CHAPITRE III -
POUR 1998, UN BUDGET " STABILISÉ " AUX
ORIENTATIONS SOCIALES MARQUÉES
I. UNE RELATIVE STABILISATION DES MOYENS BUDGÉTAIRES ALLOUÉS AU TOURISME POUR 1998
Il convient de reconnaître que, depuis plusieurs
années, les moyens budgétaires affectés au tourisme
diminuaient régulièrement et que celui de 1997 n'avait pas failli
à la règle.
Entre 1996 et 1997, la diminution était de 9 % entre les deux
projets de loi de finances et le budget voté pour 1997 est passé
de 355,6 millions de francs à 335,17 millions de francs du
fait d'annulations successives.
On peut, dans ce contexte, soit dénoncer une nouvelle diminution du
budget du tourisme, qui est arrêté dans
le projet de loi de
finances pour 1998 à
338 millions de francs,
en baisse
de 3,46 % par rapport au projet de loi de finances pour 1997, soit
considérer qu'il se stabilise au niveau du budget voté pour 1997
après annulations (335,17 millions de francs).
Dans le cadre de ce budget stabilisé par rapport aux crédits
effectivement disponibles en 1997, des priorités ont été
fixées qui ont imposé des arbitrages délicats et des
mesures d'économie parfois contestables.
PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 1997 - RÉPARTITION DES CRÉDITS
NATURE DES CRÉDITS |
PLF 1997 |
BV 1997 |
BV 1997 après annulation |
PLF 1998 |
%
|
Titre III - Moyens des services |
128,89 |
128,99 |
124,73 |
124 |
- 3,79 |
Titre IV - Interventions publiques |
196,24 |
199,22 |
185,78 |
180 |
- 8,28 |
Total Dépenses ordinaires |
325,13 |
328,21 |
310,51 |
304 |
- 6,5 |
Titre VI - Subventions d'investissement |
|||||
- Autorisations de programmes |
37,00 |
39,41 |
30,16 |
45,00 |
+ 21,62 |
- Crédits de paiements |
25,00 |
27,41 |
24,66 |
34,00 |
+ 36,00 |
TOTAL DO + CP |
350,13 |
355,62 |
335,17 |
338 |
- 3,46 |
(millions de francs)
A. DES ÉCONOMIES QUI PORTENT SUR LES MOYENS DE FONCTIONNEMENT DU MINISTÈRE
1. Les dépenses ordinaires diminuent de 6,5 %
Les moyens des services baissent de 3,79 % et concernent
exclusivement les moyens de fonctionnement des services centraux qui diminuent
de 12,02 %. Les dépenses de personnel sont réduites en
raison de la suppression de trois postes de contractuels et les moyens de
fonctionnement des services déconcentrés sont simplement
reconduits à leur niveau atteint en 1997.
En ce qui concerne le développement de l'économie touristique,
les crédits d'intervention publique sont également en baisse de
8,28 % pour être fixé à 180 millions de francs.
2. Des choix en matière d'économies parfois contestables
Les principales économies décidées
concernent :
Les crédits consacrés aux interventions stratégiques
et aux actions de valorisation du produit touristique qui diminuent de
9,04 % pour être fixés à 33,92 millions de francs
pour 1998. Parmi ces crédits, la subvention versée à
l'Agence française de l'ingénierie touristique (AFIT) diminue de
24,7 %.
L'an dernier, votre commission s'était félicité de la
maturité acquise par cet organisme créé en 1993, sous
forme d'un groupement d'intérêt public, mais avait souhaité
que l'Agence développe une politique plus offensive pour répondre
à sa mission initiale d'amélioration de la
compétitivité de l'offre touristique française.
On pourrait craindre que l'importante réduction de ces moyens d'action
ne remette en cause les orientations préconisées. Mais, il
s'avère que l'Agence bénéficie de réserves
importantes constituées au cours de ses premières années
d'activité grâce aux dotations élevées de l'Etat et
que celles-ci pourront être mobilisées pour compenser la
diminution des crédits prévus pour 1998 ;
Les crédits consacrés au Groupement d'intérêt
économique (GIE) " Maison de la France " sont également
touchés de façon importante puisqu'en diminution de
12,4 millions de francs (- 9,4 %), ils sont fixés
à 123,97 millions de francs pour 1998.
Il ne s'agit pas d'une première remise en cause du montant de l'aide
publique au GIE puisque les crédits pour 1997 étaient
déjà en baisse de 7,8 % par rapport à 1996.
Une fois encore la diminution porte principalement sur la subvention de
fonctionnement, mais pour la première fois la contribution aux actions
de promotion est également en baisse de 3,46 %.
Dans ce contexte économique très difficile, le GIE " Maison
de la France " créé en 1987 va devoir s'efforcer de trouver
de nouvelles sources de financement tout en recherchant une efficacité
accrue dans l'utilisation de ses moyens, non pas seulement pour poursuivre son
action en cours mais pour la développer sur de nouveaux marchés.
Or il faut citer les résultats d'une étude comparative
menée par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) qui, tout en
soulignant la difficulté d'établir des comparaisons fiables entre
les budgets de promotion des organisations nationales du tourisme, indique que,
pour 1995, le budget de promotion de la France serait inférieur à
celui de pays comme l'Australie, la Grande-Bretagne et l'Espagne.
Certes l'étude souligne également que la France est le pays dont
l'organisation nationale du tourisme est la plus
" rentable ",
puisque chaque dollar investi en promotion à l'étranger rapporte
375 dollars, mais on peut craindre que ces remises en cause successives
des financements publics dans le budget de " Maison de la
France " ne
viennent " casser " l'effort de productivité
déjà effectué et remettre en cause les actions
menées pour promouvoir l'image touristique de notre pays.
En 1997, " Maison de la France " a mobilisé ses efforts pour
mettre en place des actions de sensibilisation et de formation en direction des
réseaux d'agents de voyage. Elle s'est également tournés
vers de nouveaux marchés porteurs en Europe de l'Est et en Asie du
Sud-Est, zone dans laquelle l'ouverture d'un bureau est prévu à
Pékin fin 1997.
Pour 1998, il s'agit de maintenir ces orientations en confortant l'image d'une
" destination France " attractive pour faire face à la
concurrence des autres grandes destinations touristiques, de développer
de nouvelles niches de clientèles et d'inciter les réseaux de
vente à l'étranger à commercialiser davantage la France.
Votre commission émet les plus graves réserves sur la
diminution du financement public de " Maison de la
France ",
car
il lui apparaît que ce sont des mesures d'économies à court
terme qui pourraient avoir de graves conséquences à moyen terme
étant donné le climat de concurrence exacerbé qui
prévaut entre les pays ayant une offre touristique existante ou
potentielle importante.
Dans ces conditions, la décision d'imposer au GIE " Maison de la
France ", qui assure le rayonnement et la promotion de notre pays à
l'étranger les mêmes mesures d'économie que celles
supportées par les services centraux de notre administration en charge
du tourisme, sous prétexte d'égalité, est très
regrettable.
B. LES AUGMENTATIONS TRADUISENT LA PRIORITÉ DONNÉE AU TOURISME SOCIAL
Les augmentations, qui traduisent les orientations du budget
pour 1998, portent sur les crédits d'investissement du titre VI, qui
sont regroupés au sein d'un chapitre unique intitulé
"
Développement territorial du tourisme
", et au sein
de ce chapitre exclusivement sur le programme de rénovation des
hébergements touristiques à caractère associatif et
social. Les crédits augmentent de 49,08 % en autorisations de
programmes et de 113,92 % en crédits de paiements.
Ceci doit permettre de relancer de façon significative le programme de
réhabilitation du parc immobilier des organismes du tourisme social.
Le "
plan-patrimoine
" en faveur des hébergements
touristiques à caractère social et familial a été
engagé en 1990 avec comme objectif d'assurer la rénovation de la
moitié de la capacité d'accueil en villages et maisons familiales
de vacances gérés par les associations agréées,
soit environ 110.000 lits à rénover (circulaires
n° 2651 du 14 septembre 1989 et n° 690 du 14 mars
1990).
Depuis 1990, 60.000 lits ont bénéficié de ce
programme (à raison d'environ 10.000 lits par an) pour un montant
d'intervention du ministère chargé du Tourisme de
200 millions de francs représentant un montant total de travaux de
plus d'un milliard de francs qui a permis la programmation de
388 opérations. 40 % des villages de vacances financés
sur cette ligne se trouvent en zone rurale, alors que ceux situés sur le
littoral et en montagne représentent respectivement 36 % et
24 %.
Mais en 1995 et surtout 1996 et 1997, en raison d'annulations successives
opérées sur ce chapitre peu d'opérations et portant sur de
faibles montants financiers ont été engagées.
L'effort financier inscrit dans le projet de loi de finances pour 1998 est
à saluer, car il devrait aider les structures d'hébergement
touristique à caractère social à retrouver leur mission
d'origine.
En effet, le relatif désengagement de l'Etat, mais aussi celui des
caisses d'allocations-familiales et de la Caisse des dépôts et
consignations ont porté atteinte à l'équilibre
économique de ces associations, en les privant de fonds gratuits pour la
rénovation de leurs villages de vacances. Pour financer seules leurs
besoins d'investissements indispensables, ces associations ont
été contraintes d'adopter une logique économique nouvelle
et d'améliorer leur rentabilité, ce qui s'est traduit par une
hausse de leurs tarifs.
Il leur était ainsi devenu impossible de répondre à leur
vocation initiale, à savoir offrir des structures de vacances
accessibles à tous, notamment aux familles les plus modestes.
Le renforcement des crédits consacrés au volet "
aide
à la pierre
" dans le budget du tourisme devrait
accélérer la réhabilitation des 40.000 places
d'hébergement en attente.
En ce qui concerne les contrats de plan Etat-régions, les
crédits sont reconduits au niveau de l'an dernier, tant en ce qui
concerne le budget de fonctionnement (16,66 millions de francs) que les
crédits d'investissements (20,7 millions de francs).
II. LES TROIS PRIORITÉS DU MINISTÈRE DU TOURISME
Au-delà du strict cadre budgétaire, la politique
du tourisme définie au niveau national comporte des priorités, en
particulier en faveur du tourisme social, et de certains secteurs
d'intervention, notamment le développement local.
En prenant appui sur certaines des propositions du rapport du Conseil
économique et social sur le tourisme, présenté en
juin 1996, la politique du ministère renforce son action dans trois
directions : le soutien à la croissance de l'économie
touristique, l'aide au développement économique et à
l'emploi et à l'adaptation de l'offre touristique à
l'évolution des besoins.
A. CONFORTER LA CROISSANCE DE L'ÉCONOMIE TOURISTIQUE
Il s'agit plus précisément d'exploiter toutes les filières permettant d'accroître durablement et dans de bonnes conditions la fréquentation touristique en France en élargissant le socle de la fréquentation intérieure et en intensifiant les efforts de prospection sur les marchés extérieurs.
1. Elargir le socle de la fréquentation intérieure
Promouvoir effectivement un droit aux vacances pour tous
constitue, en effet, l'un des axes prioritaires de la politique du tourisme du
nouveau Gouvernement.
Ceci passe notamment par l'élargissement du droit au
chèque-vacances, réforme annoncée l'an dernier par le
précédent ministre en charge du Tourisme.
Il s'agit, en effet, de remédier à une forme
d'inégalité sociale encore trop importante, puisque 37 % de
la population française ne part jamais en vacances.
Cette réforme devrait avoir un deuxième effet positif en
générant un flux de clients nouveaux orientés vers le
secteur touristique marchand.
Le chiffre d'affaires de l'Agence nationale pour les chèques-vacances
(ANCV) a atteint 2,473 millions de francs en 1996 contre 1,931 en 1995,
soit une progression de 28,1 %. Les prévisions pour 1997
s'établissent à 3 milliards de francs.
Le dispositif du chèque vacances a bénéficié
à un million de familles, soit 4 millions de personnes, et il est
très apprécié, car il offre à la fois le choix et
la diversité et peut concerner toutes les formes de tourisme. C'est un
instrument privilégié de solvabilisation de la demande pour
l'accès de tous aux vacances.
Le projet de réforme propose d'étendre aux entreprises de moins
de 50 salariés les exonérations dont ne
bénéficient actuellement que les entreprises disposant d'un
comité d'entreprise. Cette mesure d'équité sociale devrait
permettre aux 7 millions de salariés des petites et moyennes
entreprises (PME) qui bien souvent ont des salaires moyens, d'accéder
à ce dispositif d'aide aux vacances.
Le volet "
Aide à la pierre
" du budget du Tourisme
pour 1998, décrit ci-dessus, constitue également une
réponse pour favoriser l'augmentation du nombre des utilisateurs des
hébergements touristiques à caractère social. La
réhabilitation des capacités d'hébergement permet de
répondre à l'évolution des besoins exprimés et
l'engagement financier de l'Etat devrait permettre aux associations d'offrir
à nouveau des tarifs à la portée des personnes ayant de
faibles revenus.
2. Intensifier les efforts de prospection sur les marchés extérieurs
Le ministère entend soutenir et développer la
prospection des marchés touristiques émergents d'Asie,
d'Amérique latine ou d'Europe de l'Est.
Mais les contraintes budgétaires -on a pu le signaler- pèsent
lourdement sur les ressources du GIE " Maison de la
France ". Le
ministère du tourisme, très conscient de la qualité de cet
outil et de sa " rentabilité " et pour pallier la
faiblesse de ses propres moyens, est amené à solliciter la
participation financière du secteur privé, ainsi qu'une plus
grande implication des régions qui contribuent déjà au
budget du GIE " Maison de la France " pour 18,6 %.
B. SOUTENIR LE TISSU ÉCONOMIQUE DU SECTEUR DU TOURISME ET DONNER LA PRIORITÉ À L'EMPLOI
Rappelant que le secteur touristique a créé, en
moyenne, 12.000 emplois salariés ces dernières
années, et considérant qu'il constitue un gisement d'emplois
important, le Gouvernement entend par une politique volontariste mobilisant
l'ensemble des acteurs économiques du secteur, passer à un rythme
de 30.000 emplois créés par an.
La participation de l'Etat aura pour objet d'améliorer le
professionnalisme des acteurs salariés ou non, notamment en
développant la formation initiale et continue à tous les niveaux
et par une meilleure utilisation des fonds de la formation professionnelle
continue. Le Gouvernement entend, dans la perspective de conforter et dynamiser
les créations d'emplois dans le tourisme, s'appuyer sur le plan
"
emploi-jeunes
" et avancer dans la voie de la
pérennisation des emplois saisonniers.
Le rapport Vila, demandé par Mme le ministre en charge du Tourisme,
tente ainsi d'identifier les besoins insatisfaits et les métiers qu'ils
pourraient faire émerger. Mais il vient également tempérer
l'idée énoncée plus haut qui fait du secteur touristique
un " eldorado " en matière d'emplois potentiels. Il
constate,
en effet, que ce secteur génère, sauf dans la restauration, plus
de postes saisonniers peu rémunérés que d'emplois
pérennes et qualifiés et que, s'il crée environ
12.000 emplois salariés par an,
des emplois indépendants
disparaissent parallèlement.
Votre commission tient à souligner l'importance de cette mise en garde,
lorsqu'on connaît la situation économique difficile des
restaurateurs et des hôteliers. Il partage entièrement ce point de
vue et s'inquiète de
ce que la création de ces emplois
" parapublics "
ne vienne concurrencer des activités
déjà offertes par le secteur privé.
Il faut veiller
à ce que ces " projets de métiers " ne viennent pas se
substituer à des emplois existants et s'assurer que ces emplois
créés puissent être pérennisés au-delà
de cinq ans.
Aider les petites et moyennes entreprises du secteur touristique à
surmonter leurs difficultés
On peut rappeler que les PME du secteur touristique ont des
caractéristiques particulières : un faible niveau de chiffre
d'affaires par rapport aux capitaux investis (et donc une faible
rentabilité des capitaux), une irrégularité importante des
revenus et une trésorerie fragile. Nombre d'entre elles ont besoin de se
moderniser, d'élever le niveau de qualification de leurs travailleurs,
indépendants et salariés. En outre, elles sont souvent victimes
de la concurrence déloyale des activités clandestines. Ces
entreprises doivent être défendues.
En ce qui concerne la question des charges sociales et fiscales de ces
entreprises de main d'oeuvre des négociations se sont engagées
avec le ministère des Finances et celui des Affaires sociales sur le
sujet, notamment en ce qui concerne l'exonération de charges sociales
sur les avantages en nature versées aux salariés.
L'action du ministère aura également pour objet une meilleure
mobilisation et une meilleure coordination des dispositifs d'aide existants
à l'intention des PME.
Pour l'endettement nouveau, le ministère des PME a mis en place un
dispositif qui permet aux entreprises du secteur de la restauration de
bénéficier de prêts bonifiés pour financer des
travaux de mise en conformité avec les règles d'hygiène et
de sécurité.
Enfin, le projet de loi de finances pour 1998 contient deux dispositions
fiscales qui pourraient intéresser les entreprises du secteur
touristique : le crédit d'impôt pour création
d'emplois et l'exonération des plus-values pour le
réinvestissement dans la création d'entreprise.
C. ADAPTER L'OFFRE TOURISTIQUE À L'ÉVOLUTION DES BESOINS DES CLIENTÈLES FRANÇAISES ET ÉTRANGÈRES
Ce souci d'adapter l'offre à la demande se retrouve
à tous niveaux.
Poursuivre l'effort d'adaptation de l'offre touristique en vue d'une
meilleure lisibilité et d'une plus grande cohérence
Ceci passe par une meilleure connaissance des flux et des besoins des
touristes. Pour cela, il convient de renforcer l'outil statistique et
d'analyse. Il est ainsi prévu de développer un outil statistique
permettant de mieux appréhender la connaissance de l'emploi dans le
secteur du tourisme.
Favoriser l'aménagement et le développement social
Des initiatives seront prises pour améliorer la lisibilité des
financements et des investissements publics réalisés par l'Etat
et les collectivités locales dans le secteur du tourisme. La
préservation, la protection et la mise en valeur de la richesse du
patrimoine naturel et urbain constituent un des secteur important de la
nouvelle offre touristique. La coopération entre le secrétariat
d'Etat au tourisme, le ministère de la culture et de la communication,
le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement
se situe dans cette perspective.
Dans ce cadre-là, le réseau des délégués
régionaux au tourisme doit être l'interlocuteur naturel des
administrations de l'Etat et des collectivités locales.
Promouvoir la réforme de l'Etat dans le secteur du tourisme
Il s'agira de moderniser le cadre législatif et réglementaire de
l'économie touristique. Ainsi certains textes, sur les stations
classées date de 1919, 1942 et 1968.
Le ministère entend également évaluer dans les prochains
mois, avec le ministre de l'Economie des Finances et de l'Industrie, le
ministère de l'Intérieur et le ministre chargé de
l'aménagement du territoire, l'efficience des sources nationales et
européennes de financement du développement touristique. Il
s'agit, pour l'essentiel, des crédits d'intervention du Fonds national
d'aménagement du territoire (FNADT), des dotations de l'Etat aux
collectivités locales des crédits affectés aux contrats de
plan et des crédits d'origine communautaire.
*
* *
Suivant les conclusions de son rapporteur, la commission s'en est remis à la sagesse du Sénat pour l'adoption des crédits consacrés au tourisme dans le projet de loi de finances pour 1998.