M. Rachid Temal. Ce n’est pas le propos, mais on pourrait mieux payer les gens ! (Mme Marie-Arlette Carlotti acquiesce.)
M. Sébastien Lecornu, ministre. On est d’accord. Néanmoins, il existe déjà dans notre droit des dispositifs spéciaux en cas de guerre.
Je ne pense pas non plus qu’il faille mettre en péril le droit environnemental sur les installations classées, qui apparaît parfois comme un frein à la compétitivité. Ce n’est pas le sens de l’histoire, et les sénateurs du groupe écologiste ne me contrediront pas… (Nouveaux sourires.) Telle n’est pas mon intention, je vous rassure.
M. Rachid Temal. Ce n’est pas non plus notre souhait !
M. Sébastien Lecornu, ministre. Finalement, il faut mettre l’accent sur deux sujets : la culture de la prise de risque dans la BITD – j’assume de le dire, même si ce n’est pas populaire – ; l’accès aux financements pour les innovations, particulièrement pour les petites entreprises.
Vous en parlerez ce soir. C’est une des conditions de la réussite de la LPM.
M. Rachid Temal. On pourrait voter une proposition de loi…
M. Sébastien Lecornu, ministre. Effectivement, une initiative parlementaire est envisageable. Elle recueillerait un avis plus que bienveillant du ministère des armées.
M. Rachid Temal. Nous sommes bloqués par l’article 40 de la Constitution !
M. le président. L’amendement n° II-165, présenté par MM. Durox, Hochart et Szczurek, est ainsi libellé :
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(En euros) |
||||
Programmes |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
|
+ |
- |
+ |
- |
Environnement et prospective de la politique de défense |
|
20 000 000 |
|
20 000 000 |
Préparation et emploi des forces |
|
|
|
|
Soutien de la politique de la défense |
20 000 000 |
|
20 000 000 |
|
dont titre 2 |
20 000 000 |
20 000 000 |
||
Équipement des forces |
|
|
|
|
TOTAL |
20 000 000 |
20 000 000 |
20 000 000 |
20 000 000 |
SOLDE |
0 |
0 |
La parole est à M. Aymeric Durox.
M. Aymeric Durox. Le présent amendement vise à accélérer la remontée en puissance des effectifs du service de santé des armées.
Si la LPM prévoit une augmentation de 460 ETP d’ici à 2030, le niveau des années 2015-2016 est loin d’être atteint, le SSA ayant subi une dizaine d’années d’arbitrages budgétaires en sa défaveur.
Pourtant, tant le rapport de la Cour des comptes de juin 2023 que le rapport d’information du Sénat n° 936 (2022-2023) alertent sur la pénurie de ressources humaines qui pourraient coûter cher dans l’hypothèse d’un conflit de haute intensité dans lequel la France serait engagée, d’autant que, comme les autres services des armées, le SSA est victime d’un manque d’attractivité et de fidélisation.
Aussi, il est nécessaire d’accélérer le recrutement et d’accroître l’attractivité de ce service en abondant l’enveloppe consacrée aux ressources humaines. Il s’agit de retrouver un niveau d’effectifs semblable à celui de 2016 en opposant, via la politique de rémunération, une concurrence sérieuse au secteur médical civil, qui suscite actuellement plus de vocations.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Dominique de Legge, rapporteur spécial. Nous avons été un certain nombre à intervenir tout à l’heure sur le SSA. Vous avez eu la gentillesse de mentionner le rapport d’information que j’ai présenté voilà quelques mois. Néanmoins, même si nous atteignions cet objectif des 460 ETP supplémentaires, je ne suis pas certain qu’il s’agirait d’une victoire. Sur un plan purement budgétaire, il n’est pas utile, à mon sens, d’afficher une dépense supplémentaire que nous aurons toutes les peines du monde à engager. Certes, il faut que nous puissions recruter. La LPM a d’ailleurs prévu une enveloppe pour mettre en place une rémunération plus favorable, notamment en revalorisant la prime de lien au service.
Pour toutes ces raisons, je sollicite le retrait de cet amendement, en attendant que le ministre nous rappelle tous les efforts que fait actuellement le SSA pour recruter au mieux.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Sébastien Lecornu, ministre. C’est mot pour mot le même avis : demande de retrait ou avis défavorable.
M. Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères. Très bien !
M. le président. Monsieur Durox, l’amendement n° II-165 est-il maintenu ?
M. Aymeric Durox. Non, je le retire, monsieur le président, car j’ai été convaincu par le rapporteur spécial.
M. le président. L’amendement n° II-165 est retiré.
L’amendement n° II-164, présenté par MM. Durox, Hochart et Szczurek, est ainsi libellé :
Modifier ainsi les crédits des programmes :
(En euros) |
||||
Programmes |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
||
|
+ |
- |
+ |
- |
Environnement et prospective de la politique de défense |
|
|
|
|
Préparation et emploi des forces |
|
|
|
|
Soutien de la politique de la défense dont titre 2 |
|
|
|
|
Équipement des forces |
|
1 |
|
1 |
TOTAL |
|
1 |
|
1 |
SOLDE |
- 1 |
- 1 |
La parole est à M. Aymeric Durox.
M. Aymeric Durox. Cet amendement concerne le programme Scaf, qui a déjà fait couler beaucoup d’encre. On peut citer les alertes de nos industriels sur la propriété des technologies et des savoir-faire, la dérive budgétaire, avec un dépassement minimal de 300 millions d’euros après 2026, l’achat par nos voisins et « partenaires » allemands d’une flotte entière de F 16 et d’équipements militaires américains. Enfin, il y aurait un retard important dans la mise en service, désormais fixée à 2045 au lieu de 2040. Tout un luxe pour notre nation, alors que nos ennemis et concurrents ne traînent pas en route.
Dernier événement en date, et non des moindres, l’intervention, à l’invitation de l’Allemagne, de l’entreprise américaine IBM dans le volet de l’intelligence artificielle du Scaf. On pourrait en rire si ce n’était pas si grave. Malheureusement, le principe d’extraterritorialité du droit américain et le savoir-faire des États-Unis pour attaquer notre industrie – souvenons-nous d’Alstom, d’Airbus –, tout comme la vraisemblable ingéniosité de nos voisins allemands, risquent de mettre en péril notre souveraineté et notre capacité à assurer notre propre défense.
Le programme Scaf est un programme dangereux, car il repose sur des puissances étrangères, avec des intérêts stratégiques forcément divergents des nôtres. C’est pourquoi nous proposons de minorer les crédits de ce projet pour les fixer à un euro symbolique.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Dominique de Legge, rapporteur spécial. Il n’aura échappé à personne qu’il s’agit d’un amendement d’appel. J’avais d’ailleurs moi-même déposé un amendement analogue l’année dernière. Seulement, depuis, nous avons pu avancer sur le projet Scaf. Je n’irai pas jusqu’à dire que tout est réglé, mais, à l’instant où nous parlons, la situation est un peu plus favorable que celle que nous avons connue l’an dernier. Je laisse le ministre faire un point plus précis sur la question. Demande de retrait.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Sébastien Lecornu, ministre. Monsieur le sénateur Durox, je vous trouve injuste avec la France : nous sommes chefs de file du programme, avec Dassault en leader industriel.
Il n’y a pas de surcoût ou de dérapage budgétaire. On ne peut pas accuser Dassault de ne pas tenir ses enveloppes, alors que ce n’est pas le cas. Cette entreprise a plutôt la réputation d’être rigoureuse.
Par ailleurs, il ne faut pas travestir la réalité : dans ce projet, chacun va garder sa souveraineté. J’ai eu l’occasion de le dire à de nombreuses reprises à vos collègues députés RN à l’Assemblée nationale. Laisser penser le contraire n’est pas raisonnable, sauf à avoir en ligne de mire les élections européennes, ce qui n’est pas mon problème…
Nous avons bien besoin d’une trame de chasse pour succéder au standard F 5. Le fait de financer à plusieurs un démonstrateur a cette vertu de diminuer la facture pour le contribuable. Les opposants au Scaf se gardent bien de dire que les 3 milliards d’euros du démonstrateur seront partagés à parts égales avec l’Espagne et l’Allemagne. Il faudrait nous dire, monsieur le sénateur, où vous prendriez les milliards manquants si nous menions ce projet seuls : sur les équipements de l’armée de terre ? Sur la cible des chasseurs du standard 5 ? Soyons honnêtes !
Enfin, le Scaf, par définition, devra intégrer des éléments modulaires de souveraineté française : la composante nucléaire aéroportée (CNA) et la navalisation de l’avion pour le porte-avions de nouvelle génération. C’est acquis.
Que les Allemands décident d’ajouter pour eux un module d’intelligence artificielle d’origine américaine, c’est leur affaire. Cela ne nous regarde pas. Imaginez que le Bundestag émette des avis sur la composante nucléaire aéroportée ou sur la navalisation de notre avion. Vous seriez le premier à crier au scandale !
M. Rachid Temal. Exactement !
M. Sébastien Lecornu, ministre. Soyez cohérents !
Je résume. Il y a un démonstrateur et des aspects modulaires que nous pouvons librement choisir. Si les Allemands prévoient un module particulier sur l’avion qu’ils mettront en production, je ne vois pas où est le problème.
Il ne faut pas entretenir la confusion chez nos concitoyens. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas d’itarisation du projet ni de freins à la souveraineté, y compris pour l’exportation. C’est l’objet de l’accord de 2019.
Dites-moi, monsieur Durox, ce qui serait de nature à faire obstacle à notre souveraineté. Certainement pas l’accord de production ou l’accord de répartition, puisque l’on n’en est pas encore là. N’essayez pas de créer des dissensions sur ce sujet, alors que la France est chef de file, avec Dassault en figure de proue industrielle, et que nous attendons des économies de ce partenariat.
Si vous persistez dans cette opposition, c’est par pure idéologie, comme j’ai malheureusement pu le ressentir lors des discussions à l’Assemblée nationale sur le Scaf et le MGCS. Le groupe RN voulait même enlever l’Allemagne de la liste des partenariats stratégiques que la République française entretenait. C’est assez révélateur de votre approche en matière de coopération européenne.
En tant que néo-gaulliste (M. Jean-François Husson s’esclaffe.), je n’ai pas de leçons de souveraineté à recevoir et je ne cautionnerai jamais un programme qui contreviendrait à mes principes. Pas de contrevérité ni de désinformation : le programme, tel qu’il est validé par les lois de finances successives et par la LPM, n’est pas contraire aux intérêts souverains de la République française.
M. le président. La parole est à M. Aymeric Durox, pour explication de vote.
M. Aymeric Durox. Monsieur le ministre, vous n’avez pas répondu sur le problème de l’extraterritorialité du droit américain. À partir du moment où il y a une vis américaine sur n’importe quel projet, les Américains ont le droit de lancer des commissions d’enquête, etc. Ce fut le cas avec Alstom, quand le Président de la République actuel, qui était alors ministre de l’économie, avait entrepris de vendre nos turbines…
C’est la raison pour laquelle je maintiens cet amendement.
M. le président. La parole est à M. le ministre.
M. Sébastien Lecornu, ministre. Il n’y a pas un composant américain dans le Scaf ! Nous ne tolérerions pas qu’il y en ait. Cessez d’asséner des contrevérités en invoquant l’Itar. À bon entendeur !
M. le président. La parole est à M. le président de la commission.
M. Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères. Si ce programme est Itar-free, il n’y aura pas de problème, à condition que tout soit contrôlé.
Ces problèmes avec le Scaf et le MGCS sont connus de longue date. À cet égard, je voudrais rendre hommage à Christian Cambon, qui, lorsqu’il était président de la commission, avait organisé une réunion avec plusieurs acteurs du projet Scaf, notamment Dirk Hoke, qui dirigeait Airbus, et Éric Trappier, de Dassault Aviation, pour le faire avancer significativement.
J’ai bien conscience de la difficulté d’arriver à travailler efficacement avec nos partenaires allemands sur un certain nombre de sujets, mais je pense qu’il faut donner sa chance au produit. Je suis fermement attaché à l’industrie européenne de défense. Sur des projets comme celui-ci, avec des coûts colossaux de plusieurs dizaines de milliards d’euros en R&D notamment, il est nécessaire d’associer plusieurs partenaires, y compris l’Allemagne, mais nous devons montrer à ces derniers qu’ils ne sont pas les seuls. Les accords de Lancaster House ouvrent des possibilités avec le Royaume-Uni, mais nous pouvons aussi coopérer avec les Belges, les Espagnols et beaucoup d’autres.
J’estime que cet amendement n’a pas de sens. Il faut aller au bout du dispositif, même si nous avons tous des doutes, notamment lorsque nous voyons le Bundestag voter par étapes. En effet, lorsque l’on va voir un banquier pour financer sa maison, on ne lui demande pas d’abord de financer la dalle, pour peut-être ensuite construire un deuxième ou un troisième étage. C’est un peu comme cela que les Allemands fonctionnent, ce qui nous pose problème.
Cependant, je suis totalement en phase avec ce qu’ont dit Dominique de Legge et M. le ministre.
Pour terminer, je veux rendre hommage à Éric Trappier, qui, à l’époque, alors que le Gouvernement exerçait des pressions, a refusé le transfert de la propriété intellectuelle des commandes de vol. Je pense qu’il a bien fait, car c’était risqué. Toutes les garanties ayant été prises sur ce projet, il faut maintenant qu’il avance. Je suis de ceux qui pensent que la France seule n’était pas en mesure de le mener à bien.
M. le président. La parole est à M. le ministre.
M. Sébastien Lecornu, ministre. Je vous donne rendez-vous en 2026. Nous aurons alors le démonstrateur et la phase 1 B sera terminée. Je me suis engagé, tant devant vous que devant l’Assemblée nationale, à donner les différents paramètres du démonstrateur avant de lancer la phase de production. Nous aurons alors des décisions à prendre sur le format de cette coopération, son coût, la répartition des tâches en matière de production. En tout cas, il n’y a pas de raison autre qu’idéologique d’être contre toute la phase liée au démonstrateur. Si nous pouvons concéder un échec s’agissant du Rafale, c’est justement de ne pas avoir pu l’exporter chez nos partenaires de l’UE, à l’exception de la Grèce et de la Croatie. Éric Trappier avait regretté que certains de nos voisins achètent américain au lieu du Rafale. À l’inverse, les partenariats noués pour le Scaf ouvriront des débouchés bienvenus. Je veux résolument m’engager dans cette voie.
M. Rachid Temal. Merci François Hollande !
M. le président. La parole est à M. Olivier Cadic.
M. Olivier Cadic. Il se trouve que j’ai eu l’opportunité, à une certaine époque, de suivre l’histoire du Rafale, qui, à l’origine, devrait être un avion européen. Il nous permet aujourd’hui d’être souverains et nous le devons sans doute à Marcel Dassault.
Le président Perrin a bien fait de rappeler le travail du président Cambon au début du projet Scaf, notamment pour protéger les commandes de vol et ainsi protéger les intérêts de la France et de Dassault, comme l’exigeait Éric Trappier. Il avait même souligné que l’entreprise devait rester propriétaire des mémoires de ses propres ordinateurs. Il faut aller très loin pour rester indépendant de toute influence américaine.
Laisser à penser, comme M. Durox, que ce que nous faisons revient à abdiquer notre souveraineté tend à affaiblir la France à l’international. C’est ce qui me gêne dans les propos de beaucoup de responsables politiques, qui, sous prétexte de défendre notre souveraineté, l’affaiblissent en réalité. Je déplore cette approche.
M. le président. Nous allons procéder au vote des crédits de la mission « Défense » figurant à l’état B.
Je n’ai été saisi d’aucune demande d’explication de vote avant l’expiration du délai limite.
Je vous rappelle que la commission des finances est favorable à l’adoption des crédits de cette mission.
Je mets aux voix les crédits de la mission.
(Les crédits sont adoptés.)
M. le président. Nous allons procéder à l’examen de l’amendement portant sur les objectifs et indicateurs de performance de la mission « Défense », figurant à l’état G.
ÉTAT G
483 |
Défense |
484 |
Mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires au succès des opérations des forces armées (146) |
485 |
Taux de réalisation des équipements (146) |
486 |
144 - Environnement et prospective de la politique de défense |
487 |
Améliorer le niveau de sécurité des forces et du patrimoine industriel et économique lié à la défense (DRSD) |
488 |
Taux d’avis émis dans les délais prescrits |
489 |
Taux des sites du domaine militaire et des sites industriels et économiques liés à la défense inspectés dans les délais prescrits |
490 |
Contribuer à l’autorisation et au contrôle des transferts des biens et technologies sensibles |
491 |
Délai de traitement des dossiers d’exportation de matériels de guerre |
492 |
Développer des capacités spatiales et de défense souveraines |
493 |
Taux de progression des études |
494 |
Taux de réalisation des études |
495 |
Développer les capacités scientifiques technologiques et industrielles nécessaires à la défense |
496 |
Taux de progression des technologies spécifiques nécessaires à la défense |
497 |
146 - Équipement des forces |
498 |
Assurer une efficience maximale de la dépense d’équipement des forces |
499 |
Efficience du processus de paiement |
500 |
Évolution annuelle moyenne des devis à terminaison des opérations d’armement principales |
501 |
Mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires au succès des opérations des forces armées [Stratégique] |
502 |
Évolution annuelle moyenne des délais de réalisation des opérations d’armement principales |
503 |
Taux de progression du lancement des nouveaux programmes en coopération |
504 |
Taux de réalisation des équipements [Stratégique] |
505 |
178 - Préparation et emploi des forces |
506 |
Commander des forces, aptes à comprendre et influencer |
507 |
Efficacité du pré-positionnement des forces |
508 |
Nombre d’états-majors tactiques aptes de niveau 1 et 2 |
509 |
Nombre d’exercices |
510 |
Signalements stratégiques |
511 |
Volume de personnel militaire déployé |
512 |
Entraîner les forces |
513 |
Activité réalisée par type de matériel |
514 |
Nombre d’exercices du domaine cyber |
515 |
Nombre d’exercices du domaine spatial |
516 |
Préparer l’avenir |
517 |
Réserve opérationnelle |
518 |
Soutenir les forces |
519 |
Améliorer le soutien du combattant |
520 |
Coût de la fonction restauration-hébergement |
521 |
Coût de la fonction maintien en condition opérationnelle par milieu |
522 |
Disponibilité des matériels |
523 |
Soutien des opérations par la DIRISI |
524 |
Soutien du SSA aux opérations |
525 |
212 - Soutien de la politique de la défense |
526 |
Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts et les délais. |
527 |
Respect des délais et des coûts des grands projets d’infrastructure |
528 |
Rationaliser le développement des projets informatiques |
529 |
Respect des délais et des coûts des projets informatiques |
530 |
Renforcer l’efficience du soutien sur des fonctions cibles |
531 |
Efficience de la fonction achat |
532 |
Efficience immobilière du site de Balard |
533 |
Réussir la transformation du ministère et garantir les grands équilibres portés par la LPM |
534 |
Taux de reclassement du personnel militaire |
535 |
Taux de renouvellement des emplois primo-contractuels - Armées |
M. le président. L’amendement n° II-173, présenté par MM. Durox, Hochart et Szczurek, est ainsi libellé :
Après l’alinéa 500
Insérer les deux alinéas suivants :
Assurer notre indépendance militaire
Montant annuel des marchés passés par le ministère des Armées attribués à des entreprises dont le siège social se situe à l’étranger
La parole est à M. Aymeric Durox.
M. Aymeric Durox. Il est défendu, monsieur le président.
M. le président. Quel est l’avis de la commission ?
M. Dominique de Legge, rapporteur spécial. Si l’on va au fond du sujet, on se rend compte que vous avez une approche un peu simplificatrice, qui consiste à faire la somme de tous les marchés que nous avons passés avec d’autres États et d’en conclure que nous sommes trop dépendants, sans tenir compte des pays et des relations que nous pouvons avoir avec eux ni de la nature même des marchés. Pour toutes ces raisons, nous émettons un avis défavorable.
M. le président. Quel est l’avis du Gouvernement ?
M. Sébastien Lecornu, ministre. Cet amendement est satisfait. Si vous regardez bien le détail des projets annuels de performances (PAP), vous y trouvez des informations qui vont au-delà de l’objet même de votre amendement. Retrait, sinon avis défavorable.
M. Aymeric Durox. Je le retire, monsieur le président !
M. le président. L’amendement n° II-173 est retiré.
Nous avons achevé l’examen des crédits de la mission « Défense ».
4
Retrait de l’ordre du jour d’une proposition de loi constitutionnelle
M. le président. Mes chers collègues, je vous informe que M. Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains, a demandé le retrait de l’ordre du jour de la proposition de loi constitutionnelle relative à la souveraineté de la France, à la nationalité, à l’immigration et à l’asile, inscrite à l’ordre du jour du mardi 12, du jeudi 14 et du vendredi 15 décembre 2023.
Acte est donné de cette demande.
Mme Marie-Arlette Carlotti et M. Rachid Temal. Très bien !
5
Loi de finances pour 2024
Suite de la discussion d’un projet de loi
M. le président. Nous reprenons la discussion du projet de loi de finances pour 2024, considéré comme adopté par l’Assemblée nationale en application de l’article 49, alinéa 3, de la Constitution.
Articles de récapitulation des crédits
M. le président. Tous les crédits et indicateurs de performance afférents aux missions ayant été examinés, le Sénat va maintenant statuer, au sein de la seconde partie du projet de loi de finances, sur les articles qui portent récapitulation de ces crédits et indicateurs.
TITRE IER
DISPOSITIONS POUR 2024
M. le président. Je vais appeler les articles 35 à 39 et les états B à E et G qui leur sont annexés.
La direction de la séance du Sénat a procédé à la rectification des états annexés de manière à tenir compte des votes intervenus lors de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances.
I. – Autorisation des crédits des missions et performance
A. – Crédits des missions
Article 35
Il est ouvert aux ministres, pour 2024, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 555 397 236 682 € et de 543 784 323 670 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.
État B
RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME, DES CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL
BUDGET GÉNÉRAL
(En euros) |
||
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement |
Crédits de paiement |
Action extérieure de l’État |
3 509 215 292 |
3 507 009 505 |
Action de la France en Europe et dans le monde |
2 265 581 395 |
2 263 775 608 |
dont titre 2 |
789 227 766 |
789 227 766 |
Diplomatie culturelle et d’influence |
804 882 195 |
804 882 195 |
dont titre 2 |
84 794 416 |
84 794 416 |
Français à l’étranger et affaires consulaires |
438 251 702 |
437 851 702 |
dont titre 2 |
271 654 955 |
271 654 955 |
Rapatriements d’urgence pour les interruptions volontaires de grossesse (ligne nouvelle) |
500 000 |
500 000 |
Administration générale et territoriale de l’État |
0 |
0 |
Administration territoriale de l’État |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Vie politique |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
5 337 916 271 |
4 746 929 504 |
Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt |
3 488 627 487 |
3 047 854 590 |
Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation |
843 696 696 |
713 283 711 |
dont titre 2 |
390 422 289 |
390 422 289 |
Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture |
522 592 088 |
502 791 203 |
dont titre 2 |
592 437 770 |
592 437 770 |
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG) |
423 000 000 |
423 000 000 |
Soutien aux associations de protection animale et aux refuges |
0 |
0 |
Fonds de soutien aux technologies immatérielles agricoles |
0 |
0 |
Fonds « Territoires zéro faim » (ligne nouvelle) |
10 000 000 |
10 000 000 |
Plan d’urgence pour la filière laitière (ligne nouvelle) |
50 000 000 |
50 000 000 |
Aide publique au développement |
6 292 614 198 |
5 728 922 015 |
Aide économique et financière au développement |
2 727 128 248 |
2 337 910 235 |
Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement |
150 000 000 |
150 000 000 |
Solidarité à l’égard des pays en développement |
3 409 385 144 |
3 234 910 974 |
dont titre 2 |
169 447 597 |
169 447 597 |
Restitution des « biens mal acquis » |
6 100 806 |
6 100 806 |
Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation |
1 918 297 459 |
1 927 457 459 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation |
1 830 156 624 |
1 839 316 624 |
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
88 140 835 |
88 140 835 |
dont titre 2 |
1 467 031 |
1 467 031 |
Cohésion des territoires |
0 |
0 |
Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables |
0 |
0 |
Aide à l’accès au logement |
0 |
0 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat |
0 |
0 |
Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Politique de la ville |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Interventions territoriales de l’État |
0 |
0 |
Conseil et contrôle de l’État |
818 520 324 |
883 557 109 |
Conseil d’État et autres juridictions administratives |
519 133 207 |
583 402 714 |
dont titre 2 |
436 743 672 |
436 743 672 |
Conseil économique, social et environnemental |
44 907 172 |
44 907 172 |
dont titre 2 |
35 829 665 |
35 829 665 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
254 479 945 |
255 247 223 |
dont titre 2 |
227 855 284 |
227 855 284 |
Crédits non répartis |
489 526 298 |
189 526 298 |
Provision relative aux rémunérations publiques |
65 526 298 |
65 526 298 |
dont titre 2 |
65 526 298 |
65 526 298 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
424 000 000 |
124 000 000 |
Culture |
4 188 062 087 |
3 905 119 894 |
Patrimoines |
1 484 417 348 |
1 198 810 999 |
Création |
1 033 880 129 |
1 043 653 016 |
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
844 582 796 |
839 400 514 |
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
825 181 814 |
823 255 365 |
dont titre 2 |
733 781 426 |
733 781 426 |
Défense |
67 841 121 341 |
56 755 730 543 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
2 198 423 067 |
1 967 619 198 |
Préparation et emploi des forces |
16 569 476 955 |
13 562 508 731 |
Soutien de la politique de la défense |
24 680 312 287 |
24 634 250 116 |
dont titre 2 |
23 205 361 658 |
23 205 361 658 |
Équipement des forces |
24 392 909 032 |
16 591 352 498 |
Direction de l’action du Gouvernement |
1 020 887 983 |
1 052 579 187 |
Coordination du travail gouvernemental |
881 693 809 |
917 433 848 |
dont titre 2 |
293 331 006 |
293 331 006 |
Protection des droits et libertés |
139 194 174 |
135 145 339 |
dont titre 2 |
63 729 867 |
63 729 867 |
Écologie, développement et mobilité durables |
24 061 512 477 |
21 587 929 487 |
Infrastructures et services de transports |
4 528 735 635 |
4 565 698 913 |
Affaires maritimes, pêche et aquaculture |
323 833 004 |
293 535 103 |
Paysages, eau et biodiversité |
577 954 847 |
511 972 615 |
Expertise, information géographique et météorologie |
515 548 889 |
515 548 889 |
Prévention des risques |
1 486 945 490 |
1 488 583 701 |
dont titre 2 |
57 036 316 |
57 036 316 |
Énergie, climat et après-mines |
5 096 977 062 |
4 714 954 925 |
Service public de l’énergie |
4 979 000 000 |
4 324 000 000 |
Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables |
3 068 317 550 |
3 060 435 341 |
dont titre 2 |
2 830 750 179 |
2 830 750 179 |
Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires |
1 334 000 000 |
343 000 000 |
Aide ciblée sur les factures d’électricité des ménages (ligne nouvelle) |
1 900 000 000 |
1 520 000 000 |
Fonds de garantie pour les travaux de maintenance et d’entretien des galeries et des puits Else et Joseph du site de stockage souterrain en couches géologiques profondes des produits dangereux non radioactifs (ligne nouvelle) |
50 000 000 |
50 000 000 |
Fonds territorial climat (ligne nouvelle) |
200 000 000 |
200 000 000 |
Fonds pour financer la réalisation d’un rapport d’évaluation des risques de rupture des cuvelages des puits de la mine de potasse d’Alsace (ligne nouvelle) |
200 000 |
200 000 |
Économie |
4 017 876 247 |
4 128 248 047 |
Développement des entreprises et régulations |
2 793 647 565 |
2 523 929 661 |
dont titre 2 |
413 728 612 |
413 728 612 |
Plan “France très haut débit” |
101 935 000 |
479 470 090 |
Statistiques et études économiques |
413 260 309 |
420 971 923 |
dont titre 2 |
395 926 581 |
395 926 581 |
Stratégies économiques |
709 033 373 |
703 876 373 |
dont titre 2 |
150 273 373 |
150 273 373 |
Financement des opérations patrimoniales en 2024 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » |
0 |
0 |
Engagements financiers de l’État |
54 155 502 785 |
54 343 172 095 |
Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) |
51 375 000 000 |
51 375 000 000 |
Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs) |
1 902 436 463 |
1 902 436 463 |
Épargne |
71 066 322 |
71 066 322 |
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs) |
807 000 000 |
807 000 000 |
Dotation du Mécanisme européen de stabilité |
0 |
0 |
Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement |
0 |
0 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
0 |
187 669 310 |
Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 (ligne supprimée) |
||
Enseignement scolaire |
86 302 630 888 |
86 199 150 228 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
26 538 258 249 |
26 538 258 249 |
dont titre 2 |
26 424 187 832 |
26 424 187 832 |
Enseignement scolaire public du second degré |
38 126 511 769 |
38 126 511 769 |
dont titre 2 |
37 957 464 193 |
37 957 464 193 |
Vie de l’élève |
8 095 705 570 |
8 065 705 570 |
dont titre 2 |
4 655 647 980 |
4 655 647 980 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
8 985 305 069 |
8 985 305 069 |
dont titre 2 |
8 133 539 453 |
8 133 539 453 |
Soutien de la politique de l’éducation nationale |
2 859 465 337 |
2 787 701 145 |
dont titre 2 |
2 030 419 956 |
2 030 419 956 |
Enseignement technique agricole |
1 697 384 894 |
1 695 668 426 |
dont titre 2 |
1 114 764 225 |
1 114 764 225 |
Gestion des finances publiques |
10 661 377 220 |
10 749 839 683 |
Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local |
7 930 622 306 |
7 988 123 940 |
dont titre 2 |
6 903 431 646 |
6 903 431 646 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
991 367 039 |
1 054 761 167 |
dont titre 2 |
529 654 750 |
529 654 750 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
1 739 387 875 |
1 706 954 576 |
dont titre 2 |
1 329 379 114 |
1 329 379 114 |
Immigration, asile et intégration |
0 |
0 |
Immigration et asile |
0 |
0 |
Intégration et accès à la nationalité française |
0 |
0 |
Investir pour la France de 2030 |
0 |
7 701 710 000 |
Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche |
0 |
255 000 000 |
Valorisation de la recherche |
0 |
88 200 000 |
Accélération de la modernisation des entreprises |
0 |
14 260 000 |
Financement des investissements stratégiques |
0 |
5 691 750 000 |
Financement structurel des écosystèmes d’innovation |
0 |
1 652 500 000 |
Justice |
14 237 842 974 |
12 161 946 765 |
Justice judiciaire |
4 756 386 619 |
4 546 448 245 |
dont titre 2 |
2 986 657 137 |
2 986 657 137 |
Administration pénitentiaire |
6 811 541 632 |
5 000 510 814 |
dont titre 2 |
3 225 380 273 |
3 225 380 273 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
1 160 761 152 |
1 125 947 340 |
dont titre 2 |
670 006 160 |
670 006 160 |
Accès au droit et à la justice |
736 234 297 |
736 234 297 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
768 281 245 |
747 085 247 |
dont titre 2 |
245 737 534 |
245 737 534 |
Conseil supérieur de la magistrature |
4 638 029 |
5 720 822 |
dont titre 2 |
3 275 506 |
3 275 506 |
Médias, livre et industries culturelles |
741 875 375 |
735 947 922 |
Presse et médias |
377 705 399 |
376 665 279 |
Livre et industries culturelles |
364 169 976 |
359 282 643 |
Outre-mer |
3 178 076 717 |
2 801 463 991 |
Emploi outre-mer |
1 907 554 988 |
1 892 792 133 |
dont titre 2 |
210 822 902 |
210 822 902 |
Conditions de vie outre-mer |
1 270 521 729 |
908 671 858 |
Plan de relance |
0 |
0 |
Écologie |
0 |
0 |
Compétitivité |
0 |
0 |
Cohésion |
0 |
0 |
Pouvoirs publics |
1 137 842 143 |
1 137 842 143 |
Présidence de la République |
122 563 852 |
122 563 852 |
Assemblée nationale |
607 647 569 |
607 647 569 |
Sénat |
353 470 900 |
353 470 900 |
La Chaîne parlementaire |
35 245 822 |
35 245 822 |
Indemnités des représentants français au Parlement européen |
0 |
0 |
Conseil constitutionnel |
17 930 000 |
17 930 000 |
Haute Cour |
0 |
0 |
Cour de justice de la République |
984 000 |
984 000 |
Recherche et enseignement supérieur |
32 339 177 321 |
31 839 150 903 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
15 277 052 720 |
15 180 783 720 |
dont titre 2 |
431 823 270 |
431 823 270 |
Vie étudiante |
3 359 506 410 |
3 328 739 077 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
8 643 499 505 |
8 202 201 634 |
Recherche spatiale |
1 897 779 541 |
1 897 779 541 |
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables |
1 888 583 219 |
1 948 483 219 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
678 136 541 |
688 636 541 |
Recherche duale (civile et militaire) |
149 519 167 |
149 519 167 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
445 100 218 |
443 008 004 |
dont titre 2 |
266 389 570 |
266 389 570 |
Régimes sociaux et de retraite |
6 228 688 445 |
6 228 688 445 |
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
4 365 695 818 |
4 365 695 818 |
Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins |
787 337 160 |
787 337 160 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers |
1 075 655 467 |
1 075 655 467 |
Relations avec les collectivités territoriales |
4 398 607 665 |
4 314 254 182 |
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
4 031 173 774 |
3 944 760 536 |
Concours spécifiques et administration |
199 433 891 |
201 493 646 |
Soutien à la stérilisation des félins (ligne supprimée) |
||
Fonds de solidarité nationale pour les communes non reconnues en état de catastrophe naturelle lors de la période de sécheresse de 2022 (ligne nouvelle) |
150 000 000 |
150 000 000 |
Fonds d’accompagnement relatif à la complémentaire santé des agents publics territoriaux (ligne nouvelle) |
18 000 000 |
18 000 000 |
Remboursements et dégrèvements |
141 159 146 022 |
141 159 146 022 |
Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs) |
136 868 146 022 |
136 868 146 022 |
Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs) |
4 291 000 000 |
4 291 000 000 |
Santé |
1 934 281 268 |
1 937 581 268 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
238 081 268 |
241 381 268 |
dont titre 2 |
1 300 000 |
1 300 000 |
Protection maladie |
784 300 000 |
784 300 000 |
Compensation à la Sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la relance et la résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) |
906 900 000 |
906 900 000 |
Sécurisation de la Carte Vitale (ligne nouvelle) |
5 000 000 |
5 000 000 |
Sécurités |
25 405 638 869 |
24 315 078 253 |
Police nationale |
13 270 033 907 |
12 932 725 125 |
dont titre 2 |
11 205 346 827 |
11 205 346 827 |
Gendarmerie nationale |
11 031 544 631 |
10 392 977 945 |
dont titre 2 |
8 906 783 640 |
8 906 783 640 |
Sécurité et éducation routières |
110 387 203 |
108 879 721 |
Sécurité civile |
993 673 128 |
880 495 462 |
dont titre 2 |
231 060 710 |
231 060 710 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
30 800 746 360 |
30 898 636 491 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
14 096 897 514 |
14 098 058 848 |
dont titre 2 |
3 400 000 |
3 400 000 |
Handicap et dépendance |
15 381 767 027 |
15 381 767 027 |
Égalité entre les femmes et les hommes |
80 349 132 |
80 349 132 |
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales |
1 241 732 687 |
1 338 461 484 |
dont titre 2 |
450 623 197 |
450 623 197 |
Sport, jeunesse et vie associative |
0 |
0 |
Sport |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Jeunesse et vie associative |
0 |
0 |
dont titre 2 |
0 |
0 |
Jeux olympiques et paralympiques 2024 |
0 |
0 |
Transformation et fonction publiques |
1 253 548 322 |
1 036 721 681 |
Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs |
709 843 385 |
527 867 705 |
Transformation publique |
145 463 360 |
103 824 233 |
dont titre 2 |
1 500 000 |
1 500 000 |
Innovation et transformation numériques |
74 100 000 |
74 100 000 |
dont titre 2 |
3 000 000 |
3 000 000 |
Fonction publique |
275 775 829 |
282 563 995 |
dont titre 2 |
290 000 |
290 000 |
Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques |
48 365 748 |
48 365 748 |
dont titre 2 |
48 365 748 |
48 365 748 |
Travail et emploi |
21 966 704 331 |
21 810 984 550 |
Accès et retour à l’emploi |
7 445 866 323 |
7 443 175 317 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi |
13 644 906 927 |
13 558 732 364 |
Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail |
184 617 840 |
110 036 293 |
Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail |
691 313 241 |
699 040 576 |
dont titre 2 |
597 633 990 |
597 633 990 |
Total |
555 397 236 682 |
543 784 323 670 |