CHAPITRE II : UN BUDGET EXTREMENT RIGIDE
I. UNE AUGMENTATION MÉCANIQUE DES DEPENSES DE PERSONNEL ET DE REMUNERATIONS
A. DES REDUCTIONS D'EMPLOIS MOINS SIGNIFICATIVES
En 1998,
le ministère de l'Equipement, des Transports et du logement avait
procédé à la suppression de 1.000 postes dont
535 emplois d'agents d'exploitation des travaux publics de l'Etat et
220 ouvriers des parcs et ateliers.
En 1999, l'effort de compression des effectifs a été
réduit de moitié : 490 emplois ont
été supprimés, dont 170 agents d'exploitation des
travaux publics de l'Etat et 173 adjoints administratifs des services
déconcentrés.
Pour 2000, l'effort de compression des effectifs portera sur
385 emplois
dont 115 adjoints administratifs des services
déconcentrés, 130 agents d'exploitation des travaux publics
de l'Etat et 65 ouvriers des parcs et ateliers.
L'effort de réduction des effectifs sera donc moindre que les
années précédentes : le ministère a eu le souci de
ne pas trop affecter les personnels qui concourent à l'entretien et
à l'exploitation des routes et des voies navigables, afin de maintenir
les effectifs dans les départements qui connaissent des contraintes
particulières, notamment pendant la période hivernale.
Au total, les effectifs inscrits sur le budget des services communs baisseront
de 395 unités (385 suppressions d'emplois et un transfert net de
10 emplois vers d'autres budgets) pour atteindre 98.341 emplois.
Suppressions d'emplois dans le cadre des mesures d'économies
1995-2000
|
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
réductions |
-900 |
-208 |
-811 |
-1000 |
-490 |
-385 |
effectifs totaux |
103.999 |
103.136 |
100.590 |
100.246 |
99.405 |
98.341 |
Les emplois du budget des services communs diminueront par ailleurs de 10 unités, par transfert. L'essentiel des transferts d'emplois s'effectue au profit du budget de l'environnement (6 emplois) et du budget des services généraux (5 emplois). Les transferts d'emplois entre le budget de la mer et celui des services communs se compensent pratiquement, en raison notamment de l'intégration de 11 salariés de l'association pour la gérance des écoles maritimes et aquacoles (AGEMA).
Budget des services communs : transferts de personnels en PLF 2000
|
Emplois
transférés
|
Emplois
transférés
|
total crédits transférés |
Economie et finances |
+1 |
|
+375.581 |
jeunesse et sports |
+1 |
|
+370.087 |
environnement |
+1 |
-7 |
-535.566 |
SGPM |
|
-5 |
-269.973 |
mer |
+1 |
-13 |
-1.608.577 |
AGEMA |
+11 |
|
+276.511 |
TOTAL |
15 |
-25 |
+108.063 |
total général |
-10 |
B. UNE REVALORISATION DES REMUNERATIONS
Votre
rapporteur remarque par ailleurs que les mesures statutaires concernant les
personnels auront des incidences budgétaires, puisque les
rémunérations progresseront de 2,1% pour 2000.
Pour 2000, de nombreuses transformations d'emplois sont réalisées
et notamment le repyramidage du corps des techniciens supérieurs des
travaux publics de l'Etat (8.919 emplois), du corps des adjoints administratifs
et des dessinateurs (1.031 emplois), de la filière technique (473
emplois) et de la filière administrative (283 emplois).
LES MESURES DE PERSONNEL DU PLF 2000
OBJET DE LA MESURE |
Suppressions |
Créations |
Mesure d'économie |
- 385 |
0 |
Besoins des services |
-156 |
155 |
Création autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires |
0 |
1 |
Accès à la catégorie A contrôleurs des transports terrestres |
- 10 |
10 |
Titularisation d'agents contractuels |
-30 |
30 |
Repyramidage adjoints administratifs et dessinateurs |
-1131 |
1131 |
Repyramidage filière administrative administration centrale |
-5 |
5 |
Repyramidage filière administrative des services déconcentrés |
-30 |
30 |
Repyramidage des secrétaires administratifs d'administration centrale |
-4 |
4 |
Repyramidage des secrétaires administratifs des services déconcentrés |
-215 |
215 |
Repyramidage du corps des attachés d'administration centrale |
-3 |
3 |
Repyramidage du corps des PASSD |
-26 |
26 |
Repyramidage du corps des ingénieurs travaux publics de l'Etat |
-17 |
17 |
Nouveau statut des techniciens supérieurs des travaux publics de l'Etat |
-8619 |
8619 |
Repyramidage du corps des contrôleurs des travaux publics de l'Etat |
-56 |
56 |
Repyramidage du corps des agents d'exploitation |
-400 |
400 |
Repyramidage des conducteurs d'automobiles d'administration centrale |
-3 |
3 |
Repyramidage conducteurs d'automobiles des services déconcentrés |
-4 |
4 |
Pyramidage du corps des directeurs du travail |
-1 |
1 |
Repyramidage du corps des contrôleurs TMO |
-14 |
14 |
Repyramidage du corps des administrateurs civils |
-12 |
12 |
Repyramidage du corps des contrôleurs des transports terrestres |
-8 |
8 |
Transformation dans le corps des inspecteurs SIM |
-1 |
1 |
Transformation d'emplois |
-25 |
25 |
Transformation d'emplois DIV |
-3 |
3 |
Création cadre d'emplois SGGOU |
-12 |
12 |
Transfert au bénéfice de la DIV |
0 |
3 |
Transfert d'emplois vers les SGPM |
-5 |
0 |
Transfert croisé avec le laboratoire central des ponts et chaussées |
-6 |
6 |
Transfert mer |
-13 |
1 |
Transfert vers l'environnement |
0 |
-7 |
Transfert mer (AGEMA) |
0 |
11 |
Transfert croisé avec l'école nationale des ponts et chaussées |
-8 |
8 |
Création et suppression d'emplois au titre de la prise en compte du droit d'option 2000 |
0 |
3 |
Création et suppressions d'emplois au titre des vacances 1999 |
-5 |
2 |
TOTAL |
-11.207 |
10.812 |
SOLDE |
-395 |
|
Les
très nombreux repyramidages
s'expliquent par l'application de
l'accord salarial de la fonction publique
pour les corps de
catégorie C et par
la nécessité d'un "rattrapage" pour
l'application du protocole "Durafour"
en ce qui concerne les personnels de
catégorie B.
En revanche, bien que le budget des services communs reflète les
priorités ministérielles,
il n'y a pas de créations
nettes de postes mais des redéploiements
: en matière de
sécurité routière, 30 emplois supplémentaires
d'inspecteur du permis de conduire sont créés, afin
d'améliorer les conditions d'examen du permis de conduire. Dans le
domaine des transports routiers, 37 emplois sont créés pour
accroître le contrôle du travail et de la main-d'oeuvre.
Il faut encore noter que les transformations d'emplois concernant les
personnels en poste à l'Ecole nationale des ponts et chaussées et
à l'Institut géographique national sont financées sur les
ressources propres de ces établissements, et non sur les crédits
du budget des services communs.
II. UNE REINTEGRATION DES RECETTES D'INGENIERIE PUBLIQUE
A. UNE CLARIFICATION BUDGETAIRE
Le
PLF 2000 est marqué par une clarification importante puisqu'il propose
l'intégration des recettes des missions d'ingénierie publique au
budget des services communs (article 25 du projet de loi de finances).
Le régime des rémunérations accessoires de certains agents
des ministères de l'équipement et de l'agriculture est
fondé sur les dispositions de la loi n°48-1530 du 29 septembre 1948
réglementant l'intervention des fonctionnaires des ponts et
chaussées prêtant leurs concours aux collectivités locales
et à divers organismes.
L'arrêté du 10 novembre 1980 fixe les conditions dans lesquelles
ces fonctionnaires peuvent apporter leurs concours aux collectivités
locales et à divers organismes, ainsi que la façon dont sont
gérées les contributions afférentes.
Les contributions sont versées au crédit d'un compte local ouvert
dans les trésoreries générales départementales puis
centralisées sur un compte de classe 4 (compte de tiers) de la
comptabilité générale de l'Etat, le compte n°466-22
"rémunérations accessoires de certains agents de l'Etat".
Ces sommes permettent le paiement des frais de fonctionnement et de bureau de
l'administration centrale, des taxes sur les salaires, des dotations aux
ordonnateurs locaux et les rémunérations accessoires de
l'administration centrale.
Ainsi, l'opération de rebudgétisation de ces recettes
d'ingénierie publique, pour le ministère de l'équipement,
des transports et du logement, portera sur 948,16 millions de francs
répartis en 910,56 millions de francs pour les indemnités (chap
31-94). En outre, le ministère bénéficie de l'ouverture
des crédits correspondant à ceux actuellement
prélevés sur les comptes de tiers au titre des frais de bureau et
de la couverture civile et correspondant aux dépenses constatées
en 1999 pour les missions d'ingénierie. Les ouvertures pour le
ministère de l'Equipement se montent à 28,2 millions de
francs de crédits de fonctionnement (chapitres 34-97 et 34-98) et
9,4 millions de francs de frais judiciaires (chapitre 37-72).
B. LE MAINTIEN DE DROITS CONSTANTS
La
réintégration de ces sommes s'accompagnera d'un dispositif
destiné à maintenir aux agents des droits constants
.
Les moyens logés dans les comptes extrabudgétaires de
l'Equipement portent sur des montants très importants (2,7 milliards de
francs respectivement). Une part substantielle de ces ressources contribue
à la formation des régimes indemnitaires des services du
ministère (944millions de francs). Cette enveloppe représente
l'un des plus importants régimes indemnitaires de l'Etat.
En 1999, l'indemnité moyenne versée par le ministère de
l'Equipement, des transports et du logement était de 36.400 francs
par agent.
Les indemnités concernent 25.000 agents, soit un quart des agents du
ministère de l'équipement, des transports et du logement. Les
critères étaient fonction du grade, mais aussi de la situation
géographique des agents (avec une "prime" pour les départements
les moins attractifs) et de leur service. Ces critères devraient
être maintenus.
Votre rapporteur se félicite de cette clarification
budgétaire, qui parachève le mouvement de rapatriement au sein du
budget de l'Etat de dépenses permanentes, mouvement entrepris depuis la
décision n°94-351 du 29 décembre 1994 du Conseil
constitutionnel et le rapport de la Cour des comptes sur l'exécution du
budget de 1994.
Cependant, le système devrait, à l'avenir, reposer sur un
financement au moyen de redevances pour services rendus
. Or,
l'expérience du budget annexe de l'aviation civile démontre que
le droit des redevances forgé par le Conseil d'Etat est très
exigeant puisqu'en particulier une relation d'étroite
proportionnalité doit unir leur tarif au coût des prestations qui
les justifient.
Cela suppose une comptabilité analytique rigoureuse permettant une
stricte imputation des coûts.
Ces conditions rendent très vulnérables le système, et la
connaissance de leurs coûts par les administrations concernées
pourrait n'être pas telle que les redevances qu'elles prétendront
exiger soient entièrement fondées en droit.
III. DES EFFORTS DE REDUCTION DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT
A. UNE REDUCTION DES MOYENS EN 2000
Concernant les dépenses de fonctionnement , le budget du ministère de l'Equipement enregistre pour 2000 une stabilité après une diminution régulière de 2 % sur les chapitres de fonctionnement des services, conforme à l'application du contrat triennal (1997-1999) conclu avec le ministère de l'économie, des finances et de l'industrie. Toutefois, en termes réels, les crédits de fonctionnement seront réduits, de l'ordre de 3%.
B. UN EFFORT PLURIANNUEL
Pour
l'ensemble des crédits du ministère de l'équipement, des
transports et du logement, les moyens de fonctionnement sont en baisse de 6,5%
sur toute la période 1995-2000.
Sur le chapitre consacré aux services déconcentrés
(chapitre 34-97), les moyens en crédits budgétaires de l'ensemble
des services enregistrent une diminution annuelle de l'ordre de 1,5%.
Sur le chapitre consacré aux services centraux et
d'intérêt commun
, la baisse est de 1,83% sur 1995-2000, avec
une augmentation entre 1999 et 2000 de 10,7%. Cette hausse brutale est
toutefois due à une mesure spécifique relative au
crédit-bail de l'Etablissement public d'aménagement de la
défense (EPAD), soit 72,4 millions de francs et un cinquième des
crédits du chapitre.
Si l'on ôte cette mesure exceptionnelle, la diminution des crédits
de fonctionnement de l'administration centrale s'élève à
21,6 % pour la période 1995-2000.
Les évolutions les plus significatives concernent les dépenses
de loyers des services de l'administration centrale.
La
renégociation du bail de la Tour Pascal A sur le site de la
Défense a permis l'économie de 30 millions de francs.
Le suivi des crédits budgétaires au ministère de l'équipement, des transports et du logement
•
Les services déconcentrés
Depuis 1993, il est procédé à une enquête annuelle
auprès des directions départementales de l'équipement sur
l'utilisation de leurs moyens de fonctionnement. Après consolidation au
niveau central, un document de synthèse leur est restitué.
L'objectif de l'enquête est d'apporter des éléments de
comparaison sur les différentes natures de dépenses et
d'appréhender leur évolution dans le temps.
Le contrôle de gestion vise à améliorer la qualité
de la gestion des dotations de fonctionnement ouvertes, notamment sur le
chapitre 34-97 créé à l'origine pour les DDE centres de
responsabilité.
La mise en oeuvre de la réforme du contrôle financier
déconcentré, généralisée sur l'ensemble du
territoire métropolitain depuis le 1er janvier 1997 et étendue en
1998 aux départements d'outre-mer, impose d'améliorer la
qualité de la gestion des dotations de fonctionnement.
Ainsi, chaque service gestionnaire doit fournir au contrôle financier
déconcentré un budget prévisionnel de l'année
" n ", accompagné de la présentation des instruments de
suivi budgétaire et de contrôle de gestion (notamment un
système de suivi de la consommation des crédits), ainsi qu'un
compte-rendu de l'exécution de l'année " n-1 ".
•
L'administration centrale
Une diffusion périodique de tableaux de bords sur l'exécution du
budget de l'exercice en cours permet d'apprécier le rythme de
consommation des crédits. Par ailleurs, des démarches ont
été initiée par la direction du budget : analyse des
dépenses de fonctionnement et des dépenses immobilières,
analyse des coûts de gestion des frais de déplacement,
création d'indicateurs de performance.
IV. DES DECISIONS A PRENDRE CONCERNANT L'INSTITUT GEOGRAPHIQUE NATIONAL
A. DES DOTATIONS EN LEGERE HAUSSE
Les dotations de l'Etat à l'Institut géographique national
En milliers de francs |
1999 |
2000 |
||
Crédits de fonctionnement |
439.860 |
445.360 |
||
Crédits d'équipement |
AP |
CP |
AP |
CP |
•
hors recherche
|
40.200
|
39.080
|
38.060
|
38.130
|
L'année 1997 a été la dernière
année du troisième contrat de plan signé entre l'IGN et
l'Etat pour la période 1993-1997.
Aucun contrat de plan n'a été signé depuis.
Le ministère de l'équipement, des transports et du logement
reconnaît que "
il est devenu indispensable de clarifier les
missions de l'établissement au regard des besoins exprimés par
les principaux utilisateurs de l'information géographique et les clients
potentiels que sont notamment les administrations, les collectivités
territoriales ou les entreprises gestionnaires de réseaux, ainsi qu'au
regard du nécessaire respect de ses grands équilibres
financiers.
"
Un rapport a été confié par le premier ministre au
printemps 1999, à M. Guy Lengagne, député du Pas-de-Calais
sur le sujet.
Pour le moment, seuls des ajustements ont été
réalisés.
Les dotations de fonctionnement et d'équipement ont été
fixées pour 1999 en croissance par rapport à celles
observées en 1998, soit une inversion de tendance par rapport au contrat
de plan achevé en 1997. Une majoration spéciale de 26,1 millions
de francs destinée à compenser l'augmentation mécanique
des charges de personnel entraînée par le relèvement,
à compter du 1er janvier 1999, du taux de cotisation patronale au fonds
spécial des pensions des ouvriers de l'Etat.
Pour 2000, la subvention de fonctionnement est légèrement
revalorisée (+1,3%) avec pour objectif que l'IGN parvienne à un
résultat net comptable légèrement positif sur l'exercice
2000.
B. UNE SITUATION FRAGILE
L'IGN
avait enregistré des résultats nets comptables
déficitaires pour l'exercice 1996 (-11,5 millions de francs), l'exercice
1997 (-15,3 millions de francs), ces déficits représentant chaque
année de l'ordre de 2 % du budget global de l'établissement.
En 1998, l'exercice s'est soldé par un résultat
légèrement positif (+14,8 millions de francs), pour 1999, un
équilibre est prévu.
Après une décroissance des effectifs de 1995 à 1997,
ceux-ci se sont stabilisés sur la période 98-99 à 2.155
emplois
, dont 900 fonctionnaires pour l'essentiel appartenant aux corps
techniques (705) et 1.255 non fonctionnaires, pour l'essentiel du personnel
ouvrier permanent (1.155 emplois).
En revanche, en raison du relèvement à compter du 1er janvier
1999 du taux de cotisation patronale au Fonds spécial des ouvriers de
l'Etat,
les charges de personnel se sont accrues mécaniquement de
26,1 millions de francs en 1999.
Evolution des rémunérations nettes par catégories
d'emplois
en millions de francs courants |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 (e) |
emplois de direction |
8,1 |
8,3 |
8,6 |
8,7 |
autres personnels fonctionnaires |
185,4 |
190,2 |
192,2 |
191,2 |
personnels non fonctionnaires |
281,9 |
287,6 |
286,6 |
321,9 |
TOTAL |
475,4 |
486,1 |
489,4 |
521,8 |
En matière de crédits d'équipement, le ministère estime que les l'IGN, compte tenu de l'évolution rapide des technologies mises en oeuvre dans le domaine de l'information géographique, nécessite un budget annuel de l'ordre d'une cinquantaine de millions de francs. Or, alors que les crédits d'équipement s'élevaient à 61,3 millions de francs en 1995, ils ne représentent plus que 38 millions de francs en 1999.
Affectation des crédits d'équipement de l'IGN
En millions de francs courants |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
matériels informatiques |
7,9 |
10,7 |
9,8 |
5,6 |
8,8 |
matériels techniques |
43,6 |
28,2 |
16,1 |
22,7 |
19,6 |
travaux de bâtiments |
5,9 |
5,9 |
7,6 |
4,8 |
7,2 |
matériel de transport |
1,4 |
1,5 |
2,7 |
1,4 |
4,75 |
mobilier |
1,8 |
2,5 |
1,6 |
0,2 |
0,4 |
matériel de bureau |
0,5 |
0,7 |
0,7 |
0,5 |
0,2 |
TOTAL |
61,3 |
49,5 |
38,7 |
35,3 |
38,0 |
En
conclusion, votre rapporteur souligne la nécessité de parvenir
rapidement à des décisions concernant l'avenir de l'Institut
géographique national.
Il souhaite en particulier que les efforts nécessaires soient faits
pour doter l'IGN de moyens d'équipement performants, de nature à
lui permettre de fournir des prestations satisfaisantes, en direction du public
comme des collectivités locales.
Il préconise, enfin, qu'en contrepartie de moyens budgétaires
adéquats, l'IGN soit incité, par des objectifs précis de
performance et de résultats commerciaux, à développer la
rentabilité de ses activités et donc à accroître ses
ressources propres,
condition préalable à la diminution des
subventions budgétaires.