1
Il conviendrait d'y ajouter les
1.935 emplois publics des agences de sécurité sanitaire pour
obtenir une vision d'ensemble des personnels rémunérés par
le budget de la santé et de la solidarité.
2
CITSS de Paris, 25 juin 1997,
CRAMIF contre préfet de
la région Ile-de-France
3
Audition de Mme Martine Aubry devant la commission des
finances le 10 novembre 1999.
4
Journal officiel des débats, Sénat, compte-rendu
intégral de la séance du 25 novembre 1999, page 6320.
5
Votre rapporteur spécial est particulièrement
attentif à cette question à laquelle il a consacré, au nom
de la commission des finances, un rapport d'information,
Le financement et
l'organisation de la politique de lutte contre le cancer
, n° 31
(1998-1999).
6
" L'enquête de la Cour a notamment fait ressortir
l'insuffisance du contrôle initial et trimestriel des ressources. Elle a
montré que les caisses d'allocation familiales (CAF) n'étaient
pas en mesure de vérifier de façon systématique
l'existence éventuelle et le montant d'autres prestations sociales
gérées soit par elles-mêmes (allocation aux adultes
handicapés, allocation de parent isolé ...), soit par d'autres
organismes de sécurité sociale ( pensions d'invalidité et
avantages de vieillesse ...) soit par les institutions chargées de
l'indemnisation du chômage, de la rémunération des contrats
aidés ou de celles des stages de la formation professionnelle.
Dans ces conditions, il est apparu que le défaut de
déclaration ou la sous-déclaration de ces ressources annexes
était relativement fréquente, comme l'ont confirmé
d'ailleurs les investigations menées par une commission conjointe des
inspections générales des finances et des affaires sociales, avec
analyse de plus de 6.000 dossiers de RMI dans sept CAF : elle concernerait une
proportion élevée des titulaires de ces prestations sociales et
10 % du nombre total des allocataires. Elle représenterait 3 à 5
% des dépenses de l'allocation de RMI, soit une charge
supplémentaire de 600 millions à un milliard de francs. "
7
Votre rapporteur spécial rappelle qu'il en va de même
pour la sincérité du projet de loi de financement de la
sécurité sociale pour 2000. De plus, il souligne que ces
délais de paiement par l'Etat engendrent des frais financiers pour la
sécurité sociale et font peser une forte incertitude sur les
comptes sociaux.
8
Interrogé par votre rapporteur spécial lors de la
discussion générale au projet de loi de finances pour 2000 le 25
novembre 1999 sur cette question, le ministre de l'économie, des
finances te de l'industrie a préféré ne rien
répondre.
9
Journal officiel des débats
, Assemblée
nationale, 2
ème
séance du 9 novembre 1999, page 9122,
1
ère
colonne.
Projet de loi de finances pour 2000 : Santé et solidarité
Rapports législatifs
Rapport général n° 89 (1999-2000), tome III, annexe 19, déposé le