ANNEXE II - CARTE GÉOGRAPHIQUE
Source : Ministère des affaires étrangères
ANNEXE III - PRINCIPAUX ÉLÉMENTS GÉOGRAPHIQUES, HISTORIQUES POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES SUR LE VÉNÉZUÉLA
Source : Eléments transmis par le ministère des affaires étrangères
I - GEOGRAPHIE
Situé à l'extrémité nord de l'Amérique du Sud, le Venezuela est bordé au nord et au nord-est par la mer des Caraïbes et l'océan Atlantique, à l'Est par le Guyana, au Sud par le Brésil et à l'Ouest par la Colombie. Le pays comprend également 72 îles, dont la plus étendue est Margarita (2 211 km², dans la mer des Caraïbes).
La topographie du pays se répartit entre zones montagneuses 78 ( * ) , des zones côtières, des plaines sédimentaires ( Llanos ) et la vallée de Caracas. Le Venezuela est irrigué par de nombreux fleuves et rivières dont le plus important est l'Orénoque, triosième fleuve d'Amérique du Sud, long de 2 900 km (1 670 km navigables). La forêt (« Selva ») domine la partie méridionale du pays, dont le climat est subéquatorial (chaud et humide). Se distinguant par une diversité biologique et géologique exceptionnelle, le pays compte d'immenses réserves naturelles, pour certaines inscrites au Patrimoine mondial.
II - HISTOIRE
Le Venezuela est découvert par Christophe Colomb en 1498. Son nom de « Petite Venise » lui vient des habitations lacustres des Indiens du Maracaibo. Il est érigé en capitainerie générale en 1777.
Après plusieurs tentatives, le Venezuela se soulève, en 1810 contre les Espagnols. Le 5 juillet 1811 un congrès proclame l'indépendance sous l'impulsion de Francisco Miranda et de Simon Bolivar. Mais les troupes espagnoles reprennent le contrôle du pays jusqu'en 1813. En août de la même année, Simon Bolivar arrive en vainqueur à Caracas. Le titre de Libertador lui est décerné par la municipalité de Caracas le 14 octobre 1813. Le Venezuela obtient son indépendance définitive le 24 juin 1821.
La première moitié du XX ème siècle est marquée par une succession de gouvernements militaires. En 1958, un nouveau système politique est instauré : le Pacte du Punto Fijo entre l'Action Démocratique, social-démocrate, et le COPEI, social-chrétien. Les gouvernements sont élus démocratiquement, les deux partis s'engagent à respecter les résultats des élections de décembre 1958. Alors que la dictature de Marcos Pérez Jiménez venait de se terminer, ce pacte avait pour objectif de pérenniser le processus démocratique, en rendant possible l'alternance politique, et en écartant le Parti communiste vénézuélien.
Les 27 et 28 février 1989, le président Carlos Andres Perez réprime un soulèvement populaire à Caracas (« Caracazo »), en réaction à l'augmentation du coût de la vie, puis fait face à une tentative de coup d'Etat dirigé par le lieutenant-colonel Hugo Chavez (4 février 1992). La présidence de Convergence nationale de Rafael Caldera (1994-1998) constituera une période d'accalmie. Hugo Chavez gagne les élections de 1998 et accède au pouvoir en janvier 1999.
Par trois fois, on tentera de l'en évincer. Le 11 avril 2002, l'opposition renverse le gouvernement durant 48 heures. La population descend massivement dans la rue et, le lendemain, Hugo Chavez recouvre le pouvoir. En décembre 2002 et janvier 2003, une grève massive est organisée par la direction et les hauts fonctionnaires de PDVSA ( Petróleos de Venezuela ), principale entreprise du pays. Cette grève est un échec et se solde par le licenciement d'un grand nombre de cadres. L'opposition lance alors une procédure de referendum révocatoire qui est remporté par Hugo Chavez en août 2004. Le 4 décembre 2005, il gagne les élections législatives, boycottées par l'opposition. Il est réélu à la Présidence de la République en décembre 2006. Il perd le referendum sur la réforme constitutionnelle de décembre 2007, mais gagne celui de février 2009, qui permet la réélection indéfinie du Président (cette disposition vaut aussi pour les autres mandats électifs).
Il sera réélu le 7 octobre 2012 avec 55% des voix. Le 8 décembre suivant, il part pour Cuba afin de s'y faire opérer après avoir désigné publiquement son dauphin en la personne du Vice-Président Nicolas Maduro. Son décès est annoncé le 5 mars 2013.
III - POLITIQUE INTÉRIEURE
A - LES INSTITUTIONS
Pouvoir exécutif : le chef de l'Etat est élu au suffrage universel pour six ans. Son rôle a été renforcé par la Constitution adoptée en décembre 1999. Sa révision par referendum (15 février 2009) permet désormais à tout titulaire d'un mandat électif de se représenter sans limitation du nombre de mandats consécutifs.
Pouvoir législatif : il est monocaméral. Le pouvoir présidentiel est atténué par diverses dispositions (motion de censure contre le vice-président et les ministres, droit présidentiel de dissolution soumis à conditions).
La Constitution de 1999 a institué un Conseil moral républicain, un Défenseur du peuple, un Procureur général et un Contrôleur général de la République ainsi que des éléments de « démocratie participative », élargissant le champ du référendum et permettant notamment la révocation une fois la moitié du mandat accomplie du Président, des députés et des gouverneurs.
Autorité judiciaire : la professionnalisation de la carrière judiciaire est inscrite dans le « bloc de constitutionnalité ». Le Tribunal Suprême de Justice comprend six chambres, dont une chambre constitutionnelle, qui veille au respect de la Constitution et est chargée de l'interpréter.
Principales forces politiques :
- Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) prend la suite du MVR (Mouvement Vème République), au début de l'année 2007, dans le but de fédérer les formations favorables au chavisme. Une douzaine d'entre elles, dont le Parti Communiste Vénézuélien (PCV), subsiste néanmoins et se regroupe autour du PSUV dans le « Grand Pôle Patriotique », qui gagne l'élection présidentielle du 7 octobre 2012 avec 55% des voix (dont 78% reviennent au PSUV) ainsi que le scrutin du 14 avril 2013 (50,61% des voix, dont 84,2% pour le PSUV.
- La Mesa de la Unidad Democratica (MUD) : De 1958 à 1998, Action Démocratique (AD, Social-Démocrate) et COPEI (Démocratie Chrétienne) ont alterné au pouvoir. A partir de 2006, les différentes formations de l'opposition au chavisme, très divisées, ont amorcé un processus de regroupement qui aboutit en juin 2009 à la création de la MUD. Celle-ci regroupe une trentaine de formations couvrant tout le spectre politique (dont AD et COPEI), la principale étant à ce jour « Primero Justicia », le parti d'Henrique Capriles. Après avoir rassemblé 44 % des suffrages à la présidentielle du 7 octobre 2012, elle a recueilli 49 % des voix au scrutin du 14 avril 2013 (en ayant adopté, cette fois, le bulletin unique de la MUD).
B - ÉVOLUTION POLITIQUE ET SOCIALE
Aux affaires de février 1999 à mars 2013 (réélu en 2000, 2006 et 2012), le président Chavez a engagé le Venezuela dans la « révolution bolivarienne », un processus de profonde transformation politique et sociale. Il revendique l'instauration d'un « socialisme du XXIe siècle » visant un idéal de démocratie participative. S'appuyant sur d'importants revenus pétroliers, le régime a mis en place une politique de redistribution. Des programmes sociaux (34 « Missions » ont été lancées) visent à améliorer l'accès des plus démunis à la santé, au logement, à l'éducation, à l'alimentation, à l'emploi. Ils sont mis en oeuvre avec l'aide d'environ 40 000 coopérants cubains, dont une majorité de professionnels de la santé. Ces programmes (45,7% du budget de l'Etat en 2010) ont permis de réduire la pauvreté qui, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), a reculé de 54% à 23,8% de 2003 à 2009.
L'élection présidentielle organisée à la suite du décès de Hugo Chavez, le 14 avril 2013, donne la victoire au dauphin désigné, Nicolas Maduro qui recueille que 50,61 % des voix face au chef de l'opposition, Henrique Capriles, qui rassemble 49,12 % des suffrages.
IV - SITUATION ÉCONOMIQUE
Avec un PIB estimé par le FMI à 382,5 milliards de dollars en 2012 et doté des plus grandes réserves mondiales de pétrole (297 milliards de barils), le Venezuela est la cinquième puissance économique d'Amérique latine. Membre fondateur de l'OPEP, ce pays se positionne comme le neuvième exportateur mondial de brut et le premier en Amérique du Sud. Il tire des exportations et de l'exploitation des hydrocarbures 96 % de ses devises et environ 50 % de ses recettes budgétaires, ce qui le rend particulièrement vulnérable aux évolutions des cours du pétrole.
Bien que le pays abonde d'autres ressources naturelles 79 ( * ) , la production nationale hors pétrole devient de plus en plus marginale, traduisant un fort « syndrome de maladie hollandaise ».
Avec un taux de 5,6 %, la croissance du Venezuela a été l'une des plus élevées d'Amérique Latine en 2012, dépassant la moyenne régionale (3,2 %). Toutefois, cette dynamique, tirée par une politique budgétaire et monétaire expansive et par une conjoncture internationale porteuse s'est essoufflée en 2013, avec seulement 1% de croissance. L'inflation (20,1 % en 2012) s'est accélérée et a atteint 56 % fin 2013 en raison, entre autres, d'une crise du change aigüe, d'une dévaluation de 32 % en février et d'un déficit budgétaire estimé à près de 15 % du PIB.
Les comptes externes restent plutôt équilibrés grâce aux ventes de pétrole dont on constate néanmoins une diminution des livraisons en volume et un effet-prix moins favorable (-7,2 %).
La progression constante des importations -- qui ont atteint un niveau record en 2012 (59 milliards de dollars) -- engendre une réduction de l'excédent courant.
La faible diversification de l'appareil productif est une caractéristique de l'économie vénézuélienne. La politique de redistribution de la manne pétrolière, moteur de la croissance, a eu pour effet de décourager l'investissement, si bien que l'Etat cherche aujourd'hui de nouveaux financements, notamment auprès de ses nouveaux partenaires stratégiques (Chine, Russie).
Pérenniser la politique sociale reste une priorité, toutes tendances politiques confondues, mais le gouvernement est confronté à plusieurs défis : réduire les déséquilibres macroéconomiques et la dépendance externe du pays.
V - POLITIQUE EXTÉRIEURE
La rhétorique « anti-impérialiste » vis-à-vis des Etats-Unis a forgé la politique étrangère d'Hugo Chavez et amené Caracas à nouer des relations étroites avec des partenaires « sensibles », tel l'Iran. Hugo Chavez a également cherché à bâtir une diplomatie Sud-Sud , émancipée des Occidentaux, et à promouvoir un monde multipolaire (nouvelles alliances stratégiques avec la Chine, la Russie et l'Iran ainsi que, dans une moindre mesure, avec la Biélorussie, l'Ukraine et la Syrie).
La politique extérieure de Nicolas Maduro s'inscrit dans la continuité de celle de son prédécesseur. Il continue donc de défendre la politique nucléaire de l'Iran. Il devrait confirmer le soutien du Venezuela à la cause palestinienne (les relations diplomatiques avec Israël ont été rompues après l'opération « plomb durci » dans la bande de Gaza). M. Hugo Chavez a également soutenu le Président Kadhafi.
Le Venezuela a développé des relations étroites avec la Chine. Avec la Russie, l'accent est mis sur la coopération industrielle et militaire, le Venezuela espérant obtenir d'importants transferts de technologie. Mais la dimension politique n'est pas absente puisque le Président Chavez a reconnu l'indépendance des régions séparatistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. Cela vaut également pour l'Afrique : le Venezuela a accueilli en septembre 2009 le deuxième Sommet Afrique-Amérique du Sud et a ouvert plusieurs ambassades en Afrique. Avec dix-huit représentations, il y détient désormais le troisième réseau latino-américain après Cuba et le Brésil.
Les Etats-Unis demeurent le premier partenaire économique et commercial du Venezuela (premier client pour le pétrole). En revanche, la relation politique est empreinte de méfiance et les deux pays ne sont plus représentés par des ambassadeurs depuis 2010. Une tentative de rapprochement en 2013 a fait long feu et le 1 er octobre 2013 le Venezuela a expulsé trois diplomates nord-américains, dont la chargée d'affaires. M. Maduro a cependant récemment laissé entendre qu'il était de nouveau disposé à reprendre un dialogue d'égal à égal.
Caracas est également soucieux de développer des relations avec l'Union européenne, notamment avec l'Espagne, le Portugal, la France et l'Italie.
L'intégration régionale , deuxième volet de la politique étrangère du Venezuela, n'est pas étrangère à l'histoire, notamment à la « grande Colombie » de Simon Bolivar. Elle se développe selon deux modalités :
- un axe idéologique (« bolivarien »), dans le cadre de l'ALBA , qui regroupe neuf pays d'Amérique latine et des Caraïbes dont la Bolivie, Cuba, l'Équateur, le Nicaragua, en lien avec l'initiative énergétique régionale Petrocaribe (fourniture de pétrole, à des conditions préférentielles, aux États d'Amérique centrale et des Caraïbes) ;
- une logique plus « géographique », à travers l'Union des Nations sud-américaines (UNASUR) et la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), instituée les 2 et 3 décembre 2011 à Caracas. Cette communauté regroupe les trente-deux États latino-américains et caribéens à l'exception des États-Unis et du Canada.
Le Venezuela a quitté la Communauté andine des Nations (CAN) en 2006 pour adhérer au MERCOSUR (31 juillet 2012).
Le Venezuela a dénoncé la Convention interaméricaine des droits de l'homme de 1969, se retirant ainsi du système de protection interaméricain des droits de l'homme. Ce retrait est devenu effectif le 10 septembre 2013.
La relation avec la Colombie, conflictuelle sous la présidence d'Alvaro Uribe, s'est normalisée avec l'arrivée au pouvoir à Bogota du Président Juan Manuel en août 2010, mais reste néanmoins sensible.
S'agissant des relations politiques franco-vénézuéliennes , les deux pays entretiennent des liens politiques réguliers. La troisième Commission bilatérale de haut niveau s'est tenue à Caracas le 24 novembre 2012. Plusieurs accords ont été signés à cette occasion. M. Maduro a effectué une visite en France et a rencontré le chef de l'Etat le 19 juin dernier à Paris. L'entretien a permis de définir un agenda bilatéral (projets économiques et coopération) et de faire apparaître d'intéressantes perspectives d'échanges économiques.
En ce qui concerne les relations économiques franco-vénézuéliennes, celles-ci sont surtout concentrées autour de grands contrats (pétrole, transports urbains notamment). Le pays attire de nombreux investissements , réalisés principalement dans les domaines du pétrole, du gaz, des transports, de la chimie et de la pharmacie. Au regard du stock total d'investissements directs à l'étranger (IDE) comptabilisé au Venezuela (45 milliards de dollars) et des ventilations annuelles de la Banque Centrale du Venezuela relatives aux entrée de capitaux, la France, avec des flux annuels moyens de 558 MUSD, se place parmi les cinq premiers investisseurs du pays.
Selon la Banque de France, les entreprises françaises, Total en tête, ont investi en moyenne 460 M€/an entre 2005 et 2008 mais, depuis la crise internationale, les mouvements de leurs avoirs vers le Venezuela ont été négatifs expliquant la baisse significative de notre stock : il est passé de 1,4 milliard d'euros en 2010 à 850 millions d'euros en 2011. A l'inverse, les investissements du Venezuela dans notre pays sont très limités (flux annuel inférieur au million d'euros).
A ce jour, il est recensé quelque 60 implantations françaises au Venezuela (contre une centaine en 2008), sous forme de filiales, succursales ou bureau de représentation opérant dans de nombreux domaines d'activités. Au côté des grands groupes dominants (Total, Alstom, Air France, L'Oréal, Sanofi-Aventis, Pernod-Ricard, Lactalis, etc.), on notera la présence de quelques PME et d'entrepreneurs indépendants
Le partenariat français s'appuie sur un accord de promotion et de protection réciproques des investissements (API), entré en vigueur en avril 2004 et valable jusqu'en 2019 ainsi que sur des instruments de coopération sectoriels (Energie, Transports, Economie Sociale et Solidaire). Le Venezuela s'est toutefois retiré du CIRDI en janvier 2012 posant la question de la résolution des différends, notamment en cas de nationalisation.
Les exportations françaises au Venezuela se sont élevées à 483 millions d'euros en 2012, alors que nos importations se montaient à 295 millions d'euros (produits énergétiques, principalement). Le taux de couverture de nos importations en 2012 a été de 163 % (127% en 2011). A l'inverse de nos investissements, notre part de marché demeure faible (1,2% ; quatorzième fournisseur).
En matière de coopération culturelle, scientifique et technique , reposant sur des liens anciens, la coopération française s'inscrit dans une dynamique d'influence. Les principaux axes de l'action de la France, largement cofinancée, sont les suivants :
- une coopération en matière d'enseignement supérieur et de recherche 80 ( * ) ;
- la promotion de la langue française, notamment à travers le programme d'assistants de langue française 81 ( * ) ;
- une importante programmation culturelle 82 ( * ) , menée avec l'appui de mécènes et d'un réseau d'Alliances Françaises en expansion 83 ( * ) ;
- le développement de coopérations en matière d'architecture et d'urbanisme, à travers le soutien au futur Musée vénézuélien d'architecture (développement d'un partenariat avec l'Institut Français d'Architecture) et à la réhabilitation du boulevard piétonnier de Sabanas Grande ;
- la promotion du débat d'idées, à travers l'invitation d'intervenants français à participer à divers colloques et séminaires, en particulier en milieu universitaire (ex : Semaine sur l'Amérique latine et la Caraïbe de l'Université Simón Bolivar).
* 78 La cordillère de Merida au nord-ouest, dont le point culminant est le pic Bolivar - 5.007m - ; le bouclier guyanais, au sud, d'une altitude moyenne de 900 m
* 79 Ressources minières : or, bauxite, fer, nickel, charbon, mais aussi ressources hydrauliques et agricoles
* 80 Programmes scientifiques PCP/RU2I et ECOS-Nord ; programme de bourses de Master 2 et de Doctorat avec la Fondation Gran Mariscal de Ayacucho (FUNDAYACUCHO) sous tutelle du Ministère pour la Science, la Technologie et l'Innovation ; signature d'un accord de coopération scientifique entre l'IRD et l'IVIC en novembre 2012 ; centre de formation de Renault en mécatronique automobile inauguré en novembre 2012 ; projets de coopération en matière de nouvelles technologies (télécommunications, imagerie satellitaire...)
* 81 Quinze assistants en 2013 au Venezuela, l'aide à l'édition d'ouvrages d'auteurs français et le soutien au Lycée français de Caracas ( Colegio Francia ), qui comporte deux sections d'enseignement : une section française de près de 806 élèves et une section vénézuélienne de 530 élèves.
* 82 Cette action culturelle se développe autour de temps forts tels la Fête de la Francophonie, le Festival du Cinéma français ou la Fête de la Musique. Elle s'appuie également sur de grands projets (ciné-concert Casanova en 2011 ; opéra Bolívar de Darius Milhaud en mars 2012, conduits en étroit partenariat avec le Système d'orchestres de jeunes (le Sistema) fondé par le Maestro Jose-Antonio Abreu en 1975) ou la grande Exposition photographique « La France de Depardon » du 28 juin 2013 au 15 janvier 2014 au Musée des Beaux-Arts de Caracas).
* 83 7.310 élèves en 2012 ; implantation dans dix villes : Caracas - quatre sites distincts -, Maracaibo, Valencia, Barquisimeto, Mérida, Porlamar, Puerto La Cruz, Barinas, Maracay et Cumana depuis juin 2013