B. DÉTAIL DES CRÉDITS

1. Les dépenses ordinaires augmentent

a) L'augmentation des crédits de fonctionnement

Le champ d'action du SGDN ne recouvrant pas de dépenses d'intervention (titre IV), les 123,32 millions de francs de dépenses ordinaires sont inscrits sur le titre III qui recouvre les moyens des services .

Les crédits de rémunérations et charges sociales évoluent de 58,25 millions de francs à 65,76 millions de francs, soit une augmentation de 12,55 % . Ils permettront l'embauche d'ingénieurs et de techniciens supérieurs principalement affectés à la création d'une cellule de surveillance et d'alerte, chargée de lutter contre les intrusions et attaques informatiques. Les moyens du service central de sécurité des systèmes d'information (SCSSI) et les directions en charge du contrôle des exportations et du PCD s'en trouveront également renforcés.

Quant aux moyens destinés au matériel et fonctionnement des services ils augmentent de 53,04 millions à 57,56 millions de francs, soit une hausse de 8,51 % . Hormis la mise à niveau en matériel, notamment informatique, des services précités, cette hausse concernera surtout, pour 3,4 millions de francs, la contribution au réseau nato-wide de l'OTAN, dont le coût d'abonnement était auparavant prélevé sur les investissements. Le niveau des crédits reconduits devrait permettre au SGDN d'entretenir ses locaux et de maintenir, au niveau nécessaire à l'accomplissement de sa mission, son parc bureautique et informatique.

Le tableau, ci-après, récapitule l'évolution respective des crédits du SGDN et du SCSSI, ces derniers étant désormais parfaitement identifiés après la période d'intégration de ce service dans le budget du SGDN.

b) L'évolution des effectifs

Le recentrage des activités du SGDN s'est accompagné d'une importante réduction des emplois budgétaires dont le nombre est passé de 503 en 1996 à 218 en 1998 .

Si, en 1997, le transfert au ministère de la défense des effectifs assurant le fonctionnement du centre de transmission gouvernemental (CTG) s'est soldé par une diminution de 180 emplois (163 militaires et 17 civils), le 31 décembre 1999 (terme de la réforme) au total 133 suppressions nettes d'emplois seront intervenues : 34 titulaires, 59 contractuels et 40 appelés du service national.

En 1999 , dernière année de l'application de la réforme, 20 emplois d'appelés sont supprimés, ainsi que 8 postes de contractuels. Toutefois, le transfert du SCSSI aura renforcé l'effectif budgétaire du SGDN de 44 emplois civils, dont 28 contractuels, pour le porter à 234 emplois .

En 2000 , après la création de 7 postes budgétaires (2 titulaires et 5 contractuels), l'effectif du SGDN atteindra 241 emplois . Cependant, il convient de rappeler que si les effectifs du CTG (180 personnes) sont rattachés au ministère de la défense, celui-ci est placé sous l'autorité d'emploi du SGDN. Enfin, il faut également souligner que si l'Institut des hautes études de la défense nationale est placé sous la tutelle du Premier ministre, il l'a déléguée au Secrétaire général de la défense nationale. Cet organisme disposera en 1999 d'un effectif de 74 mises à dispositions et de 8 emplois budgétaires, inscrits au budget des SGPM.

Le tableau ci-après présente l'évolution des effectifs budgétaires :

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page