B. LES ORGANISMES SUBVENTIONNÉS
1. L'OFCE
Créé en 1981 par une convention signée
entre
l'Etat et la Fondation nationale des sciences politiques, l'OFCE
" étudie scientifiquement et en toute indépendance, la
conjoncture de l'économie française ".
L'exercice 1997-1998 a été marqué par une
restructuration
à l'issue de laquelle les trois
départements existants ont été transformés afin de
constituer deux départements, l'un chargé de
l'analyse et
la prévision
, l'autre
des études
. L'OFCE a, en outre,
choisi d'accroître la
dimension communautaire
de ses recherches.
La quasi-totalité des ressources de l'OFCE proviennent de la subvention
que lui verse l'Etat, par le canal de la Fondation nationale des sciences
politiques.
Cette subvention s'élevait à
20,48 millions
en
1998
, et se trouve reconduite au
même niveau pour 1999
.
Le nombre d'emplois de l'Observatoire reste également fixé
à 48 personnes en 1999, sans changement par rapport à 1998.
L'OFCE publie, outre des ouvrages, une revue trimestrielle "
Economie
internationale
" qui comprendra désormais un
cinquième numéro intégralement composé de
contributions extérieures.
L'OFCE publie également une
Lettre
mensuelle, ainsi que des
Documents de travail
.
2. Le CREDOC
Le
CREDOC est une association chargée de réaliser des études
sur les conditions de vie de la population et de promouvoir les recherches en
statistique, économie, sociologie ou psychosociologie.
Le Centre organise des
stages de formation
, des
séminaires
, et des
études
.
Il publie une
Collection de rapports
dans laquelle quinze titres
sont parus depuis le début 1997, ainsi qu'une collection
intitulée "
Cahiers de recherche
" qui a
également publié quinze titres au cours de la même
période. Les chroniques mensuelles qu'il établit sont, quant
à elles, reproduites dans la revue "
Consommation et modes de
vie
".
Le CREDOC employait 43 cadres et 15 employés au
30 avril 1998.
Dans un avis rendu en mai 1998, le Conseil scientifique du CREDOC a
souligné la qualité et l'importance des travaux du Centre. Il
s'est réjoui de l'accroissement du nombre des contrats d'études
(+40 % de 1995 à 1997), tout en soulignant que " l'importance
cruciale " de la subvention versée par le Plan et en estimant que
" les contrats ne pouvaient être considérés comme des
substituts au financement par la subvention "
6(
*
)
des activités de pure
recherche, même s'ils représentent l'essentiel de son chiffre
d'affaires.
La subvention au CREDOC prévue pour l'exercice 1999 est stable par
rapport à celle versée en 1998 au niveau de
5,5 millions
de francs
.
3. Le CEPREMAP
Tout
comme le CREDOC, le CEPREMAP est une association. Il effectue des recherches,
tant en micro-économie qu'en macro-économie et collabore,
à ce titre, avec des administrations telles que la Direction de la
prévision.
Son
budget
atteint
8,6 millions
de francs. Ses recettes
proviennent pour l'essentiel de la subvention de 6,343 millions de francs
que lui verse le Plan.
Le Centre dispose de 27 chercheurs à temps complet ou partiel.
Au cours de l'exercice 1997, il a publié 70 articles,
11 ouvrages, 13 rapports et 68 documents de recherche, dans ses
domaines traditionnels de recherche qui intéressent :
l'organisation des marchés, les fondements micro-économiques des
marchés, la modélisation et l'économétrie, le
marché du travail, les politiques économiques et
l'intégration internationale.
4. L'IRES
L'Institut de recherches économiques et sociales (IRES)
poursuit son second programme de travail scientifique à moyen terme qui
concerne la période 1997-1999.
Il s'intéresse, par le biais de
programmes spécifiques,
à :
- la réduction et la réorganisation du temps de
travail ;
- la mondialisation financière et la gestion du rapport salarial en
France ;
- la représentation des salariés ;
- et au revenu salarial.
Dans le cadre de
programmes transversaux
, l'IRES étudie
notamment :
- les comparaisons internationales en matière de travail, de
syndicalisme et de relations professionnelles ;
- le paritarisme ;
- la régionalisation, la mondialisation et les performances
nationales.