4. Mieux prendre en compte les réalités économiques
Sur le plan économique, l'Etat se doit de prendre en compte, pour un secteur aussi important, toutes les données économiques dans lesquelles les opérateurs, et tout particulièrement les casinos, évoluent, investissent et créent des emplois.
Or, jusqu'à une date très récente, les ministères intéressés ont plus pensé à l'ordre public, à la police et au rendement fiscal qu'aux « conditions de vie et de travail », et aux intérêts de ce secteur privé aux caractéristiques industrielles et commerciales.
Pour votre rapporteur, la prospérité de l'Etat passe par celle de tous les opérateurs, y compris les casinos : leurs intérêts sont liés, plus que jamais, si l'on songe à la crise européenne.
Ce souci rejoint celui d'une fiscalité de raison, moins âpre, moins à l'affût de trouver chaque année une amélioration du rendement fiscal, même si la conjoncture est aussi maussade qu'elle l'est actuellement (cf. « La Poule aux oeufs d'or », Annexes).
Sans critiquer le moins du monde l'administration de terrain, ce dialogue économique et financier entre l'Etat et les opérateurs doit se situer au niveau ministériel exclusivement ; l'Etat doit écouter ce que lui disent les professionnels au sujet du fonctionnement humain et technique de leurs établissements, car cela peut avoir des incidences majeures sur la compétitivité et le rendement des entreprises.
PROPOSITION Introduire, parmi les critères de prises de décisions concernant les différents jeux, la considération de leur impact économique sur l'aménagement du territoire, la croissance et l'emploi. |