2. Une forte dépendance vis-à-vis du secteur agricole
L'activité économique est dominée par le secteur agricole, qui emploie plus de 80 % de la population, génère 42 % du PIB et a contribué en 2003 à hauteur de 31 % aux recettes d'exportation. L'uranium, dont le prix mondial est à la baisse, reste cependant la première source de devises, avec plus de 60 % de la valeur des exportations en 2003. La dette totale du Niger représentait, au début de l'année 2004, 1,555 milliard de dollars et le service de la dette 142 millions de dollars, soit 46 % des exportations . Cette dette doit cependant faire l'objet d'un effacement total puisque le Niger fait partie des 18 pays africains éligibles à l'initiative d'annulation de la dette prise au sommet du G8 de Gleneagles.
La forte dépendance de l'économie nigérienne vis-à-vis de l'agriculture et de l'uranium la rend particulièrement vulnérable aux chocs exogènes tels que la sécheresse, l'invasion acridienne et les variations des prix régionaux ou internationaux. Le pays est souvent soumis à des déficits pluviométriques préjudiciables aux cultures et à l'élevage et qui, combinés à la pression démographique croissante, accélèrent la désertification.