C. UN IMPACT APPRÉCIABLE SUR L'EMPLOI
La
profession de casinos crée beaucoup d'emplois sur une partie importante
du territoire.
Au 1
er
novembre 1998, les casinos français en
métropole et dans les DOM-TOM employaient 12.600 salariés, dont
11.054 à plein temps (87,75 %) et 1.543 à temps partiel
(12,25 %), 87,2 % en CDI et 12,8 % en CDD.
146 personnes handicapées (soit 1,15 %) sont employées,
49 % des salariés sont affectés aux jeux, 24,8 % aux
jeux traditionnels et à la boule, 19,5 % aux machines à sous
(source : rapport de branche - casinos de France - exercice
1997/1998)
.
L'ancienneté moyenne est de 5 ans et 8 mois.
NB. Le PBJ des JT représente 10 % et les machines à sous
90 % du chiffre d'affaires. Le rapprochement de ces chiffres souligne que
l'obligation d'entretenir les JT représente une très lourde
charge pour les casinos.
Pour chiffrer, même de manière approchée, le poids
économique du secteur des casinos, il faudrait disposer de statistiques
et d'études que votre rapporteur n'a pu découvrir nulle part.
Pourtant, quand une industrie emploie 12.600 salariés, gère
plus de 170 ensembles immobiliers de valeur et anime autant de lieux
touristiques, il paraîtrait normal et utile que la statistique
française ait connaissance des données économiques qui la
concerne. Encore faudrait-il que les études nécessaires soient
entreprises et que l'Etat, si jaloux de ses privilèges et si attentif
à ses intérêts financiers, s'en préoccupe...
Grâce à l 'Annuaire des Fournisseurs (Edition 2000)de Franck
Scalier (SARL d'Edition Faites vos jeux), on peut cerner l'importance de ce
secteur, même si on ne peut connaître tous les chiffres d'affaires.
Les casinos construisent, aménagent, décorent, poussés par
la concurrence et les cahiers des charges.
Pour la gestion informatique,
des machines et de l'administration
l'Annuaire présente 21 sociétés dont 5 américaines,
5 australiennes, 4 anglaises et 3 françaises.
Pour leur sécurité
: 21 sociétés dont 15
françaises.
Mais ils consomment surtout une multitude de biens :
des machines à
sous
(55 sociétés, dont 29 anglo-saxonnes et zéro
française !
L'absence de notre industrie dans ce secteur de construction est le
résultat direct de la politique attentiste de l'Etat depuis le
début des machines à sous.
Notre part ? 6 établissements qui fabriquent des sièges.
Pour les appareils de traitement de la monnaie
: 52
sociétés : USA :18, GB : 8, F :11.
Pour les jeux traditionnels
: 52 sociétés : 31
anglo-saxonnes et 4 françaises.
Pas de presse spécialisée en France
(aucun magazine) en
regard de 15 magazines aux USA, 3 en GB et 1 en Belgique.
L'ambition de l'éditeur Mr Scalier est de réaliser un journal
français
des jeux car l'absence de toute publication sérieuse
laisse la place aux chasseurs de gogos en tous genres pour leur proposer des
martingales infaillibles et autres techniques miracles.
Six Salons spécialisés
ont lieu dans le monde, dont un en
France, organisé à Paris par SIEJAL.