CHAPITRE II -
2002 : UNE DYNAMIQUE BUDGÉTAIRE
MAINTENUE
Avec
1079 millions d'euros (7,08 milliards de francs) en dépenses
ordinaires et crédits de paiement, le budget de l'outre-mer pour 2002
enregistre une progression de 3,8 % par rapport à la loi de
finances initiale pour 2001.
Les autorisations de programme s'élèvent à
442,73 millions d'euros (2,90 milliards de francs) en hausse de
28,90 %.
EVOLUTION DES CRÉDITS INSCRITS AU BUDGET DE L'OUTRE-MER
millions d'euros (millions de francs)
|
LFI 2001 |
PLF 2002 |
Evolution en volume |
Evolution en % |
Titre III |
167,78
|
178,94
|
11,16 |
6,67 |
Titre IV |
620,95
|
632,86
|
11,93 |
1,92 |
Dépenses ordinaires |
788,71
|
811,80
|
23,09 |
2,94 |
Investissements |
4,96
|
4,73
|
-0,23 |
-4,63 |
Subventions d'investissements |
246,84
|
263,07
|
16,23 |
6,57 |
Dépenses en capital |
251,80
|
267,8
|
16,00 |
6,35 |
TOTAL |
1
040,51
|
1
079,60
|
39,09 |
3,76 |
Source : Secrétariat d'Etat à l'outre-mer
BUDGET
DE L'OUTRE-MER POUR 2002
Source
: Secrétariat d'Etat à
l'outre-mer
En termes de structures de crédits, les dépenses directes
d'interventions, les subventions de fonctionnement, notamment les dotations aux
collectivités locales, et les subventions d'équipements
totalisent 895 millions d'euros, soit plus de 80 % des
dépenses annuelles.
Cette part très importante reflète la nature du budget du
secrétariat d'Etat à l'outre-mer, qui est avant tout un budget
d'appui aux initiatives, de soutien à l'activité et à
l'emploi
.
Une fois encore, la présentation des crédits par agrégats
est modifiée, ce qui nuit à la lisibilité du budget de
l'outre-mer. En 2000, la présentation se faisait à travers cinq
agrégats, en 2001, à travers trois et pour 2002, il ne subsiste
qu'un seul agrégat intitulé « action en faveur de
l'outre-mer », qui s'articule autour de quatre composantes :
- action en faveur de l'emploi et de l'insertion sociale ;
- actions en faveur de l'amélioration du logement ;
- subventions aux collectivités ;
- administration générale.
A travers ce budget, le Gouvernement met en oeuvre la
loi n° 2000-1207 du 12 décembre 2000 d'orientation
pour l'outre-mer.
Il maintient, voire augmente les moyens d'actions nécessaires pour
poursuivre les priorités du Gouvernement en ce qui concerne l'emploi, le
logement, les actions sociales et culturelles ou encore la politique
d'investissement et l'action économique.