IV. LES DEPENSES CONSACRÉES À L'OFFRE DE SOINS
Les dépenses consacrées à l'offre de soins augmentent de + 0,4 % par rapport à 1998, pour s'établir à 1,564 milliard de francs en 1999. Ces crédits représentent 2 % du budget de la Santé et de la solidarité.
A. LA FORMATION DES PROFESSIONS MÉDICALES ET PARAMÉDICALES
Les
crédits consacrés à la
formation des professions
médicales et paramédicales
(chapitre 43-32) progressent en
1999 de + 1,1 % par rapport à 1998, pour atteindre 542 millions de
francs. Cette progression modeste fait suite à la forte hausse de +
36,6% enregistrée en 1998.
Les crédits consacrés au financement des écoles de
formation des sages-femmes et des professionnels paramédicaux
(article 10) sont reconduits au niveau de 1998, soit 256,1 millions
de francs. Les 570 écoles existantes sont principalement
financées par les établissements sanitaires auxquels elles sont
rattachées, la participation de l'Etat ne représentant que
15 % de leur coût de fonctionnement.
Les crédits consacrés aux stages extra-hospitaliers des
étudiants en médecine, en odontologie et en pharmacie
(article 21) diminuent de 10,8 millions de francs pour
s'établir à 250,2 millions de francs, après avoir
plus que doublé l'an dernier.
Les crédits consacrés à l'année-recherche de
l'internat en médecine et en pharmacie (article 22) sont presque
doublés et passent de 18 millions de francs en 1998 à
35,7 millions de francs en 1999, afin de rattraper les insuffisances
cumulées depuis 1996, qui atteignent 20 millions de francs.
Les crédits consacrés aux
bourses d'études des
professions paramédicales
(chapitre 43-34, article 10) sont en
hausse de + 2,6 %, pour atteindre 248,9 millions de francs en 1999, ce qui
permettra de porter de 18.936 à 19.662 francs le montant de la bourse
à taux plein.
B. LA PROTECTION ET LA VEILLE SANITAIRES
A
structure constante, les crédits consacrés aux
programmes et
dispositifs en faveur de la santé des populations
(chapitre 47-11)
sont presque doublés, et passent de 108,9 millions de francs en 1998
à 204,9 millions de francs pour 1999.
Des moyens nouveaux sont prévus pour les lieux d'écoute pour les
publics en difficulté (36,5 millions de francs), les ateliers
d'éducation à la santé (21,5 millions de francs), la
formation des acteurs de terrain (20,2 millions de francs), le
renforcement des secteurs psychiatriques (18,3 millions de francs).
Les crédits consacrés aux
programmes et dispositifs de veille
sanitaire
(chapitre 47-12) sont en baisse de - 51,7 % par rapport à
1998, pour s'établir à 55,6 millions de francs. Cette diminution
apparente s'explique par le transfert, vers le chapitre 36-81 "Etablissements
nationaux à caractère sanitaire et social", de 36,7 millions de
francs de crédits suite à la création des agences de
sécurité sanitaire, et par le transfert de 23,5 millions de
francs de crédits consacrés aux services de santé dans les
territoires d'outre-mer vers le chapitre 47-19 "Organisation du système
de soins".