- Appartenance politique :
- Groupe des Indépendants d'Outre-Mer
- État civil :
- Né le 4 juin 1912
Décédé le 1er juillet 1990 - Profession :
- Fonctionnaire
- Département :
- Gabon
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Ancien sénateur de la IVe République
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Accéder à la notice de Paul GONDJOUT sous le Sénat de la Communauté
Elu le 24 juillet 1949
Elu le 18 mai 1952
Fin de mandat le 7 juin 1958 (Non réélu(e))
1940-1958
GONDJOUT (Paul)
Né le 4 juin 1912 à Lambaréné (Gabon)
Décédé le 1er juillet 1990 à Libreville (Gabon)
Conseiller de la République, puis Sénateur du Gabon de 1949 à 1958
Après avoir fréquenté le cours élémentaire supérieur de l'école française Montfort, à Libreville, Paul Gondjout obtient son certificat d'études primaires à la mission catholique du Gabon, puis un certificat de fin d'études décerné par le gouverneur général de l'AEF.
Il s'engage alors, en 1928, dans les services administratifs du territoire, où il est successivement expéditionnaire-comptable, commis principal, puis rédacteur.
Son entrée dans la vie politique s'opère avec son élection, le 12 janvier 1947, comme conseiller représentatif du Gabon, où ses pairs lui confient la présidence de la commission permanente.
Son mandat de conseiller le conduit à siéger au Grand conseil de l'AEF, dont il devient vice-président.
Par ailleurs, il exerce les fonctions d'administrateur délégué pour le Gabon de la société d'Etat « Crédit de l'AEF ».
C'est fort de ces multiples titres qu'il se représente à l'élection partielle du 24 juillet 1949, au Conseil de la République, organisée pour pourvoir au remplacement de Mathurin Anghiley, décédé le 2 juin précédent, et élu de la deuxième section du Gabon.
Paul Gondjout est élu au second tour, sous l'étiquette Indépendant, il remporte alors 8 voix sur 18 suffrages exprimés.
Il rejoint alors le groupe des Indépendants d'Outre-mer, et siège à la Commission du travail puis, également, après sa réélection en 1952, à celle de la France d'outre-mer et à celle de la marine et des pêches.
Lors du renouvellement du Conseil de la République, le 18 mai 1952, il est facilement réélu dans la deuxième section du Gabon par 6 voix sur 25 suffrages exprimés.
L'essentiel de ses interventions publiques portent, bien sûr, sur les problèmes de l'outre-mer : commémoration de la présence française au Gabon (1949), statut des chambres de commerce dans l'Union française (1950), dépenses de fonctionnement des services de la France d'outre-mer, enseignement primaire obligatoire en Afrique française, élection des députés dans les territoires d'outre-mer, et institution d'un code du travail dans ces territoires (1951).
Après sa réélection, il s'exprime sur la réglementation minière outre-mer et, lors du budget du ministère de la France d'outre-mer sur l'indemnité d'expropriation accordée à certaines populations du Gabon (1953).
L'année suivante, il participe aux débats sur le statut d'administration générale de la FOM, la lutte contre l'alcoolisme, et la mise en oeuvre du programme gouvernemental d'équilibre financier.
En 1955, il intervient sur le budget de la France d'outre-mer, la réorganisation municipale dans les territoires d'outre-mer, l'organisation générale de la défense nationale, les dépenses militaires, et la ratification des conventions signées entre la France et la Tunisie.
L'année 1956 est celle du projet de loi cadre sur les territoires d'outre-mer ; à l'occasion de ce débat, il souligne que « toutes les réformes politiques et administratives en voie de réalisation ne seront accueillies favorablement par ces territoires que si ceux-ci recouvrent les ressources qui leur permettent de s'épanouir ».
Il s'exprime également sur la modification du régime des congés payés annuels, et sur le deuxième plan de modernisation et d'équipement. Puis, en 1957, il prend part aux débats sur la réorganisation de l'AOF et de l'AEF, et les conditions de formation et de fonctionnement des conseils de gouvernement de ces territoires, ainsi que sur le projet de loi relatif aux commutations économiques et atomiques européennes.
Les 2 et 3 juin 1958, il vote pour les pleins-pouvoirs, et pour la révision constitutionnelle.
Lors du scrutin du 8 juin, il ne retrouve pas son siège de sénateur du Gabon, car il est battu par Roland Bru, membre, comme lui, du RDA.
Paul Gondjout recueille alors 20 voix contre 23 à son adversaire victorieux.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul GONDJOUT
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