- Appartenance politique :
- Membre du Groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants
- État civil :
- Né le 23 novembre 1905
Décédé le 31 octobre 1988 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Pyrénées-Atlantiques
-
Ancien sénateur de la Ve République
Travaux parlementaires
Ve République
PETIT (Guy)
Né le 23 novembre 1905 à Biarritz (Basses-Pyrénées)
Décédé le 31 octobre 1988 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)
Membre de la seconde Assemblée nationale constituante
Député des Basses-Pyrénées de 1946 à 1958
Secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil du 14 mars 1952 au 8 janvier 1953
Secrétaire d'Etat à l'Agriculture du 9 janvier au 11 février 1953
Ministre du commerce du 11 février au 28 juin 1953
Sénateur des Basses-Pyrénées puis des Pyrénées-Atlantiques de 1959 à 1983
Battu aux élections législatives de novembre 1958, Guy Petit se présente sous l'étiquette « candidat isolé » aux élections sénatoriales du 26 avril 1959. Elu au deuxième tour, il rejoint le groupe de l'Union des républicains et des indépendants au Sénat. Il siège à la commission des finances (1959), des affaires étrangères (1960-1962, et 1965-1967), et des lois (1963-1964, et 1968-1983).
Au cours des 24 années passées au Palais du Luxembourg (il est réélu en 1965 et en 1974 alors que le département des Basses-Pyrénées a été rebaptisé Pyrénées-Atlantiques en 1969), il s'intéresse aux questions locales, notamment dans le domaine de la fiscalité. En 1963 et en 1965, il interpelle le Gouvernement sur la non affectation de taxes locales destinées à permettre aux collectivités locales de faire face à certaines dépenses sociales. Il évoque également le problème de l'application de la TVA aux collectivités locales. En 1980 et en
1983, il participe au comité des finances locales. Cofondateur du district Bayonne-Anglet-Biarritz, il défend les bienfaits de l'intercommunalité : en 1971, il est membre d'une commission mixte paritaire chargée d'examiner les dispositions du projet de loi restant en discussion sur les fusions et regroupements de communes. Favorable à la décentralisation, il vote en faveur du projet de loi relatif aux droits et libertés des communes, des départements et des régions, après avoir participé à la discussion de ce texte en 1981 et 1982.
Notable jouissant d'un incontestable rayonnement, Guy Petit oeuvre pour la défense et la promotion du tourisme au niveau départemental (dirigeant la fédération départementale du tourisme, thermalisme et climatisme), national (en tant que vice-président puis président de l'association nationale des maires des stations classées et communes touristiques, et membre du Conseil supérieur du tourisme) et européen (à la tête de la Communauté européenne des grandes villes touristiques). Au cours des débats au Sénat, il défend notamment les mesures favorables à l'implantation de nouveaux hôtels, évoque la nécessaire participation de l'Etat aux travaux de consolidation des sites naturels classés et participe en commission à la réglementation de la publicité extérieure à proximité des bâtiments classés. Maire de Biarritz jusqu'en 1977, il cherche à attirer la clientèle française et espagnole vers cette prestigieuse station balnéaire. La municipalité rénove ainsi un des plus beaux palaces de France, l'hôtel du Palais, et Guy Petit noue des relations avec la ville de Saint-Sébastien, ce qui lui vaut d'être décoré sous Franco de l'ordre d'Isabelle la Catholique. Le casino municipal est également un élément central du patrimoine biarrot et Guy Petit oeuvre au Sénat pour en protéger le statut, avec sa proposition de loi tendant à assimiler les casinos autorisés aux hôtels de haute catégorie.
Guy Petit intervient en séance publique sur les questions relatives au logement. Il dépose en 1970 une proposition de loi modifiant le statut de la copropriété des immeubles bâtis. Favorable au libéralisme économique, il veille au respect des règles de la concurrence et participe en tant que rapporteur de la commission des lois en 1977 au débat sur le projet de loi relatif au contrôle de la concentration économique et à la répression des ententes illicites. Il dénonce à plusieurs reprises les grèves dans les services publics et dépose en 1980 une proposition de loi portant sur l'instauration d'une procédure de conciliation et d'arbitrage obligatoire en vue du règlement des conflits collectifs du travail dans les services publics. Membre du groupe d'études sénatorial pour l'aménagement rural, il intervient également dans les débats pour évoquer les questions agricoles (enseignement et formation professionnelle agricole, assurances sociales des exploitants agricoles).
Au cours de ses mandats, il vote contre la loi autorisant le Gouvernement à prendre, par application de l'article 38 de la Constitution, certaines mesures relatives au maintien de l'ordre, à la sauvegarde de l'Etat, à la pacification et à l'administration de l'Algérie, et contre la loi relative à la régulation des naissances (1967). En revanche, il vote pour la loi portant création et organisation des régions (1972), pour la loi Royer d'orientation du commerce et de l'artisanat (1973), pour la loi portant à 18 ans l'âge de la majorité (1974), pour la loi Veil relative à l'interruption volontaire de grossesse (1975), pour la loi portant réforme du divorce (1975), pour la loi Peyrefitte renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes (1981), pour la loi portant abolition de la peine de mort (1981), pour la loi Deferre relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions (1982), et pour la loi relative aux prestations de vieillesse, d'invalidité et de veuvage (1982).
Egalement conseiller général du canton de Biarritz de 1966 à 1979, Guy Petit préside l'assemblée départemental au cours de son premier mandat, et occupe des fonctions de premier plan dans les organismes locaux. Mais à partir du début des années 1980, il cesse progressivement de demander le renouvellement de ses mandats. En octobre 1983, il se retire définitivement de la vie politique, et meurt cinq ans plus tard dans sa ville natale. Commandeur du Mérite agricole, du Mérite commercial et du Mérite artisanal, il était également chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique.
Elu le 26 avril 1959 (Basses-Pyrénées)
Réélu le 26 septembre 1965 (Basses-Pyrénées)
Réélu le 22 septembre 1974 (Pyrénées-Atlantiques)
Fin de mandat le 2 octobre 1983 (ne se représente pas)
Membre du Groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaires
de Guy PETIT
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