E. EMPLOI ET CHÔMAGE
La projection retient l'hypothèse que le ralentissement
de la productivité apparente du travail constaté sur la
période 1990-1995 se prolongerait en projection, en raison de la
poursuite du mouvement de réduction de la durée moyenne du
travail (comme on l'a indiqué plus haut dans le paragraphe
consacré aux hypothèses retenues dans la projection).
Au-delà des ajustements cycliques du début de période, la
productivité apparente du travail progresserait tendanciellement de
1,3 % par an
(soit 1,6 % dans l'industrie
manufacturière et 0,9 % dans les services).
Compte tenu d'une croissance de l'activité plus rapide que celle de la
productivité, la projection décrit une progression de
l'emploi
total :
0,4 % par an en moyenne dans le
scénario 1,
soit
520.000 créations nettes d'emplois entre 1996 et 2001 et de
0,5 % par an dans le
scénario 2
, soit 610.000
créations nettes d'emplois en six ans.
Sur la base des hypothèses actuelles quant à l'évolution
à moyen terme des ressources en main-d'oeuvre (140.000 actifs potentiels
supplémentaires chaque année), les créations d'emplois
sont cependant insuffisantes en projection pour stabiliser le
nombre de
chômeurs.
Celui-ci augmente de 350.000 dans le
scénario 1
(soit en moyenne 50.000 chômeurs supplémentaires chaque
année) et de 300.000 dans le
scénario 2.
EMPLOI ET CHÔMAGE
|
SCÉNARIO 1 |
SCÉNARIO 2 |
||||||
|
1996 |
1997 |
1998 |
1999-2001* |
1996 |
1997 |
1998 |
1999-2001* |
EVOLUTION MOYENNE (en milliers)
- Emploi total - Population active totale - Nombre de chômeurs |
|
+ 60
|
+ 84
|
+ 122
|
+ 64
|
+ 61
|
+ 103
|
+ 144
|