hertziennes lorsqu'elles n'ont pas
participé à la coproduction.
• C'est pourquoi les chaînes participent de plus en plus à la
coproduction de certains films, afin de bénéficier d'un
délai réduit de diffusion (2 ans).
• Par ailleurs, les chaînes cherchent une deuxième
fenêtre, par exemple les bouquets satellites, pour diffuser les films
encore plus rapidement. Une bataille concurrentielle s'est amorcée entre
Canal+ et TPS sur la diffusion des films français.
• Les fenêtres de diffusion devraient encore évoluer avec le
développement du
Pay Per View
.
C. LE MARCHÉ DE LA VIDÉO CONFIRME LA SUPRÉMATIE DES FILMS AMÉRICAINS
•
Si le nombre de titres parus en vidéo s'équilibre entre films
français et films américains (43,8% contre 43,4% en 1995, pour un
total de 4 145 titres), il n'en va pas de même pour le nombre de
copies et le chiffre d'affaires, qui sont nettement plus élevés
pour les productions américaines (68,5% des copies et 78% du chiffres
d'affaires en 1995).
• Cette suprématie se retrouve dans le classement des cent
meilleures ventes en 1995 : 78 films américains, 15 films
français, 5 films britanniques, un film australien et un film
tchèque. Les films de Walt Disney et les films récents
recueillent le plus de succès.
• Les producteurs français dans l'ensemble ne se sont pas
mobilisés pour accroître les ventes vidéo.