B) L'hypothèse " au plus tard "
Le
lancement de la première réalisation se ferait dans l'objectif de
remplacer les réacteurs du palier 900 MW qui seront
arrêtés à partir de 2017, dans l'hypothèse
actuellement retenue d'une durée de vie de quarante ans.
La difficulté de cette hypothèse réside dans le trou d'une
dizaine d'années qu'elle implique, qui se traduira par une perte de
compétence en matière de recherche et une dégradation du
savoir-faire des industriels.
Il faut noter ici que l'agrément du projet EPR par l'autorité de
sûreté précisera une échéance et, par
conséquent, que le délai pour la réalisation d'une
première unité d'un palier, ou le délai entre le
démonstrateur et le palier lui-même, sera limité dans le
temps.
Le CEA m'a signifié qu'il considère que c'est l'hypothèse
" au plus tôt " qui permet le mieux de maintenir l'option
nucléaire ouverte à l'horizon 2010.