- Appartenance politique :
- Groupe de l'Union Républicaine et Résistante pour l'Union Française (App. Groupe Communiste )
- État civil :
- Né le 12 août 1907
Décédé le 19 septembre 1983 - Profession :
- Comptable
- Département :
- Côte d'Ivoire
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 13 janvier 1947
Elu le 14 novembre 1948
Fin de mandat le 18 juin 1955 (Ne se représente pas)
1940-1958
FRANCESCHI (Philippe)
Né le 12 août 1907 à Sorbon (Corse)
Décédé le 19 septembre 1983 à Paris
Conseiller de la République, puis Sénateur de Côte d'Ivoire de 1947 à 1955
Philippe Franceschi s'installe au Sénégal dans les années trente. Lorsqu'éclate la seconde guerre mondiale, il s'engage activement au sein de l'organisation France Combattante, à Dakar, puis participe aux combats pour la libération de la Corse. Il s'installe ensuite à Abidjan, en mars 1945, comme comptable des services de travaux publics.
Très lié à Félix Houphouët-Boigny, il est, en avril 1946, membre fondateur du Parti Démocratique de Côte-d'Ivoire, section du Rassemblement Démocratique Africain.
Il devient alors l'un des européens les plus engagés dans la lutte pour l'émancipation africaine, ce qui est diversement apprécié des Français de Côte-d'Ivoire.
Il se présente, dans cette perspective, aux élections du 13 janvier 1947 au Conseil de la République, et est élu, dans le cadre du deuxième collège, par 28 voix sur 28 suffrages exprimés.
Dans cette Assemblée il rejoint le groupe d'Union Républicaine et Résistante pour l'Union Française, apparenté au groupe Communiste, et siège aux Commissions du suffrage universel, et des finances.
Auteur d'une proposition de résolution invitant le Gouvernement à reconstruire le chemin de fer qui relie Folelli à Porto-Vecchio, il intervient sur les dispositions financières relatives aux collectivités locales et aux territoires d'outre-mer, ainsi que sur la proposition de loi relative aux grands conseils en AOF et en AEF, et sur le statut de l'Algérie.
En 1948, il s'exprime sur de nombreux textes financiers ou relatifs à l'outre-mer, notamment le reclassement de la fonction publique et l'amélioration de la situation des victimes de guerre, la répression des hausses de prix injustifiées, l'organisation de la marine marchande,- dont il demande la nationalisation -, les bourses de la France d'outre-mer, l'institution du conseil général de la Haute-Volta, le tarif kilométrique maritime pour la Corse, la lutte contre le paludisme dans ce département, l'application de la Constitution dans les territoires d'outre-mer, le redressement économique et financier, ainsi que l'élection des Conseillers de la République.
Il rédige également de nombreuses propositions de loi portant sur divers aspects de l'organisation de l'Union française.
Lors du renouvellement général du Conseil de la République, il est réélu, le 14 novembre 1948, dans la deuxième section de la Côte d'Ivoire, en deuxième position sur la liste du RDA : avec 25 voix pour chacun de ses membres sur 27 suffrages exprimés, cette liste remporte les deux sièges à pourvoir.
En 1949, Philippe Franceschi, qui siège alors à la Commission des affaires économiques et à celle de la défense nationale, prend part aux débats sur l'intégration des militaires dans la sécurité sociale, l'organisation du Haut Conseil de l'Union française, la commémoration de la présence française au Gabon, et l'envoi d'une mission d'études aux îles Kerguelen et Crozet.
Les années suivantes, il est toujours actif en séance publique, intervenant notamment sur les conventions collectives, le statut des chambres de commerce dans l'Union française, la répression de certaines atteintes à la sûreté extérieure de l'État (1950), la composition du Conseil économique, le renouvellement de l'Assemblée nationale, et le code du travail dans les territoires d'outre-mer (1951), la composition de l'assemblée territoriale des Etablissements français de l'Océanie (1952).
Cette même année, il participe également au débat consécutif à sa question orale sur les troubles qui se seraient produits au Togo lors du passage d'une mission de l'ONU.
En 1953, il s'exprime sur l'aide à l'exportation des produits d'outre-mer, la proposition de loi portant amnistie, l'Indochine et l'Union française et, en 1954, sur l'application du code pénal aux territoires d'outre-mer, au Cameroun, et au Togo, sur les conditions d'éligibilité de certains fonctionnaires d'outre-mer, et les institutions territoriales du Togo.
Puis, en 1955, il intervient sur la réorganisation municipale dans les territoires d'outre-mer, et l'institution de l'état d'urgence en Algérie.
Il ne se représente pas lors du renouvellement partiel du 19 juin 1955, et devient, après l'indépendance, conseiller économique à l'ambassade de Côte d'Ivoire, à Paris.
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Ve République
FRANCESCHI (Philippe)
Né le 12 août 1907 à Sorbon (Corse)
Décédé le 19 septembre 1983 à Paris
Conseiller de la République, puis Sénateur de Côte d'Ivoire de 1947 à 1955
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome IV, p. 101-102)
Après avoir exercé les fonctions de conseiller économique à l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris, Philippe Franceschi se retire de la vie publique.
Il meurt à l'âge de 76 ans.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Philippe FRANCESCHI
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