B. LA LUTTE CONTRE L'EXCLUSION SOCIALE
Le
projet de budget poursuit la mise en oeuvre du plan de lutte contre la
violence, du plan de relance de la santé scolaire ainsi que la
réforme du système des bourses et la refonte de la carte des ZEP.
D'autre part sont mises en place deux nouvelles actions, le plan national
d'action pour l'emploi et le programme " nouvelles chances ".
Le plan de lutte contre la violence est poursuivi à travers plusieurs
mesures prises à la suite du dernier conseil de sécurité
intérieure : recrutement de 5.000 emplois-jeunes
supplémentaires, affectation d'une partie des 1.000 MI/SE
supplémentaires, programme de partition de 16 collèges de plus de
1.000 élèves réalisé grâce à des
crédits en provenance du budget des charges communes et auquel une
partie des emplois nouveaux sera affectée.
Le plan de relance pour la médecine scolaire annoncé en janvier
1998 est également poursuivi avec notamment la création de 150
postes de personnels médico-sociaux.
La refonte du système des bourses de collège et de lycée,
effectuée en 1999, est complétée par une mesure nouvelle
consistant à majorer de 5.000 francs le montant des bourses de
lycée pour les élèves de famille modeste qui entrent en
seconde et qui ont eu de très bons résultats scolaires en
troisième. Cette mesure concernera 5.000 élèves de seconde
à la rentrée 2000
Enfin, la refonte de la carte des ZEP fait l'objet de crédits
indemnitaires supplémentaires.
Parallèlement à la poursuite de ces actions, le projet de budget
pour 2000 permet la mise en oeuvre par le ministère du plan national
d'action pour l'emploi :
- 122 millions de francs de crédits sont ouverts pour transformer 10.000
CES en 10.000 CEC afin de résoudre la situation fragile de certains
publics prioritaires ;
- les crédits destinés à l'accueil des jeunes sortis sans
qualification du système scolaire sont augmentés de 3 millions de
francs afin de lancer le programme " nouvelles chances ".
C. LA MODERNISATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF
Une
mesure nouvelle de 15 millions de francs permet d'achever la
généralisation de l'enseignement des langues vivantes dans le CM2
et de poursuivre son extension dans le CM1.
Dans le second degré, le projet de budget 2000 permet l'entrée en
vigueur de la réforme des collèges dès l'année
scolaire 1999/2000. Les crédits d'heures supplémentaires sont
abondés de 240 millions de francs afin de financer l'aide
personnalisée aux élèves en difficulté en
6
è
et en 5
è
.
Le projet de budget 2000 prévoit également la mise en place de la
réforme des lycées. Parallèlement à l'entrée
en vigueur des nouveaux programmes, une mesure nouvelle de 20 millions de
francs dégage les moyens nécessaires, en complément des
redéploiements effectués en gestion et des financements en
provenance du ministère de la culture, pour la création
d'ateliers artistiques dans tous les lycées. L'enseignement des langues
vivantes sera amélioré grâce au recrutement au
1
er
septembre 2000 de 1.500 assistants de langues
supplémentaires, pour un montant de 32 millions de francs. En outre les
crédits d'heures supplémentaires sont abondés de
53 millions de francs afin de faciliter la mise en oeuvre de l'aide
individualisée aux élèves en classe de seconde.
Enfin, des moyens importants sont consacrés à la modernisation de
l'administration de l'éducation nationale et de ses services
déconcentrés. Parallèlement à la poursuite du plan
de développement des nouvelles technologies à l'école, qui
fait encore l'objet cette année de deux mesures nouvelles de 7,5
millions de francs en crédits de paiement et de 50 millions de francs en
autorisations de programme, une mesure nouvelle de 52 millions de francs est
prévue pour développer l'informatique de gestion du
ministère, et les crédits nécessaires au recrutement de 9
informaticiens de haut niveau supplémentaires sont
dégagés : ces dispositions permettront d'améliorer la
gestion des personnels de l'éducation nationale.