B. LES ÉLÉMENTS DE COMPARAISON INTERNATIONALE

La source utilisée ici est l'indicateur de l'OCDE "dépense de l'éducation en pourcentage du PIB". Il s'agit des statistiques les plus récentes actuellement disponibles qui portent sur l'année 1994.

En tenant compte des sources de financement publiques et privées, les pays de l'OCDE consacrent en moyenne 5,9 % de leur PIB aux établissements d'enseignement, tous niveaux confondus. Ce pourcentage varie de 4,7 % (Italie) à 7,2 % (Canada). Il est élevé au Danemark (7,0 %) et en Suède (6,7 %). La France se situe dans la moyenne (6,2 %) précédent l'Allemagne (5,8 %), l'Espagne (5,6 %) et le Japon (4,9 %).

Les dépenses en faveur des établissements primaires et secondaires (y compris les dépenses privées et les subventions publiques en faveur des établissements d'enseignement du secteur privé) s'élèvent à 3,7 % du PIB pour l'ensemble des pays de l'OCDE, avec une variation de 2,1 % à 4,5 % entre les pays. La France (4,3 %) vient après la Suède (4,5 %), le Canada, le Danemark et la Finlande (4,4 %) ; elle devance notamment les Etats-Unis (3,9 %), l'Allemagne (3,8 %), l'Italie (3,4 %) et le Japon (3,1 %).

Les dépenses publiques d'éducation (y compris les crédits au secteur privé) en pourcentage du PIB ont varié, en 1994, entre la Grèce (2,4 %) et le Danemark (8,0 %). La Suède (7,7 %), le Canada (6,7 %) précèdent la France (5,9 %), le Royaume-Uni (5,2 %), l'Italie (4,8 %) et le Japon (3,8 %).

C. LA PARTICIPATION DES DIFFÉRENTS FINANCEURS

En 1997, la collectivité nationale française (Etat, collectivités territoriales, entreprises, ménages) a dépensé 592 milliards de francs pour les activités d'éducation en métropole, soit 7,3 % du PIB et 10.100 francs par habitant.

Le tableau suivant indique la répartition de la charge financière selon les agents économiques qui la supportent.

La dépense d'éducation comprend :


les activités d'éducation de type scolaire de tous niveaux (préélémentaire, élémentaire, second degré, supérieur, enseignement artistique, enseignement spécial) effectuées dans les établissements publics ou privés ;


les dépenses pour les formations de type extra-scolaire (enseignement à distance, formation professionnelle y compris la formation interne aux entreprises et aux administrations, cours du soir,...) ;


les dépenses pour les activités visant à organiser le système d'enseignement (administration générale, orientation, recherche sur l'éducation, documentation pédagogique et rémunérations des personnels d'éducation en formation) ;


les dépenses pour les activités visant à favoriser ou accompagner la fréquentation scolaire (cantines et internats, médecine scolaire et transports scolaires) ;


les dépenses liées à la fréquentation des établissements scolaires (achats de livres et de fournitures scolaires, d'habillement demandées par les institutions).

Les dépenses de l'Etat comprennent la totalité des charges sociales employeur, y compris celles intégrées au budget des charges communes.

La dépense d'éducation, au sens du compte de l'éducation, ne comprend pas la rémunération des élèves ou des stagiaires de la formation continue, sauf pour le personnel d'éducation en formation.

L'Etat a en outre dépensé 21,2 milliards de francs pour des activités d'éducation dans les départements et territoires d'Outremer et 5,5 milliards de francs pour des activités d'éducation dans des pays étrangers.

Les thèmes associés à ce dossier

Page mise à jour le

Partager cette page