D. LES ÉTATS D'EXTRÊME-ORIENT ET D'ASIE DU SUD
Au-delà des
200.000 coréens
déportés par l'Union Soviétique d'Extrême-Orient en
Ouzbékistan à la veille de la seconde guerre mondiale
, le
Japon et la Corée du sud s'intéressent activement à cette
région
, notamment au Kazakhstan et à l'Ouzbékistan.
Si le volume des échanges courants avec le Japon reste marginal, les
entreprises japonaises manifestent un intérêt croissant pour
l'Ouzbékistan, notamment dans le secteur énergétique
(Mitsubishi, Mitsui), dans l'industrie métallurgique, le transport
aérien (projets aéroportuaires), les
télécommunications (Groupe Sumitono) et l'industrie textile. De
plus, le Japon est le premier bailleur de fonds de l'Ouzbékistan avec
450 millions de dollars déboursés. Par ailleurs, la
Corée a réalisé le plus important investissement direct
à l'étranger en Ouzbékistan, avec l'usine d'automobile
d'Asaka.
La Chine représente
, après la Russie,
le premier
partenaire de l'Ouzbékistan
. En outre, près de 4 % des
échanges extérieurs kazakhstanais s'effectuent avec
Pékin.
E. ISRAËL ET L'ASIE CENTRALE
La
présence israélienne reste pour le moment limitée aux
projets " clés en main " sans suivi régulier de la part
des entreprises israéliennes.
Le volume des échanges commerciaux avec l'Asie centrale est modeste,
mais en croissance rapide. Les relations ont d'abord été
établies avec le Kazakhstan et l'Ouzbékistan. Ainsi en
juillet 1997, une société conjointe formée de
l'Américain AES Corp. et de l'Israélien Santri Power s'est vu
confier l'exploitation de plusieurs centrales électriques du Kazakhstan
d'une puissance de 1.384 mégawatts.
Israël souhaite, à travers l'Aise centrale, assurer en premier lieu
des conditions favorables à l'émigration en Israël des
populations juives d'Asie centrale, dont le nombre est évalué
à environ 100.000. Son second souci est de contenir l'expansion du
fondamentalisme musulman, autrement dit, de contenir l'influence iranienne et
afghane.