III. LES AUTRES DÉPENSES
Les
crédits ouverts au titre du fonctionnement des services passeraient de
5,2 à 8,8 milliards de francs, enregistrant une progression de
69,2 %.
Ces crédits se répartiraient ainsi qu'il suit :
Moyens de fonctionnement de services centraux : 826,6 millions de
francs
Dépenses d'informatique et de télématique :
1.649,2 millions de francs
Juridictions financières : 102,3 millions de francs
Moyens des services déconcentrés 6.204,8 millions de
francs
dont :
crédits déconcentrés : 4.778,2 millions de
francs
Pour 3,5 milliards de francs, l'augmentation des crédits provient
de la régularisation des " fonds de concours ". Sans elle, les
crédits augmenteraient de 1,9 %.
L'on doit noter l'importance prise par les crédits
déconcentrés qui représentent plus de la moitié des
moyens de fonctionnement et celle des crédits d'informatique et de
télématique qui absorbent près de 20 % des moyens de
fonctionnement.
Les
dépenses d'intervention
, en fort repli depuis deux exercices,
s'élèveraient à 351,5 millions de francs soit une
augmentation de 20,3 %.
L'augmentation des crédits d'intervention (+ 59 millions de
francs) provient toutefois, pour l'essentiel, de facteurs exceptionnels, la
participation de la France à l'exportation universelle de Hanovre
(+ 25 millions de francs) et au financement de l'organisation de
l'Assemblée annuelle de la Banque interaméricaine de
développement.
En outre, un transfert interne de 5 millions de francs, pour financer le
plan de communication de passage à l'euro en provenance d'un chapitre de
fonctionnement conduit à abonder les crédits d'intervention.
Enfin, l'aide au mouvement consumériste est pourvue de 50 millions
de francs, soit un accroissement des moyens de 25 %.
Les
crédits d'investissement
seraient plus que doublés.
Les crédits prévus pour assurer la politique d'investissement du
ministère s'élèvent à 978,3 millions de francs
contre 450,7 millions de francs l'an dernier, soit 1 % de l'ensemble
du budget. Ils bénéficient d'un abondement de 259 millions
de francs au titre des budgétisations de " fonds de
concours ". Par rapport aux moyens réellement disponibles en 1998,
l'évolution des crédits pour 1999 est marquée par une
réduction.