2. Un rééquilibrage des zones représentées au sein des effectifs étrangers de notre enseignement supérieur
La répartition par région d'origine révèle que l'Afrique (Afrique du Nord et Afrique sub-saharienne) reste, en 2007-2008, la première région d'origine des étudiants étrangers en France avec plus de la moitié des étudiants (50,21 %), mais avec un taux d'évolution en diminution (- 3,5 % en un an), le taux des pays du Maghreb ayant, lui, diminué de 4,8 % et celui des pays d'Afrique subsaharienne de 1,76 %.
Il est à noter que, au cours de la période 2006-2007, le nombre d'étudiants issus des pays relevant du programme n° 209 a progressé de 42 % et représente à lui seul 11 % du nombre total d'étudiants dans nos universités.
Votre rapporteur pour avis se félicite de la présence croissante dans nos établissements d'enseignement supérieur d'étudiants en provenance des pays en développement, une présence qui va dans le sens de nos stratégies de co-développement.
L'Europe se classe à la 2 e place avec 25,3 % et un taux d'évolution en baisse de 3,1 % en un an. Il faut cependant souligner que les flux d'étudiants Erasmus, qui restent inscrits dans leur établissement d'origine, ne sont pas toujours recensés et contribuent à minimiser les chiffres des étudiants en provenance des 27 pays adhérents.
L'Asie et l'Océanie viennent ensuite, avec 14,36 % des étudiants étrangers inscrits en France et un taux d'accroissement de 3,84 % en un an.
L'Amérique du Nord et du Sud représente 7,2 % des effectifs étrangers dans notre enseignement supérieur, pour un taux d'accroissement de 3,67 %.
Enfin, les pays du Proche et Moyen-Orient représentent 5,5 % des étudiants étrangers, avec une progression de seulement 0,35 % en un an.
Source : Ministère des affaires étrangères et européennes
Selon le ministère des affaires étrangères et européennes, « la dynamique en cours conduit à un certain rééquilibrage entre régions d'origine même si cela ne se traduit pas de façon visible dans les évolutions en valeur absolue ».
Votre rapporteur pour avis se réjouit du rééquilibrage entre les zones représentées au sein des effectifs étrangers de notre enseignement supérieur. Comme cela a été rappelé les années précédentes, dans un système globalisé, le rayonnement de la France a en effet vocation à s'inscrire dans le monde entier, et pas seulement dans l'espace francophone, où l'attractivité des universités françaises est la mieux établie.