C. L'ENSEIGNEMENT ET LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Votre rapporteur pour avis constate, qu'après une
croissance de 2,3 % en 1997, les crédits de l'enseignement agricole
et de la formation professionnelle poursuivent leur augmentation avec
près de 4,9 % pour atteindre 6.438 millions de francs.
L'examen détaillé des crédits consacrés aux actions
de formation ainsi que l'appréciation susceptible d'être
portée sur l'évolution de ces dotations sont, traditionnellement,
du ressort de votre commission des affaires culturelles qui y consacre un avis
spécifique " Enseignement agricole ".
Votre rapporteur pour avis se félicite d'une telle augmentation. Il
réaffirme en outre son attachement à la spécificité
de cet enseignement et ne souhaite pas que la notion de
" mutifonctionnalité " de l'aménagement agricole, promu
par M. Le Pensec, Ministre de l'Agriculture et de la Pêche, conduise
à affaiblir la spécificité et l'autonomie de cet
enseignement.
D. LES RETRAITES AGRICOLES
Votre rapporteur se félicite de l'effort consenti
par le Gouvernement en matière de retraites agricoles
. Le coût
de la revalorisation des pensions agricoles au 1er janvier prochain
devrait s'élever à 680 millions de francs. Cette revalorisation
devrait bénéficier aux conjoints ayant travaillé sur les
exploitations, aux anciens aides familiaux et à ceux d'entre eux qui ont
été chefs d'exploitation pendant quelques années seulement.
Néanmoins, en raison d'une surestimation de 180 millions de francs
des prestations maladie, le coût réel de cette mesure est de
500 millions de francs.
Votre rapporteur s'étonne que, si cette revalorisation constitue une
priorité de longue date du Gouvernement, rien n'ait été
prévu à cet effet dans le projet initial pour la financer.
Par ailleurs, cette mesure s'avère en année pleine très
inférieure aux dispositions prises en la matière par les
Gouvernements précédents.
Votre rapporteur pour avis pour avis rappelle que la moyenne nationale est de
2.300 francs pour les non salariés agricoles en 1996. Ainsi la
quasi totalité des retraités sont en dessous des 75 % du
Smic.