c) La banalisation de l'épargne administrée
L'Etat a multiplié ces dernières années
les produits d'épargne administrés (Codevi, plan d'épargne
populaire ou livret jeune). Cette politique, tout à fait
cohérente sur le plan de la logique financière, a toutefois
entraîné des conséquences négatives pour La Poste
puisqu'elle a conduit a minoré l'avantage relatif que constitue, pour La
Poste, la collecte d'épargne au titre du livret A.
En effet, en banalisant la distribution d'épargne dite
administrée, elle aboutit à réduire l'intérêt
de ce dernier support d'épargne. De ce point de vue, on peut donc y voir
une marque supplémentaire du désengagement de l'Etat à
l'égard de La Poste.