B. LES RELATIONS CULTURELLES ET SCIENTIFIQUES ENTRE LA FRANCE ET L'OUZBÉKISTAN
Le
montant des crédits attribués à la coopération
culturelle, scientifique et technique s'est élevé à
3,85 millions de francs en 1997, contre 4,1 millions de francs en
1996.
Les Ouzbèks voient souvent le prototype des relations
franco-ouzbèkes dans la correspondance entre Tamerlan et le roi de
France Charles VI. Plus près de nous, à l'époque de
la décolonisation, le pouvoir soviétique a
développé l'enseignement du français en
Ouzbékistan, afin de former des coopérants à l'usage des
pays nouvellement indépendants, notamment l'Algérie et l'Afrique
francophone. A cet " accident " de l'histoire, notre langue doit une
diffusion certaine en Ouzbékistan. On compte ainsi environ
3.500 professeurs de français dans ce pays.
Par ailleurs, avant la dissolution d'Intourist, les Français
fournissaient les contingents les plus importants de visiteurs étrangers
à Samarcande et à Boukhara.
La présence de l'Institut français d'études sur l'Asie
centrale (IFEAC) à Tachkent et de l'Alliance française à
Samarcande constituent un atout indéniable pour la France qu'elle se
doit de promouvoir.
C. LA COOPÉRATION CULTURELLE, SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE ENTRE LA FRANCE ET LE TURKMÉNISTAN
Les
crédits affectés à l'action culturelle et scientifique
française au Turkménistan sont relativement faibles, puisqu'ils
s'élèvent à
1 million de francs
en 1995 et
1996.
L'obstacle majeur de cette coopération est en grande partie la
disparition quasi-totale de l'enseignement du français dans cette zone.
L'Ambassade de France au Turkménistan, composée d'une
équipe restreinte mais dynamique, a vu la nomination en décembre
1995 d'un attaché linguistique à Achkabad, chargé
d'amorcer une coopération linguistique avec le Turkménistan.
La mission sénatoriale considère comme indispensable le
renforcement des moyens humains et financiers de notre Ambassade, afin
d'amorcer une réelle coopération économique et culturelle
entre la France et le Turkménistan.