3. Le soutien au théâtre privé
Le budget de l'association pour le soutien au
théâtre privé s'est élevé pour l'exercice
1996 à un montant de 84,6 MF; il est prévu pour 1997 à
hauteur de 90,75 MF.
·
L'association pour le soutien au théâtre
privé
Les
principales recettes
sont ventilées comme suit :
(en millions de francs)
1995 |
1996 |
|
Taxe parafiscale |
14,6 |
15,9 |
Cotisations volontaires |
19,5 |
18,4 |
Subvention État |
23,3 |
24,8 |
Subvention Ville de Paris |
16,5 |
17,4 |
Les
principales dépenses
ont
été :
(en millions de francs)
1995 |
1996 |
|
Charges de fonctionnement |
3,7 |
3,9 |
Aide à l'exploitation |
39 |
44,6 |
Aide à l'équipement |
22 |
20,8 |
Prospection public |
2,3 |
4,1 |
Aide à la création |
4,5 |
4,3 |
La subvention de l'État en 1997 est de 24,8 MF
.
Le maintien de l'aide de l'Etat au niveau auquel elle a été
portée a permis de renforcer les aides à l'exploitation des
spectacles, de poursuivre l'aide à la reprise des théâtres
par des professionnels reconnus afin de préserver le potentiel des
salles, ce qui renforce le dispositif législatif en vigueur, et de
développer l'aide à la création dramatique contemporaine
dans le secteur privé.
Il est envisagé en 1998 de donner les moyens au Fonds de soutien de
poursuivre sa politique d'aide aux professionnels du théâtre
privé.
·
Les modalités d'intervention
L'aide à l'équipement
Les modalités d'intervention de la section aide à
l'équipement modifiées en 1988 (la cotisation volontaire
demandée aux membres est passée de 7F à 8F par place
occupée) sont restées inchangées.
Les sommes versées par chaque entreprise sont affectées au
compte ouvert au nom de l'adhérent. Ce compte est conforté par
une part des subventions de l'Etat et de la Ville de Paris consacrées
aux opérations d'aide à l'équipement, un tiers de ces
subventions étant partagé également entre tous les
théâtres adhérents, et les 2/3 restants distribués
au prorata de la jauge de chaque théâtre.
Les sommes ainsi réservées peuvent être utilisées
par le théâtre soit directement pour le règlement de
factures correspondant à la réalisation des travaux
d'équipement, d'amélioration, d'embellissement et d'entretien des
salles, des scènes et de leurs dépendances, soit indirectement
pour le remboursement d'emprunts à long terme (15 ans),
contractés par l'intermédiaire du Fonds de soutien auprès
de la Caisse des dépôts et consignations.
L'aide à la création
Les modalités et les critères d'attribution de l'aide à
la création ont été établis en concertation avec la
Ville de Paris, la Société des auteurs et compositeurs
dramatiques et la Société pour l'administration des droits des
artistes musiciens interprètes (ADAMI) qui interviennent
financièrement.
Il s'agit d'un système très élaboré qui permet une
intervention financière en amont de la création et pendant son
exploitation. Peuvent en bénéficier les membres adhérents
respectant les obligations sociales et conventionnelles, et créant l'une
des trois premières oeuvres originales d'un auteur d'expression
française ou des adaptations originales.
En amont, cette aide est sélective, attribuée par un
comité indépendant qui tient compte de la qualité et de
l'intérêt du projet. Elle est versée lors de la mise en
chantier de la création.
Pendant l'exploitation, une autre aide peut intervenir sur la base de
critères économiques (courbe de fréquentation en
progression constante, indice de fréquentation entre 25 et 45 % des
places, prolongation de trente représentations jusqu'à la
80ème).
Ce système est expérimental et devra faire prochainement l'objet
d'une évaluation.
L'aide à la reprise
L'aide à la reprise doit permettre aux professionnels reconnus
d'exploiter des salles parisiennes et ainsi d'en préserver le potentiel.
Elle n'est pas pour autant automatique.
Les opérations envisagées doivent être soumises au Fonds
de soutien et doivent faire l'objet d'une étude financière
rigoureuse. Cette aide ne doit pas favoriser une quelconque surenchère,
mais constituer l'apport indispensable à la réalisation d'une
opération.
Plusieurs professionnels ont pu, grâce à cette aide, reprendre
l'exploitation de salles parisiennes
Renaissance |
1.500.000 |
Comédie de Paris |
600.000 |
Main d'or |
300.000 |
Mogador |
1.500.000 |
Théâtre du Splendid |
1.700.000 |
Théâtre de l'oeuvre |
1.200.000 |
Palais Royal |
1.500.000 |
Théâtre des Mathurins |
425.000 |
Théâtre Fontaine |
1.500.000 |
ou bien agrandir ou rénover leur
établissement,
Artistic Athévains |
200.000 |
Michodiére |
400.000 |