E. DES PERSPECTIVES D'AVENIR TOUTEFOIS INCERTAINES
De par son contenu même, la mission « Sécurité civile » est soumise à un fort aléa budgétaire . Nombre de ses dépenses sont en effet conditionnées par la survenance de catastrophes majeures qui sont par nature imprévisibles. L'aléa sur cette partie des dépenses perturbe inéluctablement la programmation pluriannuelle, ainsi que l'a illustré l'épisode de la grippe A (H1N1) en 2010.
Par ailleurs, plusieurs projets structurants sont annoncés, en particulier en matière immobilière (bases aériennes, par exemple). Ces projets devront être financés et ils finiront donc tôt ou tard par peser sur le budget de la mission. Certains ont pris du retard (tel le système d'alerte et d'information des populations - SAIP) ou sont indispensables pour permettre à la DGSCGC de maintenir à niveau ses moyens de lutte contre les catastrophes. La problématique du renouvellement futur de la flotte aérienne (impérative d'ici à 2017) est à cet égard emblématique.
Cela pourrait rendre difficile le respect des plafonds de crédits fixés par la loi précitée du 28 décembre 2010 de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014.