INTRODUCTION
La recherche est un secteur d'activités
particulièrement important pour un pays comme la France, pour au moins
deux raisons :
- elle engage et prépare l'avenir de notre pays ;
- elle intervient dans un contexte marqué par
l'accélération considérable du progrès technique.
Or, la recherche est un atout pour la France : l'attribution du prix Nobel de
physique à Claude Cohen-Tannoudji - après Pierre-Gilles de Gennes
en 1991 et Georges Charpak en 1992 - comme le succès d'Ariane 5 en sont
d'excellentes démonstrations.
En outre, l'organisation d'une manifestation comme "Sciences en fête"
traduit bien l'intérêt du public pour les techniques et la
recherche.
La France doit cependant faire face à certains retards, notamment dans
le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
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Les crédits du fascicule "recherche et
technologie" du
ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie pour 1998 s'élèvent à 39.611 millions de
francs. En 1997, ils se montaient à 28.905 millions de
francs : la progression apparente est donc de 37 %.
Cependant, à périmètre constant, la progression ne
s'élève qu'à 3,5 %. En effet, les crédits du
Centre national d'études spatiales (CNES), du Bureau de recherches
géologiques et minières (BRGM) et ceux consacrés à
la diffusion des technologies du secteur spatial sont désormais inscrits
au budget de l'éducation nationale, de la recherche et de la
technologie :
·
CNES 915 millions de francs (chapitre 36-90)
7.650 millions de francs (chapitre 63-02)
·
BRGM 241 millions de francs (chapitre 45-11)
93,5 millions de francs (chapitre 62-12)
·
Diffusion des technologies du secteur spatial :
64,8 millions de francs (art. 20 du chapitre 66-04)
Une dotation de 80 millions de francs est également prévue
au titre du Centre national de séquençage (article 82 du
chapitre 66-51).
Cette progression de 3,5 % intervient après une stagnation des
crédits en 1997 (+ 0,16 %).
Les crédits de la recherche universitaire, qui ne sont pas
comptabilisés dans la dotation susmentionnée,
s'élèvent à 2.362 millions de francs, contre
2.241 millions en 1997, soit une progression de 5,40 %.
A périmètre constant, les autorisations de programme croissent de
8,2 % par rapport à 1997 et s'établissent à
6.292 millions de francs au lieu de 5.815 l'année
précédente.