- LISTE DES PRINCIPALES RECOMMANDATIONS
- L'ESSENTIEL
- AVANT-PROPOS : QUEL BILAN AGRICOLE
POUR LA MAJORITÉ GOUVERNEMENTALE DEPUIS 2017 ?
- LA COMPÉTITIVITÉ DE LA FERME FRANCE
- I. COMPÉTITIVITÉ DE LA FERME
FRANCE : LE GRAND IMPENSÉ DE LA POLITIQUE AGRICOLE MENÉE PAR
LE GOUVERNEMENT DEPUIS 2017
- A. DEPUIS 2017, UNE POLITIQUE TOURNÉE
UNIQUEMENT VERS LA « MONTÉE EN GAMME » DE
L'AGRICULTURE FRANÇAISE, À LA CHARGE DES AGRICULTEURS
- B. CETTE VISION EST À CONTRE-COURANT D'UN
MARCHÉ INTERNATIONAL AGROALIMENTAIRE QUI N'A JAMAIS ÉTÉ
AUSSI DYNAMIQUE ET SUR LEQUEL L'UNION EUROPÉENNE DISPOSE D'UNE POSITION
DE LEADER INCONTESTÉE
- C. CETTE POLITIQUE ACCROÎT UNE TENDANCE
QUASI-UNIQUE EN EUROPE : LA FERME FRANCE PERD DES PARTS DE MARCHÉ
À L'EXPORTATION ET VOIT LES IMPORTATIONS CONQUÉRIR L'ASSIETTE DES
FRANÇAIS
- D. TOUTES LES ÉTUDES ÉCONOMIQUES
MENÉES SUR LE SUJET CES DERNIÈRES ANNÉES DÉMONTRENT
QUE LE FACTEUR PRINCIPAL DE DÉSTABILISATION DE L'AGRICULTURE
FRANÇAISE EST SA PERTE DE COMPÉTITIVITÉ
- 1. Plusieurs études sont formelles : ce
qui explique le déclin de la Ferme France, c'est son déficit de
compétitivité
- 2. Les obstacles à la
compétitivité de la Ferme France : des charges plus
élevées sur de nombreux postes ; une productivité des
facteurs en berne ; un positionnement prix parfois hors du
marché
- 1. Plusieurs études sont formelles : ce
qui explique le déclin de la Ferme France, c'est son déficit de
compétitivité
- E. UN IMPÉRATIF ESSENTIEL EN CES TEMPS DE
CRISE : PROPOSER DES PRODUITS FRANÇAIS À TOUS, ET NON LES
RÉSERVER À QUELQUES-UNS
- A. DEPUIS 2017, UNE POLITIQUE TOURNÉE
UNIQUEMENT VERS LA « MONTÉE EN GAMME » DE
L'AGRICULTURE FRANÇAISE, À LA CHARGE DES AGRICULTEURS
- II. L'ÉTUDE DE CINQ CAS CONCRETS
DÉMONTRE QUE L'AGRICULTURE FRANÇAISE EST DEVENUE MOINS
PRODUCTIVE, MOINS ACCESSIBLE ET MOINS COMPÉTITIVE
- A. QUAND LA MONTÉE EN GAMME ENGENDRE UNE
BAISSE DE PRODUCTION ET MET EN PÉRIL LA FILIÈRE
FRANÇAISE : L'HISTOIRE D'UNE POMME FRANÇAISE QUI N'A PLUS LA
BANANE
- 1. La pomme est historiquement une filière
d'excellence française, fortement tournée à
l'export
- 2. Trois ruptures majeures témoignant d'une
crise de compétitivité sur les marchés internationaux
- a) Rupture n° 1 : la production
française a quasiment été divisée par deux depuis
1990
- b) Rupture n° 2 : des exportations en
chute libre dans un marché mondial de plus en plus concurrentiel
- c) Rupture n° 3 : des importations
non négligeables, notamment dans la filière transformation
- d) À la source de ces ruptures : une
pomme française sortie des radars des marchés faute d'une
compétitivité prix suffisante
- a) Rupture n° 1 : la production
française a quasiment été divisée par deux depuis
1990
- 3. Une compétitivité sapée
par des coûts de main-d'oeuvre et des surtranspositions
franco-françaises, contraignant les producteurs à se
spécialiser de plus en plus sur du haut de gamme, au détriment de
la filière pomme transformée
- a) Une structure de charges dominée par des
coûts de main-d'oeuvre où la France perd du terrain
- b) Le lourd effet des surtranspositions accentue
encore les distorsions de concurrence
- c) Une spécialisation haut de gamme
à marche forcée qui pose des difficultés
d'écoulement en raison d'une saturation du marché
- d) Le marché des produits de base est
délaissé, ce qui menace de déstabiliser la filière
et de faire la part belle aux importations.
- e) À ces menaces économiques
s'ajoutent des menaces psychologiques
- (1) Une filière au péril du
changement climatique
- (2) Un agriculteur présumé coupable,
c'est un agriculteur qui se désinstalle
- f) Des signes préoccupants de refus de se
lancer dans la production de pommes
- a) Une structure de charges dominée par des
coûts de main-d'oeuvre où la France perd du terrain
- 1. La pomme est historiquement une filière
d'excellence française, fortement tournée à
l'export
- B. LA SEULE MONTÉE EN GAMME NE PEUT
ÊTRE LE REMÈDE AU MANQUE DE COMPÉTITIVITÉ :
L'EXEMPLE DE LA FUITE EN AVANT DE LA FILIÈRE TOMATE, FAUTE DE MISE EN
oeUVRE D'UNE POLITIQUE DE BAISSE DES CHARGES
- 1. Une production française à
l'abandon dans un marché mondial qui explose
- 2. Une consommation de tomate en France qui
dépend, en grande partie, d'importations
- 3. Des écarts de
compétitivité majeurs expliquant cette dépendance aux
importations
- a) Avec des coûts de main-d'oeuvre
17 fois plus élevés qu'au Maroc, les producteurs de tomates
nationaux ne parviennent pas à rivaliser avec le géant
méditerranéen de la tomate
- b) Une hausse des cours des intrants fortement
pénalisante
- c) Sur les intrants, là encore des
surtranspositions pénalisent l'agriculture française
- a) Avec des coûts de main-d'oeuvre
17 fois plus élevés qu'au Maroc, les producteurs de tomates
nationaux ne parviennent pas à rivaliser avec le géant
méditerranéen de la tomate
- 4. L'histoire de la « tomate
cerise » : quand la tortue française se fait doubler par
les lièvres d'autres pays dans la course aux marchés de
niche
- 5. Quand le Gouvernement donne le coup de
grâce à la filière tomates : l'exemple des droits
à l'importation et de la filière bio
- 6. La filière dispose pourtant de
considérables atouts pour rebondir
- 1. Une production française à
l'abandon dans un marché mondial qui explose
- C. POUR EXPORTER, IL FAUT PRODUIRE ET POUR
PRODUIRE, IL FAUT DES REVENUS : EN L'ABSENCE DE POLITIQUE DE
COMPÉTITIVITÉ, CE SONT LES PRODUCTEURS LAITIERS QUI PAIENT POUR
LE MAINTIEN DE LA PUISSANCE AGRICOLE FRANÇAISE
- 1. Le « miracle laitier
français » d'un modèle familial fonctionnant sur ses
deux jambes, marché intérieur et marché extérieur
- a) Une performance économique remarquable
pour un modèle familial et diversifié
- b) Une économie de filière reposant
sur deux jambes : le marché intérieur et l'exportation
- (1) Une production majoritairement
dédiée à une consommation française de produits
laitiers particulièrement importante par rapport au reste du monde
- (2) Une performance efficace sur les
marchés internationaux, grâce aux fromages et aux produits
laitiers secs techniques
- a) Une performance économique remarquable
pour un modèle familial et diversifié
- 2. Un modèle à la renverse ? Un
géant qui n'est plus performant dans un marché porteur
- a) « On n'exporte pas ce qu'on ne
produit pas »
- b) Un décrochage de l'excédent
commercial français dû aux échanges avec le reste de
l'Union européenne en termes de compétitivité prix
- (1) Une France laitière quasi
déficitaire avec ses voisins européens
- (2) Une hausse structurelle des importations, pour
couvrir des déficits de production et pour approvisionner les industries
non laitières et la restauration hors foyer à des prix
compétitifs
- (3) Des performances à l'export vers les
pays tiers qui ne compensent pas les pertes sur le marché
européen
- (4) Un positionnement sur les marchés
internationaux remis en question ?
- a) « On n'exporte pas ce qu'on ne
produit pas »
- 3. Le vrai facteur compétitif de la
France : des revenus laitiers de plus en plus décalés par
rapport aux autres grands pays laitiers de l'Union européenne
- 4. Une tempête dans nos verres de
lait : vers le plus vaste plan social laitier des dernières
années ?
- 1. Le « miracle laitier
français » d'un modèle familial fonctionnant sur ses
deux jambes, marché intérieur et marché extérieur
- D. POULET : QUAND LA PRODUCTION
FRANÇAISE, APRÈS AVOIR PERDU SES MARQUES À L'EXPORT, NE
PARVIENT MÊME PLUS À RÉPONDRE À LA DEMANDE DE SA
PROPRE POPULATION
- 1. Comment un fleuron exportateur est devenu un
des secteurs les plus dépendants des importations en moins de vingt
ans
- 2. Du poulet importé consommé
plusieurs fois par semaine contre un bon poulet français le
dimanche : le décrochage du poulet français dans la
consommation nationale
- 3. Le recul sur le marché national n'est
imputable qu'à un manque de politique de compétitivité sur
le segment le plus consommé, le filet de poulet
- 1. Comment un fleuron exportateur est devenu un
des secteurs les plus dépendants des importations en moins de vingt
ans
- E. BLÉ : QUAND L'AMONT COURT AVEC DES
BOULETS AUX PIEDS, C'EST L'AVAL QUI TRINQUE
- 1. Dans le contexte actuel, avoir une
filière céréalière forte est un atout
géopolitique majeur
- a) La filière
céréalière française : des performances
exceptionnelles au service de la puissance agricole française
- b) Faiblesses de la France : petites
exploitations performantes sur le plan économique, efforts mal
payés des agriculteurs
- c) L'organisation de la filière est l'atout
principal de la filière exportatrice céréalière
- a) La filière
céréalière française : des performances
exceptionnelles au service de la puissance agricole française
- 2. Un monde nouveau : tensions fortes avec le
conflit russo-ukrainien, percées de nouveaux acteurs, une
priorité des pouvoirs publics qui recule
- a) L'irruption des géants ukrainiens et
russes, remise en cause par le conflit de 2022 ?
- b) Après la stagnation des rendements,
l'heure de la décroissance ?
- c) Au niveau de la production, la tendance
à la surtransposition est problématique selon les
filières
- d) Danger mortel sur les facteurs exogènes
de la compétitivité du blé français : moins
d'innovation, remise en cause des aides publiques et fragilité des
maillons stockage et logistique
- a) L'irruption des géants ukrainiens et
russes, remise en cause par le conflit de 2022 ?
- 3. Quand le grenier à blé de
l'Europe importe des biscottes et de la farine : faute de
compétitivité, la filière transformatrice en
difficulté
- 1. Dans le contexte actuel, avoir une
filière céréalière forte est un atout
géopolitique majeur
- A. QUAND LA MONTÉE EN GAMME ENGENDRE UNE
BAISSE DE PRODUCTION ET MET EN PÉRIL LA FILIÈRE
FRANÇAISE : L'HISTOIRE D'UNE POMME FRANÇAISE QUI N'A PLUS LA
BANANE
- III. RELANCER UNE VÉRITABLE POLITIQUE DE
COMPÉTITIVITÉ AU SERVICE DE NOTRE AGRICULTURE EST UN
IMPÉRATIF STRATÉGIQUE
- A. LA FERME FRANCE EN PÉRIL, EN L'ABSENCE
DE POLITIQUE DE COMPÉTITIVITÉ
- B. LA FRANCE PEUT ENCORE AVOIR UNE AGRICULTURE
FORTE, DURABLE ET ACCESSIBLE À TOUS, SI ELLE S'EN DONNE LES MOYENS AU
TRAVERS D'UN VASTE PLAN « COMPÉTITIVITÉ
2028 »
- 1. Axe 1 : faire de la
compétitivité de la Ferme France un objectif politique
prioritaire
- 2. Axe 2 : maîtriser les charges de
production pour regagner de la compétitivité prix
- a) Priorité 1 : faire de
l'administration un partenaire, et non un frein à la
compétitivité
- b) Priorité 2 : réduire le
coût de la main d'oeuvre en agriculture et dans l'agroalimentaire sans
réduire l'attractivité des filières et résoudre les
problèmes d'embauches du secteur
- c) Priorité 3 : utiliser davantage la
carotte que le bâton pour accélérer les transitions
environnementales
- d) Priorité 4 : ne pas saper nos
atouts en termes de compétitivité prix par excès de
zèle ou en restant inactif face à des crises
internationales
- e) Priorité 5 : faire du levier fiscal
un atout en matière de compétitivité
- a) Priorité 1 : faire de
l'administration un partenaire, et non un frein à la
compétitivité
- 3. Axe 3 : relancer la croissance de la
productivité de la Ferme France en faisant de la France un champion de
l'innovation dans le domaine environnemental
- a) Priorité 1 : faire de la France un
champion de l'innovation en matière environnementale
- b) Priorité 2 : doper l'investissement
en agriculture en faveur de la productivité et du renouvellement de
l'appareil productif
- c) Priorité 3 : lutter contre les
effets du changement climatique sur les exploitations pour limiter les pertes
en cas d'aléas
- (a) Se donner les moyens techniques de limiter les
effets des aléas climatiques
- (b) Ne pas saper la réforme de l'assurance
récolte : respecter la loi à la lettre et réformer le
système de la moyenne olympique
- a) Priorité 1 : faire de la France un
champion de l'innovation en matière environnementale
- 4. Axe 4 : conquérir les
marchés d'avenir, reconquérir les marchés perdus, doper sa
compétitivité hors prix
- 5. Axe 5 : protéger l'agriculture
française de la concurrence déloyale
- 1. Axe 1 : faire de la
compétitivité de la Ferme France un objectif politique
prioritaire
- A. LA FERME FRANCE EN PÉRIL, EN L'ABSENCE
DE POLITIQUE DE COMPÉTITIVITÉ
- I. COMPÉTITIVITÉ DE LA FERME
FRANCE : LE GRAND IMPENSÉ DE LA POLITIQUE AGRICOLE MENÉE PAR
LE GOUVERNEMENT DEPUIS 2017
- EXAMEN EN COMMISSION
- LISTE DES DÉPLACEMENTS
- LISTE DES PERSONNES ENTENDUES
- TABLEAU DE MISE EN oeUVRE ET DE SUIVI
Compétitivité de la ferme France
Rapports d'information
Rapport d'information n° 905 (2021-2022), déposé le