IV. ÉVOLUTION COMPARATIVE PAR AGRÉGAT

Le tableau ci-après retrace la structure des services financiers et l'évolution des crédits par grand agrégat.

La place du Trésor public - les services extérieurs de la direction de la comptabilité publique - et de la direction générale des impôts (DGI) est prépondérante.

Le budget des services communs et financiers est avant tout le budget des services déconcentrés du ministère.

Présentation par agrégats

(en millions de francs)

 

Dotation 1998

Dotation 1999

Part dans le total

Administration générale et dotations communes

13.829,9

18.430,2

30,4 %

Cour des Comptes et chambres régionales des comptes


521,7


587,5


1 %

Trésor public

10.193

12.921

21,3 %

Direction générale des impôts

13.835,5

19.538,6

32,2 %

Direction générale des douanes et des droits indirects

4.300,7

4.814,7

7,9 %

INSEE

1.678,6

1.906,2

3,1 %

Service de l'expansion économique à l'étranger

1.206,2

1.302,5

2,7 %

DGCCRF

981,7

1.139,1

2 %

TOTAL

46.547,3

60.639,8

100 %

Le tableau ci-après qui retrace les seules dépenses de personnel confirme cette appréciation.

Dépenses de personnel par agrégat

(en millions de francs)

 

1998

1999

%
du total

Variation
en %

Administration générale et dotations communes


12.880,5


16.620,4 (1)


33,3


29

Cour des comptes et chambres régionales des comptes


407,3


476,6


0,9


17

Trésor Public

8.508,3

10.006,9

20

17,6

Direction générale des impôts

12.029,9

15.744,5

31,5

30,9

Direction générale des douanes et des droits indirects


3.494,7


3.954,7


7,8


13,2

INSEE

1.223,7

1.450,9

2,8

18,6

Service de l'expansion économique à l'étranger


706,1


774,8


1,5


9,7

DGCCRF

730,7

867

2,2

18,6

Total

39.981,2

49.895,8 (1)

100

24,8

(1) dont 11,2 milliards de charges de retraites et 2,3 milliards de charges sociales.

Les dépenses de personnel de la DGI et du Trésor public représentent 70,6 % du total des rémunérations d'activité soit une proportion un peu inférieure à la part des effectifs de ces deux directions. Cet écart s'explique lui-même par une allocation de crédits aux personnels d'administration générale plus que proportionnelle à leur poids dans les effectifs totaux.

On peut observer que les budgétisations entreprises se traduisent par des progressions de crédits qui ne sont pas homogènes. Ce phénomène paraît être la traduction de pratiques antérieures au terme desquelles l'abondement des indemnités des personnels par les " fonds de concours " était inégal.

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