B. UN INSTRUMENT SEULEMENT PARMI D'AUTRES
Les
crédits concernant l'aide aux PME, inscrits dans les budgets de
différents départements ministériels, outre celui du
secrétariat d'Etat au commerce et à l'artisanat (emploi, comptes
spéciaux, industrie, agriculture et pêche, recherche,
aménagement du territoire...) dépassaient, en 1999,
80 milliards de francs, selon l'annexe " jaune "
récapitulative à la loi de finances.
S'y ajoutent :
- le FISAC (Fonds d'intervention pour la sauvegarde de l'artisanat et du
commerce), alimenté par une taxe sur les grandes surfaces
58(
*
)
, géré par le
secrétariat d'Etat, doté de 400 MF en 1999 et 410 MF en
2000 ;
- les aides européennes (Fonds social européen,
FEDER...) ;
- les ressources propres des chambres de commerce et des métiers,
etc.
L'accès des PME au crédit, les mesures fiscales ou de
simplification administrative en leur faveur comptent probablement davantage
pour elles que les dépenses du secrétariat d'Etat. Mais ces
dernières, cependant, ne font, le plus souvent, que compléter
d'autres financements.
Il s'agit, au total, d'actions et de sommes importantes.
C. DES ACTIONS NÉANMOINS SIGNIFICATIVES
Le
budget du secrétariat d'Etat aux PME participe essentiellement au
financement de trois types d'actions :
1. Formation (préalable, initiale ou continue),
2. Compétitivité (contrats de plan, restructurations,
animation économique, développement technologique),
3. Accès au crédit (bonifications d'intérêts
et garanties d'emprunt).
Les crédits du secrétariat d'Etat viennent en complément
d'autres financements (chambres consulaires, organismes professionnels et de
formation, banques, collectivités territoriales...).
Les fonds rassemblés peuvent être, au total, importants :
- plus de 3 milliards de francs de prêts à taux
préférentiel en 1998 à partir d'un crédit
budgétaire de 150 MF ;
- 3 milliards d'engagements des régions en faveur du
développement des PMI durant le XI
e
Plan (pour 270,60 MF
de dépenses de l'Etat destinées aux PME commerciales et
artisanales).