D. MÉTIERS ET EMPLOIS, LES UTILISATEURS AUTRES QUE LES COURSES
Les
responsables des courses affichent tous plus
de 50 000 emplois
directs et 120 000 personnes
vivant de la filière course.
Le rapport souhaitant mettre en évidence le poids économique
précis de ce secteur, l'étude de ces emplois fait, ci-dessous,
l'objet d'un inventaire détaillé.
Rappelons que deux institutions contribuent à la formation d'une partie
des métiers des courses :
- l'A F A S E C, Association de formation et d'aide sociale des écuries
de courses :
- l'A F P P I C C, Association pour la formation professionnelle des personnels
de l'institution des courses de chevaux.
L'Inventaire se doit de distinguer trois sortes de métiers et d'emplois :
les emplois des organismes et des institutions de la filière ;
les professions au contact permanent avec le cheval ;
les emplois des activités non spécifiques du cheval.
1. Les métiers et emplois créés au sein des organismes
1°
Administration des haras nationaux
: ingénieurs etc 1 068
2°
Organismes des courses
1 065
France Galop 416
Courses au Trot 209
Groupement des hippodromes parisiens 256
Fédération nationale des courses françaises 60
Courses de Province 124
3°
Organismes des paris
17 648
P M U 1 448
Réseau PMU 13 887
Réseau PLR 1 784
P M H 414
Maintenance Informatique 75
4°
Organismes liés aux activités hippiques
162
Fédération Française d'Equitation 100
Société Hippique Française 10
ORPESC,AFPIC,UNIC,GHN 27
Agences de ventes 25
Total 19 943
2. Les professions en contact permanent avec le cheval
1°
Les éleveurs
, dans leurs haras, petits ou grands, choisissent les
étalons et les poulinières, réalisent les meilleurs
croisements possibles, préparent les poulains qui quitteront le haras
à 18 mois pour la vente ou pour le débourrage et pour
l'entraînement aux courses.
Ils sont très nombreux : 27 734 pour les principales races de sang,
354 pour les autres chevaux, 13 334 pour le trait et les ânes.
De ces 41 422 éleveurs, seuls 1 000 seront retenus pour
l'inventaire.
On estime le personnel d'élevage à 18 000 personnes
dont Jockeys 3 795
Clubs équestres 10 150
Elevage 4 000
Pour les Jockeys la course au galop mobilise 974 professionnels et 320
amateurs ; la course au trot mobilise, elle, 2 453 professionnels.
Mille cinq cent treize sont retenus pour l'inventaire.
Pour le personnel des centres équestres 1 000
2°
Les Entraîneurs
jugent les aptitudes du cheval et le
préparent physiquement et psychologiquement.
Entraîneurs Galop 1 087
Entraîneurs Trot 1 847
Total 2 934 (dont 1.769 professionnels)
3°
Les premiers garçons
, cadres de l'écurie de
course : ils sont les adjoints des entraîneurs.
4°
Les palefreniers-soigneurs
, pour les soins quotidiens et
l'entretien du matériel.
5°
Les garçons de voyage
sont chargés des
déplacements des chevaux vers les hippodromes, des formalités,
des soins et de la sellerie.
6°
Les Lad drivers ou lad jockeys
sont les compagnons du cheval, le
montent à l'entraînement ; un lad monte de 3 à 4 chevaux
tous les jours.
7°
Les Jockeys : pièces maîtresse des courses,
ce sont
des athlètes de haut niveau. Ils montent à l'entraînement
et en courses, veillent à la mise au point du cheval. Ils courent des
risques réels, en particulier dans les courses d'obstacles.
8°
Les Vétérinaires
équins et leurs personnels
salariés 440
9°
Les Dentistes
examinent régulièrement les
dentitions, condition d'une bonne hygiène dentaire et par là,
d'une bonne condition physique des coursiers.
10°
Les Maréchaux ferrant
: dont le travail est
déterminant pour l'équilibre, les aplombs et l'aisance du cheval
; il adapte les fers. Ils sont 968 + 296 salariés, soit 1 264.
11°
Les Bourreliers
réparent les harnais selles et
accessoires.
12°
Les Juges au départ et à l'arrivée
13°
Les Handicapeurs
qui hiérarchisent la valeur des chevaux
et établissent les handicaps.
14°
Les Commissaires de courses, tous bénévoles
15°
Les Marchands (278) et les Courtiers
(26) pièce
maîtresse des ventes 304
Total 27 390
3. Emplois des activités non spécifiques du cheval
1°
Industrie hippophagique
avec 894 boucheries chevalines,
et
1 192 salariés 2 080
2°
Selliers, bourreliers, gainiers
avec 503 fabricants,
698 salariés 1 201
3° Presse hippique 375
4° La filière formation avec 180 centres, les lycées
agricoles, les maisons rurales, l'AFASEC 840
5° Les centres de recherche (42 en 1997),
leurs 90 chercheurs
dont spécialistes 54
6° Le transport des chevaux avec 75 constructeurs de
véhicules et de vans, 70 transporteurs,
30 transitaires et
douaniers 175
7° Les Assurances 30
8° L'Alimentation : fabrication, distribution 300
9° Equipement et matériel 150
Total 5 211
1. Organismes 19 943
2. Au contact du cheval 27 390
3. Activités non spécifiques 5 211
Total général 52 524 emplois ou équivalents plein temps
LES
EVOLUTIONS DE LA GARDE REPUBLICAINE A CHEVAL :
DE LA FANFARE AU MAINTIEN DE L'ORDRE
On ne
saurait clore cette longue énumération d'utilisateurs du cheval
sans citer les
55 chevaux de la Garde républicaine et les
581 militaires et civils qui l'animent.
Sa fanfare (à l'exception des timbaliers : montures grises) et le
1
er
escadron sont remontés en chevaux alezans, le
2
ème
escadron en bais et le 3
ème
en
bais bruns.
La fanfare a assuré en 1999-2000, 79 prestations dont deux à
l'étranger.
La Garde républicaine renouvelle chaque année 10 % de ses
chevaux.
Huit selliers professionnels composent l'atelier de la Garde pour entretenir
ses « selles d'armes modèle 1874 ».
Elle a créé le, 15 octobre 1998, un
peloton d'intervention
à cheval
(PIC) qui agit dans le domaine de la sécurité
en renfort des unités territoriales : chaque jour, les trois
escadrons du régiment fournissent chacun une escouade au PIC. En 2000,
celui-ci est intervenu à douze reprises.
Toutes ces statistiques datent de 1999 et sont parfois d'un document à
l'autre, très difficiles à préciser ; il faut parfois
savoir se contenter d'estimations.
Nous les devons à l'
excellente publication ECU publiée par
l'UNIC, Union nationale interprofessionnelle du cheval, qui se
révèle plus documentée et plus précise que
certaines administrations d'Etat
.
Celle-ci conclut sur 50 000 emplois directs et
120 000 personnes vivant du cheval et de sa filière. On le
voit par l'étude ci-dessus, ces chiffres sont loin d'être
surestimés.
Toutes ces statistiques datent de 1999 et sont parfois très difficiles
à préciser ; il faut parfois se contenter de quelques estimations.