2. Les perspectives de développement des investissements français
a) La seconde vague de privatisations mexicaines : de nouvelles opportunités à saisir
Le
Mexique demeure une terre d'opportunité pour les investissements de nos
entreprises. Cela d'autant plus qu'après un remaniement du cadre
juridique des procédures à suivre, le Mexique a lancé
depuis deux ans la seconde vague d'un processus de privatisations qui offre de
nouvelles possibilités d'investissements aux entreprises
étrangères. Les entreprises françaises, malgré une
concurrence sévère, doivent trouver là l'occasion de
nouvelles implantations au Mexique.
De
nombreux secteurs
ouverts à la privatisation offrent de
réelles perspectives aux sociétés françaises. C'est
notamment le cas :
- dans le
domaine ferroviaire
, où le consortium français
est concerné par la concession d'un trafic passagers ferré,
suburbain et interurbain, autour de Mexico ;
- dans le
domaine des aéroports
, de l'
aéronautique
civile
, du
contrôle du trafic aérien
ou de
l'
espace
(notamment pour le renouvellement des flottes des compagnies
d'aviation Aeromexico et Mexicana, ou pour la fourniture de simulateurs de vol
et d'hélicoptères),
- dans le
secteur électrique
, où EDF est notamment
intéressée par des appels d'offres concernant des centrales
thermoélectriques, et où d'autres entreprises françaises
peuvent être concernées par des investissements à
réaliser,
- dans les
télécommunications
(fourniture de cartes
à puces, d'équipements et de services informatiques),
- dans la
pétrochimie
, avec Elf-Atochem,
- ou dans le secteur de l'
eau
et des
déchets
, où
les groupes Vivendi et Lyonnaise des Eaux sont concernés par de nombreux
projets et pourront s'appuyer sur le " centre de formation aux
métiers de l'eau " qui doit favoriser la promotion des technologies
et du savoir-faire des groupes français.
Les succès remportés par
Gaz de France
-notamment le
marché de distribution du gaz dans la vallée de Mexico-
illustrent les opportunités offertes aux entreprises françaises
par le nouveau processus de privatisation mexicaine.
Elles doivent être saisies pour donner naissance, avec toute l'aide que
les pouvoirs publics peuvent apporter à nos entreprises, à un
flux d'investissements français au Mexique plus vigoureux qui marquera
l'
intérêt de la France
pour un marché d'avenir
où elle n'occupe pour l'heure qu'une place trop modeste qui ne
correspond ni à sa taille économique, ni à ses ambitions
sur le continent latino-américain.