V. LES ENGAGEMENTS DE L'UNION EUROPÉENNE EN FAVEUR DE L'OUTRE-MER
A. BILAN DE LA POLITIQUE COMMUNAUTAIRE À L'ÉGARD DES DOM
1. Dispositif des fonds structurels européens pour les DOM (2000-2006)
Dans le cadre de l'Agenda 2000, et
conformément
à la décision n° 1999/502/CE de la Commission du
1er juillet 1999 établissant la liste des régions
concernées par l'objectif 1 pour la période 2000-2006, les
quatre DOM (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Réunion) restent
éligibles à l'objectif 1. L'intitulé de cet objectif
reste inchangé puisqu'il vise la promotion du développement et de
l'ajustement structurel des régions en retard de développement.
S'agissant de sa mise en oeuvre, quatre fonds structurels interviennent (FSE,
FEDER, FEOGA-orientation et IFOP).
Les DOCUP des DOM ont fait l'objet d'une décision d'approbation par la
Commission européenne lors du dernier trimestre 2000.
(en millions d'euros)
Région |
Date d'approbation du DOCUP |
Dotation globale du DOCUP |
Dont dotation au titre des fonds structurels |
Guadeloupe |
23/11/2000 |
1 986,388 |
808,545 |
Guyane |
29/12/2000 |
730,448 |
370,582 |
Martinique |
21/12/2000 |
1 681,224 |
673,783 |
Réunion |
30/10/2000 |
2 878,203 |
1 516,003 |
TOTAL |
|
7 276,263 |
3 368,913 |
Source
: Secrétariat d'Etat à
l'outre-mer
Pour 2000-2006, les règles de gestion des fonds structurels ont
été simplifiées.
L'autorité de gestion et de paiement du document unique de programmation
(DOCUP) est le préfet de région et la programmation couvre une
période de sept ans.
Au titre de la réserve de performance, 4 % des crédits
prévus ont été mis à part au début de la
période. A mi-parcours, la Commission procédera, en
étroite collaboration avec l'Etat membre, à l'allocation de cette
réserve aux programmes les plus performants, sur la base d'indicateurs
quantifiés définis par l'Etat membre, qui devront refléter
l'efficacité, la gestion et l'exécution financière. La
programmation pourra faire l'objet d'une adaptation à la suite de cette
évaluation et de l'allocation de la réserve de performance.
Les engagements de crédits sont effectués de façon
annuelle au plus tard le 30 avril. La part d'une tranche annuelle qui
n'aurait pas fait l'objet d'une demande de paiement avant la fin de la
deuxième année suivant celle de l'engagement, sera
supprimée d'office par la Commission européenne.
La
participation des Fonds structurels au programme se trouvera réduite
d'autant
.
Les paiements sont affectés à l'engagement ouvert le plus ancien,
et revêtent la forme d'acompte (7 % à l'approbation du
programme), de paiement intermédiaire et de solde.
S'agissant du contrôle financier, deux nouveaux textes ont
été adoptés en 2001 pour préciser les règles
à appliquer en matière de contrôle des opérations
cofinancées, notamment les responsabilités respectives des Etats
membres et de leurs régions. Toute irrégularité
significative peut donner lieu à une décision de la Commission
européenne visant à récupérer 5 ou 10 % des
aides versées, voire dans les cas les plus rares jusqu'à 25 ou
même 100 % des aides.
La comparaison des aides versées au titre des fonds structurels
fait ressortir la part prépondérante des Canaries, qui
reçoivent 28 % de la dotation allouée aux sept
régions ultraphériques, la Réunion arrivant au
deuxième rang avec 22 % de la dotation.
DOTATION DES FONDS STRUCTURELS (2000-2006) POUR LES
RÉGIONS ULTRAPÉRIPHÉRIQUES
Source : Secrétariat d'Etat à l'outre-mer
MONTANTS ATTRIBUÉS AUX RÉGIONS
ULTRAPÉRIPHÉRIQUES
AU TITRE DES FONDS STRUCTURELS
(en millions d'euros)
Région |
Date d'approbation du DOCUP |
Dotation globale du document de programmation (DOCUP ou P.O) |
Dont dotation au titre des fonds structurels |
Guadeloupe |
23/11/2000 |
1 986,388 |
808,545 |
Guyane |
29/12/2000 |
730,448 |
370,582 |
Martinique |
21/12/2000 |
1 681,224 |
673,783 |
Réunion |
30/10/2000 |
2 878,203 |
1 516,003 |
Açores |
28/07/2000 |
1 258,759 |
854,441 |
Madère |
28/07/2000 |
1 186,760 |
704,711 |
Canaries |
22/02/2001 |
2 819,696 |
1 846,127 |
TOTAL |
|
12 541,478 |
6 774,192 |
Source : Secrétariat d'Etat à l'outre-mer
2. Les nouvelles dispositions du programme POSEIDOM
Institué en décembre 1989, le programme d'options spécifiques à l'éloignement et à l'insularité des départements d'outre-mer (POSEIDOM) confirme l'appartenance des départements d'outre-mer à la communauté européenne et autorise l'adaptation des mesures communautaires pour tenir compte des spécificités de ces régions, dans le domaine agricole à partir de 1991 et de la pêche, à partir de 1993 et 1994.
a) La révision du volet agricole du POSEIDOM
En 2000, les DOM ont perçu environ
38,7 millions d'euros (253,86 millions de francs) au titre du volet
agricole
, 69,8 % des aides portant sur les produits
végétaux et 30,2 % concernant le secteur des productions
animales. Malgré le retard constaté dans la mise en oeuvre de
certaines mesures, l'impact de ce programme s'avère très positif.
En juin 2001, dans le cadre de l'application de l'article 299-2 du
traité d'Amsterdam, a été adoptée une
révision qui concerne l'ensemble des POSEIDOM.
Le nouveau règlement comporte des avancées
substanciellessubstantielles et apporte une réponse globalement positive
aux demandes de la France exprimées dans le mémorandum de
décembre 1999.
NOUVELLES DISPOSITIONS DU POSEIDOM
Le
régime spécifique d'approvisionnement doit être
revalorisé par la prise en compte explicite des surcoûts
d'insularité et d'ultrapériphéricité. La
possibilité d'importation en provenance des pays tiers en
dérogation de droits des douanes est ouverte. Enfin les modalités
de sa gestion doivent être simplifiées.
Dans le secteur de l'élevage, le maintien des dérogations
à l'OCM viande bovine et les primes complémentaires
prévues pour les DOM constituent des éléments très
positifs en particulier pour le renforcement de la structuration des
filières. La prorogation de la mesure en faveur des interprofessions et
l'extension de cette mesure à la Guadeloupe et à la Guyaneen
Guyane constitue une opportunité pour ces départements.
Dans le secteur des fruits et légumes,
l'éligibiltél'éligibilité de nouvelles structures
aux aides devrait encourager les producteurs à s'organiser. La prise en
compte de la banane guyanaise et réunionnaise remédie à
une situation discriminatoire à l'égard de cette production.
Au niveau des mesures structurelles, les adaptations obtenues applicables
dès le 1er janvier 2000, notamment, le relèvement du taux d'aide
publique à 75 % pour les investissements dans les exploitations
agricoles de taille économique réduite et les PME,
l'éligibilité de la forêt guyanaise devraient favoriser le
développement de l'ensemble du secteur agricole et encourager sa
diversification et sa structuration.
Source
: Secrétariat d'Etat à l'outre-mer
b) Le volet pêche du POSEIDOM en voie de renouvellement
Le volet
pêche du programme POSEIDOM, instauré en 1994 et 1995, se fonde
sur un règlement du Conseil de juillet 1998 et un règlement
d'application de la Commission de décembre 1998.
Ces textes reconduisent le régime de compensation des surcoûts
jusqu'à fin 2001.
- L'aide à la crevette de Guyane s'élève à
1.102 euros par tonne et les quantités primées ont
été augmentées de 4.000 tonnes à
4.200 tonnes soit un montant total de 4,63 millions d'euros
(30,37 millions de francs).
- Le régime de compensation des surcoûts a été
étendu aux exportations de thon et d'espadon frais de la Réunion.
L'aide s'élève à 1.000 euros par tonne pour une
quantité annuelle maximale de 1.000 tonnes, soit un montant de
1 million d'euros (6,5 millions de francs).
L'application du programme POSEIDOM en Guyane depuis 1993 a fortement
contribué à la survie de la filière crevette. Son
extension à la Réunion en 1998 a permis de dynamiser les
exportations vers le marché européen.
La France a transmis à la Commission des propositions visant au
renouvellement et à l'adaptation du régime actuel. Celle-ci est
favorable au renouvellement du POSEIDOM « pêche »,
mais a repoussé la négociation en 2002, dans l'attente des
résultats d'une enquête sur la pêche dans les régions
ultrapériphériques. Néanmoins, le règlement actuel
sera prorogé d'autant afin d'éviter une rupture de l'aide.
3. Le point sur l'organisation commune de marché (OCM) de la banane
Depuis
plusieurs années, un conflit oppose, au niveau mondial, les Etats-Unis,
qui prônent, au nom du libéralisme, la suppression de toutes les
limitations d'importation mises en place par l'OCM Banane en 1993, et que
défend la France afin de protéger les producteurs des
régions ultrapériphériques communautaires et des pays ACP.
L'organisation mondiale du commerce (OMC) saisie en 1997 par les Etats-Unis et
quatre pays latino-américains, puis en 1999 par l'Equateur seul a
condamné le régime de l'OCM Banane, y compris la nouvelle OCM
entrée en vigueur au 1
er
janvier 1999.
Par ailleurs, les Etats-Unis et l'Equateur ont obtenu devant l'organisation des
règlements des différents (ORD) que des sanctions soient
prononcées.
La Commission a alors entamé de nouvelles négociations,
abandonnant en juillet 2000, la recherche d'une solution contingentaire
fondée sur la méthode des références historiques,
pour retenir la méthode du « premier arrivé, premier
servi » (PAPS).
Sous présidence française, le Conseil Agriculture a
approuvé le 19 décembre 2000 un dispositif qui fait
l'objet du règlement du 29 janvier 2001. La réforme est
entrée en vigueur le 1
er
juillet 2001.
Elle prévoit un système contingentaire jusqu'au
1
er
janvier 2006 puis un passage
« contrôlé » au système uniquement
tarifaire.
Durant la phase contingentaire, sont institués trois contingents ouverts
à toutes les origines avec A (2,2 millions de tonnes) et B
(353.000 tonnes) au taux de 75 euros/t et C (850.000 tonnes) au taux
de 300 euros/t.
Par ailleurs, le 11 avril 2001, le commissaire européen au commerce
international, Pascal LAMY a passé un nouvel accord avec les Etats-Unis
relatif au règlement potentiel du conflit sur le dossier
« bananes », sur les bases suivantes :
- jusqu'au 1
er
janvier 2002, les Etats-Unis suspendent
provisoirement les rétorsions, le temps de faire approuver par le
Conseil et le Parlement européen les modifications souhaitées
(notamment un transfert de 100.000 tonnes du contingent
« C » vers le contingent « B ») et
d'obtenir de l'OMC une dérogation à l'article XIII (accès
réservé des pays ACP au contingent C) ;
- une fois ces accords établis, et au plus tard le
1
er
janvier 2002, les rétorsions seront alors
définitivement suspendues par les Etats-Unis ;
- le 01/01/2006 : passage au système exclusivement tarifaire.
En outre, la Commission a mis en place la première étape de
l'accord avec l'adoption, le 30 avril 2001, du projet de règlement
prévoyant une répartition des contingents A/B et C entre deux
catégories d'opérateurs, les
« traditionnels » (pour 83 %) et les « non
traditionnels » (pour 17 %). La définition de
l'opérateur « traditionnel » -dit
« primaire »- et les taux de répartition assurent de
façon arbitraire un accès réservé aux
multinationales américaines pour l'importation de bananes pays-tiers
(bananes « dollars ») en Europe. L'essentiel des
opérateurs des DOM sont exclus de fait de la catégorie des
opérateurs « traditionnels » sur les contingents A/B
(bananes « dollars »).
B. BILAN DE LA POLITIQUE COMMUNAUTAIRE À L'ÉGARD DES TOM
1. Evolution du régime d'association des PTOM
Les pays
et territoires d'outre-mer (PTOM) ne font pas partie de l'Union
européenne. Relevant constitutionnellement de la République
française, ils sont associés à l'Union en application de
la quatrième partie du Traité instituant la Communauté et
d'une décision d'association du Conseil périodiquement
renouvelée.
La décision d'association du
25 juillet 1991 s'applique actuellement jusqu'au 1er décembre
2001.
Celle-ci a fait l'objet d'une révision à mi-parcours
adoptée le 24 novembre 1997. Les points les plus importants de
cette révision portent sur la participation des ressortissants des PTOM
à certains programmes communautaires, l'élargissement du Fonds
européen de développement (FED) aux acteurs de la
coopération décentralisée, le principe d'une programmation
glissante plus rigoureuse et mieux évaluée et le renforcement du
partenariat.
Les négociations sont en cours s'agissant de la définition du
régime d'association, à compter du 1
er
décembre
2001, et la Commission européenne s'est montrée ouverte à
l'évolution de ce régime. Elle a proposé notamment de
modifier les règles de fonctionnement du FED qui se rapprocheraient des
méthodes de gestion des fonds structurels.
Dans le mémorandum déposé en janvier 1997, la France avait
souligné la dépendance des PTOM à l'égard de la
négociation d'un fonds qui, pour 98,7 % de son montant, concernait
les Etats ACP ainsi que la lourdeur des délais, des marchés
d'études, le caractère limité du partenariat qui allaient
à l'encontre d'une gestion dynamique des concours communautaires. Elle
avait demandé que l'Union européenne marque son souhait de
participer au développement des PTOM par une démarche
spécifique, sans référence aux mécanismes d'aides
applicables aux pays ACP et avait proposé la création d'un fonds
PTOM.
Le 16 novembre 2000, la Commission a présenté une proposition
de décision du Conseil relative à l'association des pays et
territoires d'outre-mer à la communauté européenne
intitulé « Outremer ».
La Commission propose une aide appuyée pour les PTOM les moins
avancés, fondée sur une répartition du
IX
ème
FED qui prend largement en compte le PIB par habitant
et la population.
En ce qui concerne les PTOM français, Mayotte, Saint-Pierre et Miquelon,
et Wallis et Futuna verraient donc leur dotation augmenter par rapport à
la période précédente.
La coopération pour le financement du développement porte aussi
sur les secteurs du commerce, des services, y compris en ce qui concerne les
nouvelles technologies de l'information et des domaines liés au
commerce, et les PTOM seraient ainsi éligibles à un nombre
élargi de programmes communautaires.
2. Les aides financières du FED aux PTOM
L'aide
communautaire en faveur des PTOM se fait, depuis 1958, essentiellement à
travers le Fond européen de développement (FED) et la Banque
européenne d'investissement (BEI).
Le FED finance des actions de développement dans les pays ACP et
les PTOM. Il est alimenté par les contributions de tous les Etats
membres selon une clef de répartition, différente de celle du
budget communautaire, qui résulte d'un accord interne financier pour
l'ensemble de la période couverte.
En définitive, le FED est l'instrument de la coopération
financière dans le cadre de chaque décision d'association, pour
une période de cinq ans.
Le montant du VIII
e
FED (1996-2000) pour les PTOM est de
165 millions d'euros dont 50,3 millions d'euros pour la France qui a
procédé à la répartition de ces crédits
entre les cinq PTOM français concernés.
Les PTOM français se sont vus allouer respectivement : Polynésie
Française 14,1 millions d'euros, Nouvelle-Calédonie
15,8 millions d'euros, Mayotte 10 millions d'euros, Wallis et Futuna
6,4 millions d'euros , Saint-Pierre et Miquelon 4 millions d'euros.
Sur cette base de dotation, chaque territoire ou collectivité
territoriale a élaboré un projet de programme indicatif,
indiquant ses objectifs prioritaires de développement, le ou les
secteurs sur lesquels le soutien du FED doit être concentré et les
projets proposés. Ce document, une fois formellement approuvé par
les parties en cause, constitue le cadre juridique des actions et programmes de
développement économique et social cofinancés par la
Communauté européenne.
Le programme indicatif territorial de Mayotte et de Saint-Pierre et Miquelon
ont été approuvés par la Commission européenne et
signés par les partenaires le 29 avril 1999 à
Bruxelles, celui de Nouvelle-Calédonie le 28 septembre 1999
à Nouméa, celui de Wallis et Futuna le 24 novembre 1999
à Wallis, celui de Polynésie française le
23 septembre 1999.
La BEI et les capitaux à risque qu'elle gère accorde
environ, pour l'ensemble des PTOM, 3,5 millions d'euros de prêts et
25 millions d'euros de capitaux à risque.
D'autres aides sont attribuées via le STABEX (2,5 millions
d'euros), le SYSMIN (2,5 millions d'euros) ou l'aide humanitaire
(3 millions d'euros) mais globalement l'ensemble de cette aide est
10 fois moins importante que celle attribuée aux DOM par les fonds
structurels.
Lors de la réunion du groupe ACP, fin juillet 2001, les
délégations des Etats-membres concernés (Pays-Bas,
Danemark, Grande-Bretagne, France) sont parvenues à un accord sur la
répartition des aides programmables au titre du IX
ème
FED.
TABLEAU COMPARATIF VIII e ET IX e FED
PTOM |
PNB par habitant 1 |
Population 2 |
VIIIe FED 3 |
IXe FED |
Nouvelle-Calédonie |
14 579 |
189 389 |
15,8 |
13,75 |
Polynésie française |
14 548 |
214 500 |
14,1 |
13,25 |
Wallis et Futuna |
1 700 |
14 100 |
6,4 |
15,2 |
Mayotte |
688 |
125 483 |
10 |
11,5 |
Saint-Pierre-et-Miquelon |
12 613 |
6 105 |
4 |
12,4 |
Aruba |
22 231 |
95 201 |
8,9 |
0 |
Antilles néerlandaises |
13 961 |
210 134 |
26,6 |
19,5 |
îles Falkland |
17 988 |
2 826 |
0 |
3 |
îles Vierges britanniques |
39 436 |
19 500 |
1 |
0 |
îles Turks et Caïcos |
8 829 |
17 502 |
2,2 |
8,4 |
Anguilla |
8 754 |
12 400 |
1,8 |
8 |
Montserrat |
11 369 |
3 600 |
8 |
11 |
Sainte-Hélène |
2 293 |
7 145 |
5,8 |
8,6 |
îles Pitcairn |
|
|
0,4 |
2 |
TOTAL |
|
|
105 |
126,5 |
1
en euros
2
en 2000
3
en millions d'euros
Source
: Secrétariat d'Etat à l'outre-mer
*
* *
Alors que son rapporteur pour avis lui proposait d'émettre un avis favorable, la Commission des Affaires économiques a donné un avis défavorable à l'adoption des crédits consacrés à l'outre-mer, inscrits dans le projet de loi de finances pour 2002.