B. LES MOYENS DES SERVICES ET L'ACTION ÉCONOMIQUE
Cet
agrégat regroupe les moyens de fonctionnement courant et
d'investissement de l'administration centrale et des services
déconcentrés.
Il est stable (+0,1 %), à 1,97 milliard de francs, mais traduit
toutefois un effort de contraction des coûts.
- les
moyens de fonctionnement des services déconcentrés
(80 % des dépenses de fonctionnement), progressent de
5,2 millions de francs, soit 0,4 % des crédits, après
la baisse en 1999 (-2%).
- les
moyens de fonctionnement des services centraux
(20 % des
dépenses), sont fortement réduits, de 38 millions de francs,
soit 9,5 % des crédits.
Toutefois, ces évolutions sont pas significatives : en effet, de
très nombreux transferts de crédits brouillent la
lisibilité budgétaire.
Il apparaît notamment que des crédits nouveaux seront
accordés pour financer le crédit-bail d'une partie de l'Arche de
la Défense (13 étages). Les crédits
s'élèveront au total à 72,4 millions de francs en 2000 (le
contrat entre l'Etat et l'Etablissement public d'aménagement de la
défense a été conclu pour huit ans). Pour compenser cette
somme, l'effort de réduction des crédits de fonctionnement
porterait sur près de 50 millions de francs, soit 3% des crédits
de fonctionnement des services centraux et déconcentrés.
En revanche, dans un souci de modernisation des services,
les
dépenses d'informatique et de télématique
sont une
nouvelle fois revalorisées (+4,3%).
Les crédits consacrés aux études
progressent
sensiblement (+40,6% à 11,5 millions de francs).
C. LA RECHERCHE
Cet
agrégat ne représente plus que 106,6 millions de francs (en
hausse de 2,4% pour 2000) depuis le transfert des crédits du Laboratoire
central des ponts et chaussées au ministère chargé de la
recherche.
Malgré la faiblesse des crédits, les sommes consacrées
à la recherche sont éparpillées dans 14 chapitres
budgétaires, ce qui ne facilite pas la lisibilité de l'effort du
ministère en ce domaine.
On peut seulement remarquer une légère augmentation des
subventions de fonctionnement à l'école nationale des ponts et
chaussées (15,8 millions de francs, soit +2,6%) et une revalorisation
des dotations d'équipement au programme de recherche dans les transports
(14,9 millions de francs, soit +34%). En revanche, les aides à
l'équipement pour l'IGN et l'école nationale des ponts et
chaussées diminuent.