2. Les dépenses : une évolution maîtrisée
Les
dépenses de fonctionnement, à hauteur de 1.355,74 millions
de francs, augmentent de 18,33 millions de francs
(+ 1,36 %), ce qui contraste avec la progression de 1999
(+ 34 %).
Cette modération s'explique notamment par la réduction des
crédits du chapitre achat, qui contrebalance en partie l'augmentation
constatée sur les postes impôts et taxes, personnel et services
extérieurs.
a)
La réduction des crédits du chapitre
Achats
, qui passe de
850,73 MF à 808,15 MF (-5,01 %) malgré la
croissance du programme de frappe, résulte de la baisse des cours des
métaux, conjuguée à une baisse des prix consentie par les
façonniers de flans.
En outre, pour l'établissement parisien, une stabilisation des
crédits d'achats a été volontairement appliquée.
b) Le poste
Impôts et taxes
évolue nettement (+
11,5 %). La hausse porte essentiellement sur la taxe professionnelle de
l'établissement monétaire de Pessac (+ 3,37 millions de
francs) dont la valeur locative des biens a considérablement
augmenté avec la mise en place des équipements liés
à la fabrication de l'euro.
c) S'agissant du
Personnel,
l'augmentation de la masse salariale,
toutes mesures confondues, est limitée à 1,08 %.
d) La croissance des autres crédits de fonctionnement est
liée d'une part à l'augmentation des frais de stockage de l'euro
- qui passent de 50 à 60 millions de francs- compte tenu de la
pleine occupation des entrepôts, et d'autre part à la constitution
d'une enveloppe de 40 millions de francs en vue de la confection de kits de
pièces euro destinées à familiariser les
commerçants et les particuliers avec les nouvelles coupures et à
accélérer leur mise en circulation.
e) Le volume d'investissement pour 2000, à 39,8 millions de francs,
baisse de 13,1 %.
Ces crédits devraient notamment permettre la mise en sûreté
de l'Etablissement Parisien et le réaménagement de son service
commercial, ainsi que l'acquisition de l'outillage nécessaire à
l'Etablissement de Pessac pour s'adapter aux nécessités
liées au fort volume annuel de frappe.