2. Les potentialités d'internet ne sont pas toutes utilisées
Malgré les efforts déjà réalisés, il reste encore du chemin à parcourir pour que les ambassades utilisent pleinement les potentialités de l'outil internet. Les ambassades proposent trop rarement 7 ( * ) aux visiteurs de s'abonner à une liste de diffusion. Il s'agirait pourtant pour les visiteurs de recevoir régulièrement une « lettre électronique » présentant les nouvelles les plus récentes de l'ambassade et de la politique extérieure française. La sous-utilisation de cette fonctionnalité de base empêche les postes à l'étranger d'élargir leurs fichiers de contacts.
Pour l'ambassade en effet, les abonnés représenteraient autant de nouveaux relais d'opinion pouvant s'avérer payants dans le cadre, par exemple, d'une communication de crise .
Techniquement, la mise en place de listes de diffusion s'avère très simple. L'outil peut donc être utilisé par les petites comme par les grandes ambassades.
* 7 L'ambassade de France en Israël propose ainsi de tels services, comme le propose d'ailleurs son homologue israëlienne à Paris qui fait de sa « lettre électronique » un relais important des prises de position de son gouvernement. L'ambassade d'Afrique du Sud à Paris propose le même service. A titre d'exemple, il faut souligner qu'au 10 novembre 2006, 34.368 personnes sont abonnées à la lettre électronique du Sénat.